samedi 5 décembre 2015 - par Monolecte

Principe d’insincérité

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Pilori

 Ce matin, je repensais à la question du non-recours aux droits sociaux. Ce n’est quand même pas rien, tous ces gens dans l’embarras qui mettent tant de mauvaise volonté à réclamer le secours qui leur est si généreusement octroyé par notre solidarité nationale ! C’est même un problème qui préoccupe notre État providence pourtant si prompt en ces temps difficiles à serrer les cordons de la bourse, au point qu’il a enquêté pour tenter de comprendre ce qui coince.

L’une des causes les plus souvent mises en avant par les études serait le renoncement devant la difficulté du parcours du demandeur. L’attention est donc portée sur la complexité des démarches, par ceux-là mêmes qui ont décidé de soumettre l’ensemble de l’aide sociale à la conditionnalité, c’est-à-dire le fait d’attribuer des critères restrictifs et donc excluants à l’accès à ce qui est, par ailleurs, appelé des droits. Des droits certes, mais conditionnels, ce qui en relativise non seulement la portée, mais aussi l’intentionnalité.

Il résulte de la conditionnalité des droits sociaux que les relations entre les demandeurs et les organismes chargés de les « aider » sont caractérisées par le régime de la défiance unilatérale. L’organisme se voit investi de pouvoirs exorbitants et coercitifs sur la vie des gens qui font appel à lui, y compris en dérogation complète des règles de droit commun. Les organismes de gestions des droits sociaux sont la fois juges et partie, ils décident des règles qui sont en perpétuelle évolution — généralement dans le sens d’un durcissement des accès aux droits —, ils décident des enquêtes qu’ils mènent eux-mêmes et appliquent les sanctions. Les voies de recours sont pratiquement inexistantes — « soumets-toi ou je garde le pognon » — et très complexes d’accès, car nécessitant de la part du requérant des connaissances en droit administratif ou les moyens de les faire valoir. Les bénéficiaires sont, de fait, traités comme des citoyens de seconde zone et n’ont donc pas le droit au secret bancaire, médical, juridique, ni même à la vie privée, puisque que celle-ci doit être en permanence ouverte à l’examen de la puissance publique afin de vérifier la conformité du style de vie aux critères intrusifs décrétés par l’organisme aidant.

En contrepartie de cette privation des droits les plus élémentaires, les bénéficiaires doivent faire totalement confiance aux agents chargés d’évaluer leur cas ou de gérer leur dossier, sachant que leur vulnérabilité, l’absence de procédure de contrôle des agents ou même de collégialité dans l’examen de bien des dossiers, soumet les demandeurs au règne de l’arbitraire.

Cette dissymétrie intrinsèque entre les deux parties est démultipliée par la distance sociale insondable qu’il peut y avoir aujourd’hui entre les classes populaires fragilisées, atomisées, précarisées, paupérisées et finalement marginalisées par la dictature économique mondialisée et les classes encore incluses, encore participantes, encore agissantes, mais qui perçoivent confusément que la pente est glissante et la déchéance toujours plus probable. Elle est en tout cas le marqueur évident d’une profonde domination sociale, caractérisée par une extrême violence symbolique exercée à l’encontre de ceux qui se retrouvent du mauvais côté du guichet.

Le workfare à l’épreuve de la logique

L’exemple le plus frappant est celui de l’exhortation à devoir « mériter » l’aide sociale, principalement en travaillant, sous-entendu que l’on doit être reconnaissant et que l’on est redevable de l’aide, qu’elle n’est donc pas un droit, mais une charité que l’on doit mériter.
Le pendant de cette assertion, c’est que si la société peut fournir une activité en échange de la charité, alors, il est plus logique de fournir directement l’activité pour sortir de la charité, ce qui, bien sûr, n’est jamais le cas. Car, redevable de la charité, le précaire doit employer son temps à remercier la société de ne pas le laisser crever complètement dans le dénuement ce qui le prive de facto du temps matériel et de la sociabilité nécessaire pour lui même trouver une activité rémunératrice de nature à le faire sortir de la pauvreté.
Donc le principe même du travail contre l’aide sociale est bien l’aveu implicite de la volonté d’exploitation et de maintien d’une classe pauvre corvéable à merci.

De ce point de vue, le non-recours au droit peut se concevoir comme l’affirmation de la connaissance de l’insincérité de l’aide sociale par ses bénéficiaires en ce qu’elle vise à contrôler et maintenir dans la précarité (voire criminaliser les victimes de la guerre économique), mais en aucun cas à soutenir et à donner les moyens d’accéder de nouveau à une existence sociale et économique décente.

Une fois mise en perspective les enjeux sous-jacents à l’octroi de la charité publique, la question du non-recours aux droits s’explique donc en partie par la suspicion raisonnable de la part du public cible de l’insincérité même de la protection sociale. Loin de vouloir les extraire des difficultés qui s’accumulent, la complexité des démarches apparait comme délibérée et excluante et permet, in fine, de contrôler les populations vulnérables en les soumettant en permanence à la suspicion et à l’obligation de prouver leur innocence. La complexité délibérée crée la fraude et donc criminalise les bénéficiaires. Ce qui verrouille leur domination par une société qui œuvre essentiellement à les contrôler et les instrumentaliser.
Ainsi donc, en refusant volontairement de recourir aux dispositifs qui leur sont réservés, les précaires et autres cassos, contrairement à ce que croient les dames patronnesses qui ont mis en œuvre la conditionnalité des prestations censées sortir de la précarité ou pour le moins l’amortir, démontrent qu’ils ont parfaitement bien compris que le principe premier de la version moderne de l’État providence est en fait de les y maintenir durablement dominés en leur interdisant de facto toutes les possibilités de sortie par le haut.

Ce qui est fort contrariant pour les chantres des méfaits de l’assistanat qui se voient dans les faits contredits dans leurs rabâchages sur les fraudes sociales anecdotiques, surtout au regard des fraudes fiscales dont ils sont souvent la « cheville ouvrière ».



17 réactions


  • Spartacus Lequidam Spartacus 5 décembre 2015 10:09

    Article qui aborde un sujet intéressant qui mais qui n’appelle pas un chat un chat


    Article qui démontre l’absurde de l’état providence et qui n’en conclus pas à l’évidende iniquité et n’ose pas remettre en cause l’état providence directement.

    C’est quoi les « dames patronnesse » si ce n’est l’état et le collectiviste d’état qui norme. C’est l’état providence.
    Remettre en cause l’état providence est un tabou ?

    Se rendre compte que l’assistance macro-économique (collectiviste ou socialiste) est conditionnelle, discriminante, n’atteint pas ses buts et ne pas en conclure que c’est inefficace et qu’il faut en finir définitivement avec ?

    Une lecture par des gens qui n’imaginent pas que la solidarité n’est pas la macro économie étatique, mais au contraire la micro-économie individuelle ou associative libre qui seule est proche des gens, non conditionnelle et efficiente.

    L’état providence n’est efficient que pour ceux qui sont dans la bonne case. Il est inéquitable, injuste et promotionné principalement par les forces étatistes, qui eux par leur proximité de l’état sont les premier à en bénéficier. 

    En France pas 10% des budgets sociaux d’état ne vont directement aux plus démunis. Et encore sélectivement.
    90% sont détournés par les structures. 
    Il faudrait supprimer l’état providence purement et simplement.

    • Spartacus Lequidam Spartacus 5 décembre 2015 19:31

      @oncle archibald


      Je suis en accord sur le diagnostic, mais pas sur son analyse.
      Les plus démunis ne peuvent trouver à manger que dans la société civile, associations, fondations, particuliers . Jamais avec l’état.

      L’État contribue à créer la société individualiste. 

      Dans un monde socialo-collectiviste les gens envoient leurs impôts anonymement à l’État et considèrent que c’est suffisant pour aider son prochain. 

      Les démunis eux reçoivent l’aide de l’État tout aussi anonymement et normativement.

      Cela entraîne la pénurie de charité privée, la plus efficiente et non discriminatoire, puisqu’on considère que l’État est là pour s’occuper des démunis. Après avoir versé plus de 40% de son revenu en état providence, une majorité pense qu’il n’y a pas besoin d’en faire plus, c’est bien assez.......

      90% de ces 40% reste entre les mains des fonctionnaires-bureaucrates et ne se rend jamais à destination…

      L’État providence, cette solidarité forcée socialiste, a détruit l’entraide communautaire et disloqué le réflexe individualiste de solidarité naturel. 


    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 décembre 2015 10:24

      @oncle archibald


      Dans votre village vous critiquez un monopole privé pour défendre un monopole public. Les 2 étant des monopoles. 

      Aucun « statut » n’est bon. Le statut est une iniquité en droit. 
      C’est une différentiation sociale injustifiable et corporatiste. 

      En fait il faut intégrer, à par quelques exceptions,que la nature humaine ne souhaite pas « être assistée », mais vivre en autonomie même si l’ayant droit en souffre. 

      La socialisation par la dépendance crée une humiliation naturelle !

      L’individu ne réagit pas positivement à l’aide sociale, et encore plus mal si elle est étatique. C’est la cause du « non recours » .

      L’état crée l’effet inverse. 
      L’état abaisse pour l’ayant droit son image personnelle, l’humiliation de ne pas être autonome et un abaissement de sa personnalité et l’annihilation de son rôle social dans la société. L’état qualifie l’individu de « pauvre » ou « assisté socialement ».

      L’aide étatique est publique, régie par des codes, des lois et ne prend pas en compte des spécificités ou les exceptions aux règles. 

      Elle nécessite un déshabillage humiliant de justifications. Les mesure sociales étatiques créent l’humiliation contrairement à l’aide privée. 

      L’aide privé est donc plus efficace que l’aide publique !

      L’aide privée ne qualifie pas l’individu. L’association est faite de bénévoles, qui souvent ont une démarche active et vont au devant des plus démunis, avec des réponses plus efficientes et immédiates. L’association n’est pas publique. Le secret et la discrétion en cercle limité privé préserve la dignité sociale.

      Je voyage et ressent les réalités..
      Le Français est devenu à l’extérieur le pire personnage envers les autres. En Amérique du Nord, 50% des habitants ont un jour travaillé dans le caritatif et individuellement sont plus sensibles aux autres. Ils sont individuellement plus humains que les Français.
      Les fondations puissantes sont plus fortes que les états. La Fondation de Bill Gates a sauvé plus de monde dans les pays pauvres sur terre par la vaccination que n’importe quel état au monde.

      C’est toute une culture de l’état providence à changer. Nous subissons un matraquage éducatif, social ou médiatique qui fait croire que sans lui la solidarité s’écroulerait depuis 1945.
      Dé-collectiviser le pays de la mentalité ne se fera pas en un jour....

    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 décembre 2015 13:28

      @oncle archibald
      Je ne crois pas que l’état est naturellement bon . Je crois qu’il n’agit qu’en fonction des intérêts catégoriels.

      En conséquence on ne peut lui donner à gérer le social.

      Que le secteur privé ou l’individu n’est pas meilleur, mais ce n’est pas un monopole de la force, il est diversifié et plus efficient, et le seul à pouvoir agir économiquement.


    • samuel 7 décembre 2015 09:39

      @Spartacus

      Il y a un système qui est élu et l’autre non.

      ça fait une ENORME différence malgré toutes les bémols que l’on peut adjoindre au système électif !

      Vous dites que les voix ça s’achète, qu’il y a du clientélisme et que celui-ci est de gauche. C’est une farce ! Votre aveuglement idéologique vous fait taire l’autre moitié de l’équation. Une campagne ça se paye aussi !

      Vous croyez que ce sont les braves petits électeurs qui payent les campagnes ? Avec toutes les affaires de rétrocomissions, les irrégularités de comptes de campagne ? 

      Qui dépense pour mettre en avant les candidats ? Et à qui ces candidats vont-ils faire élégances lorsqu’ils seront élus 

      Posez-vous la question !!!

  • zygzornifle zygzornifle 5 décembre 2015 14:17

    « serait le renoncement devant la difficulté du parcours du demandeur »..... c’est fait exprès pour dégouter de demandeur bien souvent français car il se retrouve seul face a un mur, les assos elles prennent en charge les étrangers et leur ouvre beaucoup de portes aux aides sociales clé en main .....


  • Bubble Bubble 5 décembre 2015 16:16

    Et, par ailleurs... j’ai eu une période de chômage l’année dernière, mais je ne suis pas allé demander d’allocations parce que j’avais assez d’argent de coté. Conséquence, mon compte à la sécurité sociale s’est volatilisé. Donc, pour compléter votre phrase : l’aide sociale est une charité obligatoire que l’on doit mériter.


  • Aristide Aristide 5 décembre 2015 19:46

    A lire cet article, les organismes sociaux fixeraient eux même des restrictions au droit, c’est un mensonge assez éhonté quand on sait comment ces organismes soutiennent les familles, apportent conseils.La mise en cause des employés de ces organismes est une insulte à toutes ces personnes qui agissent en toute honnêteté, sans arbitraire ou raison obscure comme le souhaite visiblement l’auteur de ce torchon. 


    La principale raison du non bénéfice est plus simplement l’absence de connaissances de ces droits, et une situation de détresse sociale et individuelle qui interdit toute initiative. 

    S’il peut exister quelques malades qui abusent de leur position pour faire valoir leur méchanceté ou racisme social, il en est la quasi totalité qui travaillent dans le respect de la loi et des personnes.





    • alinea alinea 5 décembre 2015 22:36

      @Aristide
      Ah oui, je voulais dire aussi ; ces gens-là sont aux ordres, aucune marge de manoeuvre personnelle, donc oui, ils vous font revenir toutes les semaines, pour rien. Certains n’ont pas envie de voir qu’ils ne servent à rien,, alors ils font du zèle, et puis ça leur passe, ils viennent faire leurs heures pour pouvoir bouffer ! figurez-vous que j’ai parlé avec eux !! que je me suis interrogée sur l’inanité de leurs services ; ils ne sont que des flics qui font remplir des fiches ; et ils le savent ! ils passent parfois une ou deux adresses, des fois que vous auriez envie d’aller dans un atelier d’écriture.


  • alinea alinea 5 décembre 2015 19:51

    J’ai vécu à plusieurs périodes de ma vie l’assistanat ; je n’y ai vécu aucune violence mais une immense humiliation ; elle m’était probablement due. Nous sommes des chiffres, des ombres, mais je suppose que le fait que je sois sur-diplômée m’ a épargnée bien des tons condescendants.
    En revanche, ça et là, j’ai croisé des gens vraiment bien, visiblement politisés.
    Néanmoins, je suis de loin en loin, les « obligations » des chômeurs amis, ou des assistés, et je dois dire qu’effectivement c’est une véritable pression, car il faut savoir qu’en face de soi, on a des gens, allez, incompétents et impuissants de toutes façons mais qui exigent vos visites régulières et font semblant de comprendre quelque chose à vos problèmes.
    Des tas de choses à raconter, la CMU qui décide de ne plus envoyer les papiers de réinscription - à vous de deviner que vous devez les demander, au remplissage des « cases » des dossiers, à la va comme j’te pousse, visiblement, ces gens-là savent qu’ils ne servent à rien !
    C’est une véritable interrogation que leur métier !
    Néanmoins, je pense que dans nos campagnes, il n’y a pas de quoi fuir ! En ville, ce doit être une toute autre histoire...


    • Aristide Aristide 5 décembre 2015 22:21

      @alinea

       incompétents et impuissants de toutes façons mais qui exigent vos visites régulières et font semblant de comprendre quelque chose à vos problèmes.
       ces gens-là savent qu’ils ne servent à rien !


      Un résumé de ce que l’on appelle une insulte à des employés qui effectuent leur boulot avec la plus grande conscience professionnelle pour la qusi totalité d’entre eux

      Assez savoureux de voir se plaindre qu’il faut remplir les cases des formulaires et suivre les demandes que l’on fait ...

      C’est affligeant de voir à quel point vous poussez la médisance envers des employés qui sont dans leur quasi totalité conscient de leur responsabilité. Vraiment indécrottable.



    • alinea alinea 5 décembre 2015 22:30

      @Aristide
      Mon petit : ces gens-là sont moins cons que vous, ils savent bien qu’ils ne vont pas « caser » tous ces gens,ni changer l’injustice sociale, ni créer des emplois !
      Pauvre pomme qui fait semblant de tomber de l’armoire ! et qui repère le petit bout de phrase qui pourrait être ambigu dans mon texte !
      Rien à se mettre sous la dent ce soir ?


  • soi même 5 décembre 2015 20:47

    c’est vrai le ménage fait aussi bien par Sarkozy où hollande laisse non seulement à désiré , mais à aussi la fâcheuse habitude ni fait ni à faire.

    Et pourquoi, c’est simple à comprendre, c’est qui gouverne, la politique où a finance ?


  • HELIOS HELIOS 5 décembre 2015 20:52

    sans entrer dans un débat inutile, s’il y avait une grande reforme a faire dans nos institutions, et je l’ai déjà indiqué ça et là lors d’autres discussions, ce serait une reforme de la democratie au sens large.


    Dans le plein exercice de la démocratie, il y a évidement l’exercice du pouvoir, représentatif en général et toute l’architecture que nous connaissons a laquelle il faut impérativement apporter les ajustements qui s’imposent...
    Mais il ne faut pas oublier sur quoi repose un systeme quel qu’il soite en particulier sur les obligations regaliennes mais aussi sur une organisation de l’etat, avec ses serviteurs qui sont actuellement « hors sol ».

    Je ne discuterai pas de la répartition des finalités entre un secteur privé et un secteur public, c’est le dada de Spartacus, je souhaiterai que l’administration, terme générique qui englobe tous les services assures par l’etat, soient soumis a des controles et des remises en causes regulierement et les responsables désignés soient impliqués jusque dans leur appartenance même a la fonction publique.
    Cela n’exclu pas les mécanismes privés a qui l’etat a délégué les services qu’il pourrait assurer.

  • exocet exocet 5 décembre 2015 22:52

    In rapport 2013 de l’OCDE :
    ...en France, les 20% de ménages les plus pauvres reçoivent 17% des aides sociales versées...

    17%, pas 77%, et encore, eux ils doivent dire s’il vous plait et merci à l’agent de la CAF, ou bien à la commission d’attribution du RSA, et attendre un, deux, trois mois son bon vouloir, vous pouvez les uns et les autres argumenter jusqu’à plus soif, tout le reste c’est du vent, du parfait vent, des pets.

    Surtout venant de certains qui ne sont pas pauvres et qui, eux, perçoivent sans difficultés des prestations sociales....familiales par exemple.


  • bakerstreet bakerstreet 6 décembre 2015 02:29

    D’abord, il faudrait créer un revenu maximum. Ca permettait de créer une société non pas d’assistance, mais de justice, de solidarité. C’est tout de même le principe de notre slogan républicain non ! Tout est lié en ce monde : Violence injustice, culture pollution. Je sais on va me dire que je suis un rêveur, comme disait John Lennon. Qu’importe, s’il n’y avait pas eu des hommes pour rêver, on en serait encore à l’esclavage. Justement me direz vous, on y est encore. D’accord mais on risque d’êtresanctionné par l’arbitre bientôt.

     La terre crève nous dit on de nos conneries de pharaon des lotissements. 

    • soi même 6 décembre 2015 13:14

      @bakerstreet, il y a rien à crée en réalité, c’est innové dans des nouveaux rapports sociaux.... !

      Ce qui manque en France et avec raison, la cogestion, que l’on maintien encore aujourd’hui à la lisère du social de la politique et de l’économie.

       


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