mercredi 15 octobre 2014 - par Layly Victor

Monsieur Hulot et le grand mensonge de la transition énergétique

Dans la nuit du 10 au 11 Octobre 2014, l’assemblée nationale fortement réduite a voté en catimini la loi de transition énergétique, du moins la seule partie de cette loi qui intéressait les écologistes politiques. On fera semblant, pour tromper l’opinion, de faire des débats, des aller retour avec le Sénat, mais ce qui était visé a été obtenu d’entrée. Un paragraphe stipule la réduction du nucléaire à 50 % de la production, contrairement à la promesse de plafonner sa production à 63.2 GWe. Un amendement a été déposé par le député Michel Sordi en vue de supprimer ce paragraphe. Cet amendement a été rejeté. Etaient présents, 35 députés. Les écologistes ont dormi dans la salle alors que les autres étaient partis pour la plupart. Résultats du vote : 11 voix pour l’amendement, 24 contre : terminé. Vive la démocratie ! Mamère a du pleurer de joie. En effet, tout le reste ne sera que de l’habillage, l’essentiel était ce paragraphe et le rejet de cet amendement.. La porte est ouverte à la « déconstruction » de la filière nucléaire française. On a pu remarquer l'indigence des arguments avancés par les promoteurs de la loi, confinant souvent à l'ignorance crasse ou au mensonge délibéré, par exemple sur le stockage de l'énergie qui serait "opérationnel". 

Le problème de la production et du partage de l’énergie est, avec l’explosion démographique et l’épuisement des ressources de la planète, le problème majeur qui conditionne l’avenir de l’humanité. Des études ont d’ailleurs montré que ces deux problèmes sont étroitement liés : dans les régions du monde où on est capable de fournir aux populations une énergie abondante et peu chère, ceci s’accompagne en général d’un ralentissement de la croissance démographique. C’est un enjeu crucial, non seulement pour la survie et l’indépendance d’une nation, d’une société, d’une civilisation, mais aussi pour l’humanité toute entière. C’est d’ailleurs un archétype majeur de la conscience collective. Les cinéastes de science fiction ne s’y trompent pas : les aventures spatiales qu’ils mettent en scène reposent toujours sur l’hypothèse sous-jacente d’une énergie pratiquement sans limite mise à disposition des héros. On n’y prend même pas garde, tellement nous sommes habitués à une facilité qui est l’héritage du travail acharné des scientifiques et ingénieurs tellement honnis par l’inénarrable Noël Mamère (ce dernier a une dent particulière contre les ingénieurs des mines, responsables du parc électronucléaire, du TGV, du programme spatial, d’Airbus, et autres abominations à son goût). On oublie aussi que cette facilité, qui a jusqu’à présent reposé sur les énergies fossiles, se paie au prix de guerres et de massacres permanents. Le seul pays au monde qui pourrait se dispenser de perpétrer ces massacres ou de participer à leur financement est la France, grâce à la vraie transition énergétique commencée il y a quarante ans avec le démarrage du programme électronucléaire français. Pourtant, les journalistes et les hommes politiques, tous partis confondus, mettent consciencieusement sous le boisseau cette question, à l’exception des incantations anti nucléaires des écologistes politiques, abondamment relayées par les désinformations télévisées.

Le système bancaire international qui, dans sa fuite en avant éperdue et ses efforts désespérés pour maintenir à tout prix les rendements à court terme, s’égare de bulle financière en bulle financière, met de gros espoirs dans l’énorme bulle que constituent les « énergies renouvelables » (en l’état actuel de leur développement). Il lui est impératif, en France et en Europe, de faire reculer l’industrie électronucléaire, car l’exemple éclatant de la réussite française dans ce domaine nuit à ses intérêts. Ses deux points d’appui sont l’idéologie de la classe politico-médiatique et l’activisme de certaines organisations bien connues au service des groupes pétroliers US. 

C’est ainsi que le parc électronucléaire français et la technologie nucléaire française, un des derniers fleurons de notre industrie qui fut l’une des plus brillantes et inventives du monde, sont fortement menacés, dans l’indifférence générale. Cette inconscience nationale proche de l’anesthésie est favorisée par l’invention du grand enfumage des « énergies renouvelables », thème que nous développons plus loin.

On va donc procéder, en catimini, au « débat parlementaire sur la transition énergétique », non sans avoir au préalable soigneusement miné le terrain. Le véritable objectif de ce débat n’est pas, loin s’en faut, la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère, dont tout le monde se moque éperdument (*), ou la diminution de notre dépendance au pétrole et aux pétroliers. Le véritable objectif est la liquidation sournoise du parc électronucléaire français. On fait donner le ténor médiatique Nicolas Hulot, prétendant « qu’on nous a menti sur le coût du nucléaire ». On ne passe dans la presse, y compris la presse réputée scientifique, que des papiers à charge contre le nucléaire, souvent avec des arguments d'une grossière indigence, sans possibilité de répliquer. Même La Recherche se fend d’une étude rondement menée par une « sociologue des sciences » intitulée : « la méthode du nucléaire : le secret » (il va sans dire que, dans cette étude, pas un mot n’est consacré à la méthodologie scientifique et technique, l’auteure en serait bien incapable). Sans compter la Duflot et ses « centaines de milliers de morts » post-Fukushima (**) ou la Rivasi, reine incontestée de la manipulation des chiffres (affaire du Becquerel par mètre cube au dessus de Paris (***) ou de la terrible contamination du Rhône). Nos journaux et nos médias regorgent de déclarations péremptoires et définitives de ténors politico-écologistes qui ne se soucient jamais d'exactitude dans leurs propos, et qui souvent même ne se soucient pas de la moindre vérification. On exhibe aussi pour faire bonne mesure, quelques scientifiques de renom, s’aventurant à la hâte loin de leur champ habituel de recherche (comme ce pauvre Jean-Louis Basdevant, grand spécialiste de théorie quantique des champs), ce qui les conduit à proférer des bêtises indignes de leur immense talent. Ce bombardement médiatique permanent (que les militaires nomment « préparation d’artillerie ») vise à faire pression sur les décideurs politiques, sur le thème de « l’acceptabilité » par le public. Mais tout ce battage ne suffit pas car, en ces temps de chômage et de baisse de la production industrielle, le public sent bien que ce n’est peut-être pas le moment d’appauvrir encore plus notre économie. D’autant plus que le miracle allemand de l’énergie verte semble tourner au désastre et que le prix de l’électricité y est deux fois plus élevé qu’en France (voir plus loin). Alors, on choisit un autre angle d’attaque en soutenant que le coût du nucléaire est sous évalué, d’où les révélations de Monsieur Hulot (le client idéal, si vous êtes commerçant, celui qui exige de payer deux fois plus cher que le prix que vous demandez !). Pour faire bonne mesure, on se fend d’une « étude de l’IRSN » qui estime que le coût d’un accident nucléaire grave serait de 5000 milliards d’Euros (vous avez bien lu). Le jour même, les parlementaires écologistes exigent qu’EDF fasse une provision de ce montant. Si une telle mesure était appliquée, ce serait la fin d’EDF. Les ultra libéraux de Bruxelles et les pétroliers de Dallas ont du boire le champagne. Comme c’était quand même un peu gros, l’ASN (autorité de sûreté nucléaire, dont on serait en droit d’attendre une attitude impartiale) a ramené le chiffre à 1000 milliards d’Euros, ce qui n’est quand même pas mal. Messieurs les experts, on aurait pu faire une estimation enveloppe en se basant sur les conséquences de Tchernobyl, qui est l’accident le plus grave qu’on puisse imaginer. Au passage, vous savez très bien que l’accident de Tchernobyl, qui est un accident de réactivité, lié à ce type de réacteur et à des circonstances très particulières, ne peut pas se produire en France, où le type d’accident envisageable est un accident lié à un défaut de refroidissement, comme ce qui s’est passé à Fukushima. Il serait d’ailleurs intéressant, quand le temps écoulé sera suffisant, de faire un bilan complet des retombées, humaines et économiques, de Fukushima, et de le comparer aux retombées, humaines et économiques, liées aux activités des secteurs chimique et pétrolier (mais ça, c’est tabou, surtout les menaces que fait peser sur la santé des populations l’exploitation des terres rares indispensables aux IPOD et autres gadgets).

(*) Comme a dit Sigmar Gabriel (AFP 27/6/2014), le Vice Chancelier Allemand, Ministre compétent pour l'énergie : "On ne peut pas à la fois sortir en même temps du nucléaire et du charbon". En conséquence, les Allemands sortent du nucléaire et rentrent dans le charbon. Cette phrase était une réponse au patron de la société norvégienne Statoil, Helge Lund, qui avait dit : "Pour nous, il est difficile d'imaginer comment vous [les Allemands] allez remplir vos engagements de réduction d'émissions de CO2". La réponse de Sigmar Gabriel est limpide : les Allemands ne tiendront pas ces engagements.

(**) A ce jour, le nombre de décès imputables à l’accident nucléaire de Fukushima est égal à zéro. Les deux seules victimes dans la centrale, sont deux malheureux agents de Tepco noyés par le tsunami. Il faut attendre la suite, et surveiller l’évolution de la santé des personnes contaminées, mais nul doute que si la santé de l’une d’elles se détériorait, nous en serions informés en boucle. On fait sournoisement l’amalgame avec les nombreuses victimes du tsunami. Aujourd’hui même, un passionné annonce « des milliers de morts en Californie », suite à Fukushima. Un clérical de l’anti-nucléaire a même pondu cette perle : « dans soixante dix ans, un grand nombre des personnes présentes le jour de l’accident aura disparu ».

(***) Le Becquerel est une unité très petite (désintégration par seconde). Si on songe à l’immensité du nombre d’Avogadro, on conçoit qu’une infime quantité de matière radioactive produit une activité en Bq très grande. La CRIRAD joue sur ce fait avec mauvaise foi. Ainsi, dans les jours qui ont suivi Fukushima, on a annoncé un Bq par mètre cube au dessus de Paris, sans préciser ce que cela signifiait réellement. Cette concentration de radioactivité, non mesurable, était le résultat de simulations numériques du panache, couplées à des modèles de météo. Inquiétude des populations. Un cousin m’a appelé, pour savoir s’il devait laisser ses gosses jouer dehors. Je lui ai dit que le corps d’un individu de taille moyenne produit naturellement 8000 Becquerels (dont 4000 dus au carbone 14), ce qui met les choses en perspective. La CRIRAD est coutumière du fait : on annonce habilement des Bqs, sans jamais parler de la concentration en surface ou en volume. Si on vous annonce que quelques millions de Bq ont été accidentellement déversés dans le Rhône, tout le monde court aux abris alors que, en réalité, c’est totalement dérisoire.

Loin de nous l’idée de minimiser le risque lié aux accidents potentiels de réacteurs nucléaires. Il faut y travailler en permanence et ne jamais relâcher son effort pour les prévenir ou, dans le pire des cas, minimiser leurs conséquences. Ce que nous dénonçons, ce sont les affirmations hystériques et non argumentées de cléricaux qui ont pour but de fausser l’appréciation de décideurs politiques qui doivent faire la balance entre les bénéfices et les risques, et l’appréciation du public (comme la rumeur des cancers de la tyroïde en Provence suite à Tchernobyl, démentie maintes fois par les études médicales, mais toujours vivace). 

 

Monsieur Hulot et la fermeture de la centrale de Fessenheim

C’était une promesse phare de la campagne de Monsieur Hollande. Fukushima est arrivé à point nommé pour faire monter la pression. On a envisagé des séismes démentiels dans la région du Rhin. Il se trouve que les centrales nucléaires sont très bien protégées contre les séismes, et les réacteurs de Fukushima n’ont pas été endommagés par ce séisme qui a été l’un des plus violents de l’histoire du Japon. C’est le black-out électrique suivi de la submersion des générateurs de secours qui a causé l’accident. On a donc envisagé un tsunami dans la vallée du Rhin. C’est là que le physicien des hautes énergies Jean-Louis Basdevant s’y est mis. Il est triste pour l’auteur de penser que le jeune chercheur plein d’avenir qu’il a connu autrefois ait pu être recruté par la presse parisienne et les beaux esprits de la place des Vosges pour aider à tenir une promesse de campagne du président, au mépris de toute logique économique et technique. Mais ce n’était pas trop crédible. Alors, on a inventé l’histoire du coût réel, sur le thème « on nous a menti ». En Mai 2013, le journal « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » met en première page une photo du grand physicien des particules Jean-Marie Brom, avec le titre en gros caractères « pourquoi il faut fermer Fessenheim ». C’est présenté comme une tribune. Il est assez frappant de voir comment, dans un pays où on n’a que mépris pour les scientifiques, il n’est que de voir leur statut et leur salaire, on va en chercher un de temps en temps, comme caution (en plus, la physique des hautes énergies, alias physique des particules, c’est tellement inaccessible, sauf à faire de très longues années d’études, que ça fait autorité) : c’est une dernière révérence au vieux monde disparu et à l’autorité académique. De même, dans un pays où on est en train de détruire de fond en comble l’enseignement des mathématiques, on n’hésite pas à mettre en avant le grand mathématicien Cédric Villani, directeur de L’Institut Henri Poincaré, pour une élection municipale.

Donc, les rédacteurs du papier de Jean-Marie Brom mettent l’accent sur l’histoire du coût réel. Dans leur précipitation, ou par paresse, ils s’emmêlent un peu les crayons. Ainsi, il est dit, comme preuve du « mensonge », que le tiers de la production est envoyé en Suisse et le tiers en Allemagne. Ils ont oublié de vérifier que la Suisse et l’Allemagne participent pour un tiers chacune au financement et à l’exploitation de cette centrale. Je décide donc de rédiger une réfutation et prends contact avec la rédaction de DNA pour demander à exercer un droit de réponse. Il m’est rétorqué que les tribunes de DNA sont réservées aux Alsaciens. « Bon, mais si c’est un syndicaliste de Fessenheim qui vous envoie le papier ? ». Réponse : « Monsieur, tout le monde sait en Alsace que l’arrêt de cette centrale, c’est purement politique ».

Mais les choses ne sont pas si simples. La folie de « l’énergie verte » allemande met en danger la stabilité du réseau électrique de cette région, qui est au cœur de l’Europe (voir les chiffres plus loin). Contrairement aux affirmations de l’idéologue Delphine Batho, la centrale de Fessenheim est un élément important de la sécurisation de ce réseau. Or, il faut tenir coûte que coûte les promesses du Président. On s’est donc rabattu sur la centrale du Bugey (les risques sismiques et les risques de tsunami dans cette région sont bien connus). L’ASN, toute honte bue, a envisagé d’organiser un « vote citoyen ». Ce genre d’exercice de démocratie participative ne sera bientôt plus nécessaire, puisqu’une loi votée en catimini donnera au Président le droit de fermer une centrale en passant par dessus l’avis de l’opérateur EDF. A l’issue de sombres tractations politico-techniques c’est, aux dernières nouvelles, un réacteur de la centrale de Flamanville qui serait sacrifié sur l’autel de la politique politicienne.

En ces temps sombres de chômage et de pauvreté, ce gaspillage délibéré fait mauvaise impression. Alors, finies les tribunes libres de mathématiciens et physiciens. On fait donner un vrai poids lourd médiatique, l’homme qui a consacré sa vie à la sauvegarde de la planète, une des personnalités préférées des français (et des pétroliers) : Monsieur Hulot lui-même !

 

Réfutation de Monsieur Hulot

Il faut à tout prix justifier l’énorme gaspillage que représentera la fermeture anticipée de réacteurs en état de fonctionner. La limite de 40 ans est une limite qui avait été fixée par la NRC américaine au début du programme Westinghouse, dans les années 1970, en l’absence de retour d’expérience sur la tenue à l’irradiation des matériaux de structure. Depuis, la NRC a repoussé cette limite à 60 ans mais en France, on fait semblant de ne pas le savoir. Or, sur 58 réacteurs en activité, 33 sont des REP 900 MWe (méga Watts électriques), ceux de la première génération, qui vont arriver à la visite décennale des 40 ans. L’autorisation de prolongation est du ressort de l’ASN, qui va très probablement imposer des conditions draconiennes et des travaux (*) la rendant pratiquement impossible. Ce sera un gaspillage monstrueux de l’argent public.

D’autre part, le coût élevé des EnR, malgré les lourdes subventions, et leur impact environnemental désastreux, risquent de les rendre très impopulaires. Le coût du kWh en Allemagne est deux fois plus élevé qu’en France.

Pour ces raisons, l’argumentation choisie par les cléricaux de l’anti nucléaire tourne autour du « coût réel ». Le mage du col d’Eze (des mauvaises langues disent qu’il aurait tenté de faire financer sa villa par le conseil général des Alpes Maritimes, et qu’il se rendrait à sa propriété prés de Banon en hélicoptère-sans doute en mission de défense de la planète, mais ceci ne nous regarde pas) déclare qu’on nous a menti, car « le coût du démantèlement du parc électronucléaire s’élèverait à plusieurs centaines de milliards d’euros ». Sur ce point, Monsieur Hulot, votre assertion est crédible, mais faisons nos comptes précisément.

Le coût de construction d’un réacteur type REP 900 est de quelques milliards d’Euros. Par exemple, le coût du réacteur EPR de Flamanville (1500 MWe) est évalué à 8 milliards d’Euros. Il faut dire que le retard, déjà de quatre ans, en grande partie du au « freinage » organisé par l’ASN, se paie cher en indemnités.

Le coût du démantèlement de la centrale de Fessenheim, qui comporte deux REP 900, est évalué à 5 milliards d’Euros (chiffre officiel). Comme nous avons 58 réacteurs en fonction, le chiffre de 145 milliards d’Euros est plausible (et pas plusieurs centaines de milliards). On arrive donc à un coût pour un REP 900, construction plus démantèlement, dans une fourchette entre 7 et 10 milliards d’Euros (bien moins que le coût annuel de la délinquance, vous en conviendrez).

EDF facture le kWh à environ 14 centimes, taxes comprises (hors TVA). Il faut remarquer que, sur ces 14 centimes, il y a l’énorme taxe de 2 centimes de la CSPE, qui est la taxe destinée à financer la recherche sur les EnR (royal !). Il faut également déduire le prix de l’acheminement. Disons que la part du coût liée à la production est de l’ordre de 10 centimes. Dois-je vous rappeler que, dans cette somme, la provision pour le démantèlement est comprise ? (provision qui est sauvegardée par des investissements).

Un REP 900 qui fonctionne pendant 40 ans avec un facteur de charge de 75% (il faut déduire du temps de fonctionnement les arrêts liés à l’équilibre du réseau, les arrêts pour rechargement du combustible et les arrêts pour inspection), soit 6570 heures par an, produit une énergie égale à 5.913 milliards de kWh en un an, donc au total 236.52 milliards de kWh. Ceci donne un revenu de 24 milliards d’Euros 2014 (déduction faite des taxes diverses et de l’acheminement). Encore faut-il souligner que, comme nous l’avons dit, cette limite de 40ans est quelque peu arbitraire et a été révisée à la hausse par les Etats Unis. Il reste donc au minimum un bénéfice de 14 milliards d’Euros par réacteur REP 900. Si on admet qu’EDF n’a pas pour vocation de faire d’excédents financiers, ce revenu est réparti en provisions, achat de combustible, frais de fonctionnement et de maintenance, inspections, formation et rémunérations des équipes de conduite. A cela s’ajoute le coût des études de recherche et développement et le coût des études de sûreté et de la recherche en sûreté, qui sont répartis sur l’ensemble des réacteurs du parc.

On pourrait soupçonner EDF, pour des raisons difficiles à comprendre, de se voler délibérément, mais en aucun cas une éventuelle discussion sur les coûts de construction et de démantèlement, qui sont des chiffres officiels, ne pourrait justifier l’écart d’un facteur deux à trois (on parle d’un facteur six en Allemagne) avec le prix des EnR. En réalité, cet écart est dû au fait que ce sont principalement les énergies du charbon et du gaz. Que dire des quelques dizaines de milliards d’Euros que l’on s’apprête à jeter par la fenêtre sur la durée de vie des réacteurs du parc 900 MWe pour satisfaire les fanatiques religieux et leurs associés électoraux ?

Monsieur Hulot, il faudrait demander à vos conseillers en communication de travailler plus sérieusement. Ceci dit, vous n’avez pas besoin d’être sérieux, puisque la complaisance des médias vous est acquise, et qu’aucun journaliste ne vous demandera jamais de comptes.

(*) Le réacteur OSIRIS, implanté à Saclay, est un réacteur d’irradiation, c'est-à-dire que c’est un petit réacteur qui n’a pas pour objectif de fournir de la puissance. Son rôle est de fournir un flux de neutrons, ce qui permet d’étudier la tenue mécanique des matériaux sous irradiation, et ainsi de prévoir leur comportement au cours de la vie d’un réacteur. Il permet aussi de prédire le taux de combustion (burn-up) que l’on peut atteindre avec un combustible nucléaire nouveau. Ce type de réacteur est donc un outil indispensable pour le développement de toute nouvelle filière nucléaire. Une autre fonction, importante pour la médecine, est la production d’isotopes. OSIRIS est un des six réacteurs dans le monde qui produisent du Technicium99m, utilisé en scintigraphie. Il devait être remplacé en 2015 par le Réacteur Jules Horowitz (RJH) en construction à Cadarache. Il se trouve que le chantier du RJH, grâce aux bons soins des prêtres de l’ASN et à la restriction des budgets, est en train de prendre un an de retard chaque année, et nul ne sait quand il sera achevé. Le CEA a donc demandé une prolongation d’OSIRIS au-delà de 2015. Mais les prêtres de l’ASN n’accorderont cette autorisation que sous réserve de travaux du niveau requis pour un réacteur de puissance : dôme en béton capable de résister à la chute d’un avion, etc. Ce réacteur est donc condamné, et il va être arrêté en 2015. Nous n’aurons plus d’outil de développement et plus de production de radio isotopes pour la scintigraphie.

 

Le grand enfumage des énergies renouvelables

L’électricité est le moyen le plus commode et le plus rentable pour transporter de l’énergie. C’est ce qui a permis le développement des grands centres urbains, avec leurs réseaux complexes de transport des personnes et des biens, tout en réduisant la pollution par rapport aux temps anciens de la révolution

industrielle. Il n’est pas raisonnable de penser que, à moins d’un bouleversement majeur de la société, il soit possible de renoncer au confort et à la puissance industrielle que ce vecteur d’énergie procure. Le grand mensonge est de prétendre que les EnR (énergies renouvelables) sont en mesure dans l’immédiat de répondre à cette demande en prenant le relais des énergies fossiles et du nucléaire. Ce n’est pas, comme l’affirment leurs aficionados, parce que les pouvoirs publics ne dépouillent pas assez vite le nucléaire. C’est pour des raisons techniques. On rétorquera que beaucoup de pays d’un niveau de vie comparable à celui de la France n’ont pas de parc nucléaire. En fait, parmi eux, la France est le pays ayant le ciel le moins pollué, le seul qui ne dépende pas du charbon (directement ou indirectement, par production d’électricité délocalisée en Pologne), celui qui est le moins dépendant du pétrole, et un de ceux où le prix de l’électricité est le moins élevé.

 

Il ne s’agit pas de nier l’intérêt évident des EnR dans certains secteurs, comme le chauffage domestique. Ce qu’il faut combattre, c’est l’utilisation des EnR comme monnaie d’échange politique pour la conquête du pouvoir, avec des promesses inconsidérées, ou comme support à une nouvelle bulle financière.

Les promoteurs des EnR parlent habilement d’énergie, jamais de puissance. Or c’est la puissance qui compte. Un réseau électrique interconnecté doit être en permanence à l’équilibre, c'est-à-dire que la puissance produite doit être égale, à chaque instant, à la puissance consommée, avec des délais d’adaptation très courts. C’est tout l’art des techniciens en charge du réseau de veiller à cet équilibre, qu’ils assurent par différents moyens (prédiction, modification de la fréquence, démarrage d’unités, relèvement de l’eau des barrages ou turbinage), mais ceci a des limites et ils doivent disposer d’un socle de puissance minimal. Le problème que posent les EnR, c’est leur intermittence fondamentale. Ceci ne pose pas trop de problème si leur contribution à la puissance totale est faible.

Mais examinons ce que nous appelons « la folie verte allemande ». Il est prévu d’implanter en mer du Nord une puissance éolienne de 32 GWe (gigawatts électriques). Pour donner une idée de l’énormité de ce chiffre, le record de puissance consommée en France, c’était au cours d’une soirée d’un mois de Décembre particulièrement froid, a été de 92 GWe ! Dans ces conditions, si vous ne tenez pas le réseau, c’est le black-out, c'est-à-dire la panne générale et, de par l’interconnexion du réseau, une panne étendue à toute l’Europe. On voit donc le risque que l’Allemagne court avec cette énorme puissance intermittente. On comprend pourquoi les allemands ont vivement conseillé à leurs sous fifres français de fermer Flamanville plutôt que Fessenheim. 

Il est donc indispensable, pour contrôler cette intermittence, de construire, pour tout champ d’éoliennes, des centrales thermiques (fuel ou charbon) d’une puissance comparable à la puissance crête. Ceci, les politiques et les journalistes ne le disent jamais. En fait, développer les EnR et réduire la part du nucléaire, c’est augmenter la proportion d’énergie d’origine fossile dans le mix, puisque seulement 20 % de l’énergie nominale sera en réalité de l’éolien. Merci Monsieur Hulot !

De plus, à l’inverse, il est nécessaire d’évacuer la surproduction par rapport à l’équilibre du réseau. L’Allemagne prévoit de tirer du Nord au Sud de l’Allemagne en parallèle quatre lignes à haute tension pour un coût estimé de 60 milliards d’Euros ! Il faudrait que Monsieur Hulot se penche sur ce problème. Est-ce que l’Allemagne n’aurait pas tendance à sous estimer le prix de son courant électrique, déjà deux fois plus élevé qu’en France ?

On a vite compris que, en dehors des chauffe-eau et autres chauffages domestiques, le problème de la puissance intermittente est une limitation très contraignante. Pour l’instant, on ne sait toujours pas stocker l’énergie électrique, sauf de façon limitée dans des batteries. Les fabricants de panneaux solaires ne s’y trompent pas, qui parlent exclusivement d’énergie calorifique. Or, l’énergie électrique est une forme plus noble que la chaleur, facilement transportable et rapidement mobilisable. Elle est la force motrice principale et incontournable des sociétés industrielles surpeuplées. On envisage, quand on aura résolu techniquement ce problème de stockage, d’avoir des zones immenses de panneaux photovoltaïques dans les contrées désertiques de la planète. L’énergie sera stockée et redistribuée. Ceci suscitera probablement de nouveaux conflits, de nouveaux djihads, une nouvelle activité intense des services secrets et des forces spéciales (il semble que ceux là auront toujours du travail), peut-être des bombardements de l’OTAN.

Une des pistes pour le stockage de l’énergie électrique est la filière hydrogène (électrolyse), par exemple solaire→ électricité→ hydrogène→ méthanisation→ transport →chauffage ou électricité ou cogénération. Pour l’instant, les rendements envisagés sont très faibles, et on ne pense pas que cette filière soit au point avant trente ou quarante ans.

En conclusion, les énergies renouvelables qu’on veut nous vendre sont en réalité issues du gaz et du charbon (ou des huiles de roche). La soit disant « transition énergétique » est un immense bluff monté au profit de capitaux bénéficiant d’effets d’aubaine et au profit de montages électoraux. La grande confusion qui règne, entretenue avec maestria par la grande manipulatrice du Poitou, tient au fait que personne n’a le courage de présenter la seule alternative : ou bien on abandonne le climat et on repart sur les combustibles fossiles, ou bien on a recours au nucléaire avec les risques que ce choix implique. Il faut reconnaître que nos voisins allemands ont le courage de faire clairement le premier choix (alors que nous Français, nous sommes toujours dans la lâcheté et le flou).

Quelques données utiles

1 MWe (mégawatt électrique) est une puissance d’un mégawatt sous forme électrique, à ne pas confondre avec la puissance thermique (MWth). Par exemple, le rendement de conversion étant d’environ 30% (partie non nucléaire d’un réacteur), un réacteur de 900 MWe correspond à une puissance de la chaudière nucléaire de 2700 MW thermiques (la puissance transmise aux lignes secondaires).

Puissance spécifique d’un panneau photovoltaïque

Le flux d’énergie solaire est, au niveau du sol et sans tenir compte de l’atmosphère, égal à 1367 W/m2 (Watts par mètre carré). C’est un flux théorique obtenu en considérant le rayonnement solaire comme un rayonnement de corps noir à 5700 degrés Kelvin, et par un simple calcul géométrique d’angle solide. Ce flux est établi pour une surface perpendiculaire à l’axe terre-soleil et une distance de 150 millions de km. L’atmosphère réfléchit directement 6% du rayonnement incident, en absorbe 19%, et 20% sont réfléchis par les nuages. Donc, la transmission directe est de 55 %. Ensuite, 4% sont réfléchis par la surface du sol, principalement dans l’infra rouge, ce qui permet d’en rediriger une partie de l’atmosphère vers le sol : c’est l’effet de serre. Ces données dépendent évidemment de la latitude, et de la saison.

On a donc, au niveau du sol, un flux théorique de 752 W/m2 (à l’équateur, à l’équinoxe, à midi). Le rendement de conversion en électricité est compris entre 10% et 20% (20% est le rendement maximum obtenu pour des cellules qui sont du domaine de la recherche). On a donc une puissance crête spécifique qui est au grand maximum de150 W/m2. Prenons l’exemple d’une tranche de deux réacteurs de 1300 MWe (ceux de la génération actuelle), qui représentent une implantation au sol équivalente à une zone commerciale comme on en voit en périphérie des villes, donc 2600 MWe. On voit que cette puissance est équivalente à, au grand minimum, 17.3 millions de panneaux de 1 m2, ce qui est la taille standard (sans parler du taux de disponibilité qui est de 75% pour le nucléaire). On comprend pourquoi on parle de champs photovoltaïques dans les déserts ! Malgré cette absurdité, quelques maires, par idéologie ou opportunisme électoral, ou pour attirer sur leur commune la pluie de subventions, gaspillent des terres agricoles pour construire des « fermes solaires » hideuses, inaugurées à coup de beaux discours sur la planète et de banquets républicains.

Cas des éoliennes

Il y a une loi que personne ne peut contredire, c’est que, quel que soit le niveau de développement technique, la puissance d’une éolienne varie comme le cube de la vitesse du vent. C’est une loi de la mécanique des fluides. Si la vitesse du vent est réduite d’un facteur deux, la puissance est réduite d’un facteur huit. C’est donc une énergie éminemment intermittente. Comme on ne peut la stocker, ce qui compte, c’est la puissance, que l’on doit maintenir 80 % du temps par transfert sur le réseau ou par appel au thermique (même en Poitou-Charentes, n’en déplaise à Madame Royal). La puissance crête est 2 MWe (3MWe pour les plus récentes). Reprenons l’exemple de la tranche de deux réacteurs de 1300 MWe, qui correspond à l’emprise au sol d’une zone commerciale. Cette puissance équivaut à celle de 1300 éoliennes en puissance crête. Compte tenu de l’espacement minimal entre éoliennes qui est de 300 mètres, le champ d’éoliennes couvrira une surface de 1100 hectares. Le pêcheur de la baie de Saint Brieuc qui contemplera, médusé, ce spectacle, aura du mal à l’avaler, sauf si on arrive à le convaincre que sa facture d’électricité devrait lui coûter trois fois plus cher (à cause du nucléaire, bien sûr).

La déconstruction en marche

La destruction de la France, dont l’affaire du nucléaire n’est qu’une bataille parmi d’autres, se poursuit, à la grande joie des prêtres gaucho-écolos. Pour être politiquement correct, il convient d’employer le terme de « déconstruction », ce chef d’œuvre de novlangue inventé par le philosophe Derrida. Ce qui est encore pire, dans le débat actuel au parlement, c’est l’hypocrisie du plafonnement du nucléaire à 63.2 GWe (même ceci est désormais abandonné). En réalité, l’arrêt du développement de la filière est synonyme de condamnation. En effet, pour compenser l’arrêt définitif des réacteurs de 900 MWe (mégawatts électriques), prévisible d’ici dix ans, il faudrait mettre en chantier un réacteur EPR chaque année, et nous sommes loin du compte : l’unique réacteur EPR en construction à Flamanville accuse un retard considérable, principalement à cause d’obstacles sournois et malveillants disposés en permanence par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). Nous avons vendu, entre autres, deux EPR à la Chine et deux EPR, avec option de deux supplémentaires, à la Grande Bretagne, mais nous n’arrivons pas à terminer le nôtre ! Par comparaison, les Chinois qui ont commencé la construction il y a deux ans de deux réacteurs EPR vendus par AREVA (avec l’aide d’ingénieurs français, donc ce n’est pas un problème de compétence) ont déjà pratiquement terminé. C’est donc un sabotage technico-idéologique délibéré, alors que le nucléaire est en train de redémarrer partout dans le monde. Il est certain que, tôt ou tard, quand l’Allemagne sera revenue de sa folie verte, on va repartir en Europe ou en France, et on construira des réacteurs Américains, Russes, Chinois, Coréens ou Japonais, alors que nous avions une telle maîtrise ! Certains fanatiques s’en réjouissent déjà. On a vu sur les réseaux sociaux des manifestations de joie en apprenant que les Etats Unis ont raflé en Chine un marché contre AREVA, ou en apprenant les difficultés financières de cette société. Pour en remettre une couche, l’Autriche a déposé une plainte devant la commission européenne pour la vente des deux EPR à la Grande Bretagne par EDF (aucun mouvement de la presse française). 

La véritable transition énergétique, les réacteurs à neutrons rapides et l’agonie de Super Phénix

L’utilisation intelligente et rationnelle des ressources en Uranium passe par le développement complémentaire des réacteurs à neutrons rapides (RNR). Ces derniers permettent de rentabiliser considérablement le cycle du combustible, d’éliminer une partie des déchets (en brûlant les transuraniens), et d’augmenter les ressources disponibles d’un facteur 60 à 80 (chiffre officiel) ! Les neutrons rapides sont des neutrons issus des réactions de fission qui ne sont pas « thermalisés » à la température du combustible. Les neutrons thermiques sont capables de fissionner l’Uranium 235, mais celui-ci est très peu abondant dans la nature (0.7 %). C’est pourquoi on doit réaliser un enrichissement isotopique à 3.5 % (de l’Uranium total) avant de l’incorporer dans la matrice combustible. Les neutrons rapides sont capables de fissionner des noyaux de Plutonium 239, qui est produit dans les réacteurs (le Plutonium n’existe pas à l’état naturel). Dans les RNR, une partie du flux de neutrons rapides est capturée par les noyaux de l’Uranium 238 qui est disposé dans la couverture autour du cœur. L’Uranium238 est très abondant dans la nature (99.27 %) mais, dans le nucléaire classique, il n’est qu’un composant inerte. La capture de neutrons par les noyaux d’Uranium 238 conduit, par deux transitions β-, à la production de Plutonium 239. Celui-ci est extrait du combustible usagé au cours du processus de retraitement, et il est ensuite incorporé dans un nouveau combustible (oxyde mixte). C’est pourquoi on emploie le terme de « réacteur surgénérateur ». Le cycle complet exige donc de disposer d’une usine de retraitement. C’est ce qu’avaient anticipé les concepteurs du parc électronucléaire français, en construisant l’usine de retraitement de La Hague, qui est unique au monde. Avec l’usine d’enrichissement Eurodif du Tricastin, on avait un ensemble cohérent et autonome (on a beaucoup critiqué Eurodif qui utilisait la diffusion en phase gaz mais, à l’époque, les centrifugeuses n’étaient pas au point). Cette remarquable conception d’ensemble est liée au fait que nous avions aux responsabilités des hommes courageux et compétents, comme André Giraud, et pas les misérables hommes politiques actuels.

Avec le cycle combiné réacteurs à neutrons thermiques-réacteurs à neutrons rapides, on estime que les réserves d’Uranium suffiraient pour 3000 ans de consommation d’énergie de la population de toute la planète. La seule vraie transition énergétique dans un futur proche.

Le point faible des RNR est que, à cause de la très grande densité de puissance (et pour ne pas ralentir les neutrons), on doit utiliser comme caloporteur (fluide de refroidissement) du sodium fondu, ce qui soulève des problèmes techniques et des problèmes de sûreté (réaction sodium-eau) très difficiles. La construction d’un RNR de puissance par la France a été un exploit technique.

L’agonie de Super Phénix

Le RNR français de 1500 MWe Super-Phénix avait au moins trente ans d'avance. En effet, ce type de réacteur (réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium) est aujourd'hui considéré dans le monde comme le meilleur réacteur de la future génération IV (réacteurs répondant aux exigences d’économie du combustible, de sûreté, et de capacité à limiter les déchets). Le réacteur a été démarré en 1986, et saboté en permanence. Comme toute installation prototype, il a eu un début de parcours difficile, plusieurs pannes sur la boucle primaire de sodium demandant interventions et modifications. Il a très peu fonctionné à sa puissance nominale, le sabotage venant des autorisations de redémarrage accordées avec des délais excessifs, ce qui permettait à la propagande anti nucléaire de dire qu’il ne fonctionnait pas. En réalité, le réacteur de même conception à plus petite échelle Phénix (250 MWe ) a fonctionné pendant plus de trente ans sans un seul incident, ce qui démontre que la conception était correcte. Après avoir été bloqué arbitrairement pendant des années, Super Phénix a finalement été définitivement arrêté en 1998 par le gouvernement Jospin, comme cadeau de mariage à la Voynet, et avec la complicité de tous les partis de droite comme de gauche. De plus, des actes de brigandage se sont produits, dans le silence général : pour empêcher tout redémarrage, la cuve du réacteur a été volontairement endommagée. Ainsi, ce fleuron de la technologie française, qui a coûté à la nation 10 milliards d'Euros, a été transformé en une gigantesque poubelle, pour des raisons purement politiciennes. Rien ne fut épargné : sabotage de la machine, hémorragie des connaissances, dissolution des équipes, mise à la poubelle massive de documents qui représentaient le fruit d'investissements considérables de la nation. On peut considérer cette triste histoire comme de la haute trahison, ni plus ni moins. Nos amis Russes, qui travaillaient avec nous, ont continué dans cette technologie : ils ont fait diverger cet été le réacteur BN800 et se préparent à faire un malheur sur le marché international, alors que nous avons disparu corps et biens de cette filière.

L’auteur a écrit ces quelques lignes à la mémoire de tous ceux qui ont travaillé sur la filière RNR et dont beaucoup sont aujourd’hui dans l’autre monde. La nation reconnaissante continuera de cracher sur leurs tombes.

Pour parfaire la trahison, on a fait semblant de lancer récemment un nouveau projet de RNR, dénommé ASTRID, mais tout a été fait pour un étouffement dans l’œuf et un torpillage immédiat. Pour la classe politique, aucun gaspillage n’est un souci.

En guise de conclusion

Dans la nuit du 10 au 11 Octobre 2014, l’assemblée nationale fortement réduite a voté en catimini la loi de transition énergétique, du moins la seule partie de cette loi qui intéressait les écologistes politiques. On fera semblant, pour tromper l’opinion, de faire des débats, des aller retour avec le Sénat, mais ce qui était visé a été obtenu d’entrée. Un paragraphe stipule la réduction du nucléaire à 50 % de la production (approuvé, il va sans dire, par la majorité des français, manipulés par les médias), contrairement à la promesse de plafonner cette production à 63.2 GWe. Un amendement a été déposé par un député de droite pour supprimer ce paragraphe. Cet amendement a été rejeté. Etaient présents, 35 députés. Les écologistes ont dormi dans la salle alors que les autres étaient partis pour la plupart. Résultats du vote : 11 voix pour l’amendement, 24 contre : terminé. Vive la démocratie ! Mamère a du pleurer de joie. En effet, tout le reste ne sera que de l’habillage, l’essentiel était ce paragraphe et le rejet de cet amendement.

La porte est ouverte à la « déconstruction » de la filière nucléaire française. Sur les 58 réacteurs du parc, 33 sont des REP 900 qui vont arriver à la limite des 40 ans et qui, par les bons soins de l’ASN, ne seront pas prolongés. Les études et les développements vont péricliter. Tout va s’éteindre inexorablement. Dans quelques années, la folie verte va être confrontée à la réalité économique et sociale. Finies les simagrées de l'Allemagne qui prétend nous vendre de l'énergie électrique issue du renouvelable et qui, en réalité, vient du lignite, et les contorsions pitoyables de ceux qui font semblant d'y croire. Tous les experts de l’énergie pensent que le marché du nucléaire va repartir, mais la France en sera absente. En attendant, nous allons être placés encore plus sous la dépendance des importations d'énergie fossile.

Ainsi, une décision majeure pour l’avenir de notre pays a été prise dans la nuit, par 35 députés (24 contre 11), dans l’indifférence générale. C’est une honte pour la représentation nationale.

Supplément : La révolution énergétique.

Elle se produira un jour, c’est inscrit dans l’histoire. Ce sera la maîtrise de la fusion thermonucléaire contrôlée et la réalisation de matériaux supra conducteurs, mais personne ne sait à quelle époque ceci se produira. Est-ce à dire que l’humanité sera sauvée de ses maux ? Certes non. L’histoire nous apprend que, quels que soient les progrès techniques, l’obscurantisme et la cupidité trouvent toujours leur chemin.

  12 Octobre 2014 



90 réactions


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 octobre 2014 17:21

    Le monde n’est pas sérieux ! Plus les choses se compliquent et plus les responsables politiques contournent les vraies solutions.

    Ce HULOT EST HORS SUJET, il va juste rééditer son échec de Copenhague !


  • Alren Alren 15 octobre 2014 18:09
    Quel plaisir de lire cet article ! Tout y est vrai !
    La planète ne pourra jamais satisfaire en énergie renouvelable 10 milliards d’humains qui voudront demain disposer d’autant d’énergie que celle dont jouissent actuellement seulement les habitants les plus aisés (comprenant la plupart des Français).
    Les calculs d’espace nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes ridiculisent cette espérance.
    La raison profonde en est que les EnR sont diluées (du fait du mécanisme universel de l’entropie), à l’exception de la « houille blanche », l’énergie gravitationnelle des cours d’eau dont les capacités sont massivement exploitées déjà près des zones de grande population. 
    À l’inverse l’énergie nucléaire est la plus concentrée qui soit, révélée dans la célébrissime formule E=mc².
    Le problème du nucléaire fondé sur l’uranium est que la logique de la filière aboutit uax réacteurs à neutrons rapides et donc à la production massive de plutonium. Or c’est le matériau de base de la bombe A laquelle est « l’allumette » de la bombe H. 
    Compte-tenu des tensions entre les humains qui iront en s’aggravant avec la détérioration du climat et le manque d’eau, cette facilité, dans certaines régions du monde, à disposer de plutonium, risque d’entraîner des conflits nucléaires qui par effet boule de neige amènera à la destruction de la planète dans le pire cas ou, en cas de conflit plus limité, à une contamination radioactive dramatique du globe entier.
    La fusion nucléaire n’est pas pour demain, ni après demain. On parle d’abandonner ITER, pour absence de progrès vers les paramètres de fusion. Le confinement inertiel est une promesse qui semble se heurter à des phénomènes quantiques qui tiennent la filière en échec.
    La filière du thorium dans ce contexte difficile semble la plus raisonnable. J’aimerais bien avoir l’avis de l’auteur de l’article à ce sujet.


    • Layly Victor Layly Victor 16 octobre 2014 13:33

      Vous avez raison. La filière à neutrons rapides implique un risque de prolifération du plutonium, et il faudra que l’AIEA soit très efficace sur le contrôle des matières nucléaires. Cependant, une puissance mal intentionnée peut aussi récupérer du Plutonium à partir du combustible usagé, si elle a la technologie : ce sera simplement plus long. Je n’ai jamais ôté de mon esprit que le nucléaire implique des risques, mais quels seraient les risques liés à une pénurie mondiale d’énergie ? Je vous laisse imaginer !
      Vous avez aussi raison sur le fait que je n’ai pas parlé de la filière thorium-surgénérateur. C’est une filière dont le cycle est beaucoup plus compliqué et qui demande des stocks d’Uranium ou de Plutonium pour amorcer le cycle. Comme vous savez, les problèmes techniques sont nombreux, il y a plusieurs options, et la mise au point d’une filière industrielle n’est pas envisagée avant 2025. L’Inde est très impliquée.
      J’ai aussi parlé de la filière à neutrons rapides pour illustrer la forfaiture qu’a été le saccage de Super Phénix. On aurait pu le garder comme réacteur prototype ou comme incinérateur de déchets à vie longue, mais la furie intégriste en a voulu autrement.
      Au sujet de la fusion, j’en ai parlé pour illustrer le fait que le nucléaire n’est qu’une transition. La fusion ne présente pas de risque nucléaire ( les risques sont chimiques et liés au tritium) et produit très peu de déchets. Mais personne ne sait même actuellement si le design « tokomak » est le bon. Pour le confinement inertiel, j’ai travaillé autrefois dans ce domaine, et effectivement, on arrive à des densités de matière qui posent des problèmes de physique fondamentale. Je reste persuadé que la fusion aboutira un jour, mais quand ?
      Je suis d’accord avec votre suggestion de mettre en sommeil le programme « fusion » et de faire plus d’efforts sur les filières de génération IV.


    • lsga lsga 16 octobre 2014 13:40

      Les ingénieurs Areva qui ont convaincu TEPCO d’utiliser du Plutonium à Fukushima malgré les risques sismiques devraient être jugés et emprisonnés !


      L’irresponsabilité pénale des ingénieurs du nucléaire n’est pas acceptable !


    • JMBerniolles 16 octobre 2014 14:18

      Est ce que vous pouvez montrer que cela a posé un problème particulier ?


      Quel est le problème de brûler le Plutonium plutôt que de la stocker ?

      Encore une fois ce n’est pas le séisme pourtant au niveau du critère de sûreté, Ss, sur ce point qui a provoqué les accidents nucléaires à Fukushima Daiichi

  • Alain 15 octobre 2014 18:57

    Cet article est non intéressant, car pro-nucléaires et truffés de contre-vérités. L’auteur ne connait pas son sujet.

    Par exemple :
    « Le seul pays au monde qui pourrait se dispenser de perpétrer ces massacres ou de participer à leur financement est la France »
    N’y a t-il pas des guerres pour l’uranium, par exemple au Mali ?
    Areva ne fait-il pas du lobby pour extraire de l’uranium dans des parcs naturels protégés de l’Australie, mettant à mal des population d’aborigènes ?

    Autre exemple :
    "C’est ainsi que le parc électronucléaire français et la technologie nucléaire française, un des derniers fleurons de notre industrie qui fut l’une des plus brillantes et inventives du monde, sont fortement menacés"
    Fleuron de notre industrie ? Le nucléaire est soumis au lobbies les plus abscons. Voir les propos de 2 anciennes ministres de l’écologie qui se sont heurtézs de plein fouet à ces lobbies du nucléaire qui n’est pas à vraie dire un fleuron de notre industrie car......
    les technologies de nos centrales ne sont pas françaises, elles sont américaines pour la plupart (Westinghouse entre autres).
    L’EPR s’appuie notamment sur des partenariats avec des techniques allemandes et japonaises pour information.

    Bref, avant de parler, il faut se renseigner. Ou peut-être mieux regarder l’exemple allemand qui commence à fermer ces mines de charbon ou de lignite et qui exporte de l’électricité depuis déjà 2 ans vers... la France.

    Votre discours n’est décidément pas réaliste, manque cruellement d’esprit critique et s’affranchit inconsciemment ou consciemment de vérités établies.


    • JMBerniolles 16 octobre 2014 00:10

      Ce commentaire d’Alain est malheureusement typique de l’anti nucléaire formaté, arrogant et méprisant, sans aucun complexe dans ses affirmations qui révèlent, même au moins averti, une méconnaissance totale des choses qu’il affirme.

      * L’uranium se trouve au Niger et le Mali serait bien heureux d’en avoir.
      * pour l’instant bien heureusement il n’y a pas de guerre de l’uranium, les approvisionnements de la France sont très diversifiés ; Au Moyen Orient depuis des années il y a des millions de morts pour le pétrole et le gaz. Ce que cherchait Israël à Gaza c’était de mettre la main sur un important champ gazier marin au large de Gaza. Les Kurdes syriens gènent le passage du pétrole de Daesh et du Kurdistan irakien vers la Turquie, on va les massacrer... A l’heure actuelle la seule alternative au nucléaire est constituée par le gaz et le charbon.
      * Delphine Batho s’est faite virée par ses amis socialistes, parce qu’elle a perdu toute crédibilité en sortant des inepties telle que « la fermeture de Fessenheim n’aura aucun impact sur le réseau électrique ». Denis Baupin a étalé son incompétence méprisante lors du débat transition énergétique en disant notamment : M. Denis Baupin, rapporteur. Pourquoi voulez-vous payer pour fermer des centrales ? Il suffit d’éteindre. Cela ne coûte rien.//

      * L’EPR est de conception française, la part de Siemens partenaire d’Areva divorsé depuis est mineure, elle portait sur une partie du contrôle/commande. Les japonais en fait Toshiba/Westinghouse ont développé l’AP1000 qui est aussi un PWR ; Les parties essentielles d’un EPR : cuve, composants, combustibles sont fabriqués en France, tandis que les éoliennes et les panneaux PV sont importés de Chine. Les industries allemandes du domaine sont en train d’être mangées par les chinois.
      * L’exemple allemand est bien choisi ; cela fait 15 ans qu’ils doivent sortir complétement du nucléaire. Le nucléaire produit encore de 15 à 20% de l’électricité en Allemagne. Le reste est en majorité du au mauvais charbon et au gaz [c’est pour cette raison qu’ils ont des accords dans la coulisse avec Poutine notamment sur le gazoduc Northstream]. Le nucléaire en Allemagne sert aussi à la stabilisation du réseau. Le grand réacteur de Biblis a été adaptée pour cette fonction et c’est pour cette raison qu’ils ne sont pas près d’abandonner leur nucléaire. D’autant que l’Angleterre, la Pologne se mettent ou remettent au nucléaire ;
      * Avant le moratoire sur le nucléaire de 91 à 2006 , - sabotage de Super Phénix et arrêt de l’EPR, la France était largement exportatrice de courant. Aujourd’hui nous importons parfois, mais exportons aussi. L’Italie qui est sortie du nucléaire importe régulièrement de l’ordre de 15% de sa consommation électrique.

    • Alain 16 octobre 2014 08:08

      Encore une fois, tout comme l’auteur de l’article, on sent une profonde résistance des pro-nucléaires à détourner des réalités, à fausser des vérités, voire même à propager des mensonges.

      Je ne répondrais pas à tout, mais au moins à ceci :
      Si l’uranium ne se trouve pas au Mali mais bien au Niger, peut-être serait-il temps que tu comprennes ou que tu acceptes le fait que l’armée française est au Mali afin de sécuriser certains intérêts français au Niger justement. Mais si tu ne comprends pas çà, alors peut-être comprendras-tu que l’armée française mène aussi une guerre de l’uranium au Niger.

      La cuve des EPR française ? Depuis quand ? Au dernières nouvelles, elle était japonaise.

      Pour le reste, les autres commentaires sont largement suffisants pour se faire une idée des alternatives. La (F)Rance est trop enserrée dans son lobbie nucléaire (tout comme dans celui de l’automobile), il est grand temps qu’on en sorte !!!


    • JMBerniolles 16 octobre 2014 11:06

      En ce moment les pronucléaires comme vous dites qui sont surtout les défenseurs d’une industrie, un de nos derniers atouts, qui est attaquée, défendent aussi les intérêts de la France.


      La Loi sur la transition énergétique est en effet avant tout 
      * une loi de désindustrialisation, -on ampute le nucléaire tandis que l’éolien et le PV importent leurs matériels-, 

      * une loi qui favorise une bulle financière énorme, -plusieurs centaines de milliards d’euros- constituée sur les EnR éolien et photovoltaîque [un impact de +10% immédiat sur le coût du KWh, à travers la CSPE entre autres, a déjà été reconnu à l’assemblée nationale pour ces EnR qui ne produisent rien aujourd’hui et pas grand chose d’utile demain],

      * Une loi qui sous couvert d’économies d’énergie dont personne ne nie l’utilité, va imposer une réduction drastique de la consommation d’énergie, par l’augmentation des prix et même le délestage imposé que l’on évoque déjà, à travers des compteurs dits intelligents smart grids.
      Evidemment ce sont les couches défavorisées qui seront les plus touchées.

      La cuve d’un réacteur nucléaire est un élément vital, qui sur le REP et l’EPR ne se change pas.
      La durée de vie d’un REP est ainsi exactement celle de sa cuve primaire qui est soumise à des contraintes sous rayonnements. Avec deux problèmes principaux, la détérioration de son acier sous le bombardement neutronique et des problèmes de corrosion sous contraintes en milieu ionisant. D’où l’importance de la capacité technique du constructeur aciériste.
      Au passage on soulignera le fait que la durée de vie d’une cuve de REP (surveillée) peut aller au-delà de 60 ans de fonctionnement nominal. D’où la prolongation de vie de nos REP.
      En France l’aciériste est, avec une longue expérience de la métallurgie qui est une science complexe, Creusot Loire, puis Framatome, puis Areva.. qui a conçu et fourni la cuve primaire de Flamanville.

      Mais effectivement dans le cadre de la désindustrialisation de la France nous avons perdu notre sidérurgie en un coup de bourse, rachetée par Mittal qui veut simplement récupérer notre technologie... et s’en aller.

      Mais lorsque l’on construit un réacteur à l’étranger, EPR finlandais, EPR chinois, .. la fourniture de matériels peut être ouverte à des industriels étrangers sur la base d’un cahier des charges. Les japonais ont une très grande compétence en métallurgie. 
      Vous confondez donc avec l’EPR finlandais  Olkiluoto 3, où le maitre d’oeuvre est Areva  et où la cuve à été forgée au Japon, comme pour les EPR chinois.

      En lisant cet article, on peut comprendre rapidement que l’auteur sait de quoi il parle.
      Je pense que vous ne saisissez pas bien tout ce qui est en jeu avec ces attaques contre notre nucléaire qui ont fini par nous déqualifier dans le monde, alors qu’un grand marché commence à s’ouvrir. Même des pays qui ont du gaz et du pétrole, Russie en tête, Iran, Arabie saoudite.. se mettent au nucléaire. 



    • PELLEN PELLEN 17 octobre 2014 10:54

      « Bref, avant de parler, il faut se renseigner »... Non, avant de parler, il faut commencer par comprendre l’exposé de votre interlocuteur, ce qui n’est manifestement pas votre cas ! En accablant le nucléaire à l’aide de digressions oiseuses voire mensongères sur l’exploitation de cette filière industrielle, vous me faites penser au gamin qui donne des coups de pied dans les tibias de l’infirmière le vaccinant contre la polio, au prétexte que la piqure lui fait mal. Comme lui le concept très vague de la protection de sa vie, peu vous importe à vous les âpres modalités de la production d’une électricité abondante, à des coûts raisonnables, respectueuses de l’environnement et du bien vivre de la population, très exigente en compétences et en efforts collectifs. Dans la mesure où vous n’y connaissez que dalle, comme beaucoup de Français, vous vous foutez de tout ça et vous contentez d’exiger de la « république » et de la « démocratie » ce dont vous n’avez pas le moindre doute qu’elle vous doit, envers et contre tout : des kWh abondants et pas chers, ne provenant surtout pas d’un nucléaire dont Hulot vous a convaincu qu’il est le mal absolu.

      Mais, cher monsieur, vous n’ignorez sans doute pas que la république et la démocratie sont plus que jamais inféodés à la performance économique. Si vous êtes aussi convaincu que ça que vous pouvez vous garder à moindre frais de ce mal absolu, alors il vous faut acheter EXCLUSIVEMENT les kWh carbo éolo solaires tant prisés des Allemands. Pour ce faire, les pro nucléaires eux-mêmes seraient d’accord pour qu’on facture à son juste prix de revient de tels kWh à la seule communauté dont vous faites partie et les kWh nucléaires à celle dont je fais partie. Rien de plus facile pour opérer une telle dichotomie chez les consommateurs : l’obligation de répondre NOMINATIVEMENT à une déclaration exigée de tous ses clients par EDF (et par les autres opérateurs) lui servant à appliquer finement les tarifications requises par ses clients. Votre épicier ne procède pas autrement : il ne vous vend pas de la margarine au prix du beurre ! En résumé, la production et la consommation d’électricité devraient moins être une affaire de démocratie qu’une affaire marchande dans laquelle, comme partout ailleurs en économie, le principal rôle de l’État ne devrait être que celui de facilitateur et de stimulateur des usages les plus profitables à la Nation, quitte à servir de caution financière.
      J’en terminerai avec ce mensonge flagrant : « l’exemple d’une allemagne qui exporterai son courant vers la France, depuis 2 ans ! ». Non seulement il suffit de consulter les statistiques officielles de RTE pour constater l’évidence que la balance des échanges annuels entre les deux pays est largement excédentaire en faveur de la France, mais vos amis se gardent bien de vous spécifier la cause réelle des exportations d’électricité ponctuelles et intempestives de l’Allemagne vers notre pays. Il ne s’agit que du déversement de l’énorme soupape éolienne allemande, auquel le gestionnaire réseau d’outre Rhin ne peut se soustraire quand le vent souffle fort sur des myriades de ventilateurs ne pouvant en aucune manière être arrêtés et produisant momentanément plus de courant que le pays n’a besoin. Dans ce cas, il en va de la sécurité du système électrique allemand tout entier de se débarrasser au plus tôt des kWh excédentaires, sous peine de black out généralisé. Or, cette absolue nécessité d’évacuation pousse quelquefois les Allemands à payer la France pour recevoir à prix négatifs leurs kWh en trop, déséquilibrant ainsi dangereusement notre marché de l’électricité !
      Voilà la vérité, cher monsieur, et cette vérité a trait à un domaine technique qui semble vous passer largement au-dessus de la tête : le maintien de la stabilité du système électrique national. À en juger pour l’intérêt que vous portez à la compréhension de ces choses, je doute fort qu’elles atteignent vos augustes certitudes, ni celles d’ailleurs de la plupart des détracteurs du nucléaires s’exprimant ici.
      Si d’aventure je me trompais sur vos dispositions d’esprit, demandez à Stéphane Lhomme de vous expliquer comment fonctionne le suivi de charge ou la gestion du réactif pour soutenir la tension du réseau ; lui doit savoir.

      André Pellen

    • sophie 23 octobre 2014 11:47

      sacré berniolles, je cite : "Ce commentaire d’Alain est malheureusement typique de l’anti nucléaire formaté, arrogant et méprisant, sans aucun complexe dans ses affirmations qui révèlent, même au moins averti, une méconnaissance totale des choses qu’il affirme." voilà bien une méthode de comm enseignée et donc vous n’êtes pas là pour rien, ecraser l’opposant, saloperie de lobbyiste


  • Jacques_M 15 octobre 2014 19:35

    Bonjour,


    Si on considère l’électricité produite par des centrales solaires à concentration (voir l’étude réalisée par l’université de Liège) : « Dans beaucoup de régions du monde, un kilomètre carré de terrain suffirait à générer jusqu’à 120 Gwh d’électricité par an, grâce à la technologie des centrales solaire. »

    Energie totale (pour la France) : 139,1(production locale) + 124,2(solde importateur) = 263,3 Mtep.

    Population mondiale : 7,2 milliards 
    Population : France : 64 millions 
    D’où énergie mondiale à prévoir : 7.200 / 64 = 112,5 x 263,3 = 29.622 Mtep, soit 11.630 x 29.622 = 344.503.860 Gwh

    Nombre de km² : 344.503.860 / 120 = 2.870.866 km².

    Les régions de désert couvrent 35% de la surface terrestre

    Superficie totale : 510 065 700 km2
    Superficie des terres émergées : 149 400 000 km2 (29,29 %)
    Surface déserts : 149 400 000 x 35% = 52 290 000 km²
     
    soit surface à consacrer aux centrales solaires : 2.870.866 / 52.290.000 = 0,055, soit 6%.

    C’est donc tout à fait possible, sans compter les éoliennes, hydroliennes, le biogaz ...

    Le vrai problème, c’est le transport et la mise en réserve de l’énergie produite.


    • joletaxi 15 octobre 2014 20:38

      vous avez examiné les performances de la centrale modèle en californie ?

      Car ,et c’est un comble, pour arriver à des chiffres de production présentables, ils ont du doubler leur conso ... de gaz
      il est vrai que ce genre de centrale est finalement une bonne idée( bon si on a des moyens de cramer du fric gratuit du moutontribuable) car il suffit de la brancher sur le tuyau de gaz ... de schiste

      et cerise sur le gateau, au lieu de hacher les oiseaux comme les éoliennes, ils vous les grillent ,prêt à passer à table 

      Le vrai problème, c’est le transport et la mise en réserve de l’énergie produite.

      non ?
      vraiment ?
      c ’est pourquoi, tant que ces problèmes ne sont pas résolus, il est urgent d’attendre

    • Jacques_M 15 octobre 2014 21:16

      @joletaxi

      s’il s’agit de la centrale de Mojave en Californie, il n’y a pas encore de moyens de stockage de la chaleur, contrairement à d’ autres centrales existantes qui peuvent ainsi fournir de l’électricité la nuit.

       

    • joletaxi 15 octobre 2014 21:33

      ne racontez pas n’importe quoi, le stockage en sels fondus a une puissance dérisoire, on parle d’alimenter une nation industrielle


      Une chose que les partisans du renouvelable oublient de dire, c’est que les renouvelables, quand ils sont sur le réseau, se substituent aux centrales assurant la base, qui de toute façon ne peuvent être arrêtées, car justement, assurant la continuité du baseload.
      Les moyens d’justement doivent donc être créés, en fonction des puissances injectées.
      Bref, et l’exemple allemand le démontre, cela ne sert strictement à rien, sinon à cramer du pognon, et faire se pamer les ecotartuffes.
      Notez aussi que si demain, un moyen de stockage de masse performant existait, les filières classiques en seraient encore plus compétitives.
      Les campagnes de dénigrement du gaz de schiste n’ont d’autre motif que cette énergie signe l’arrêt de mort des renouvelables, 
      si vous ne voulez pas de nucléaire, frackez bonnes gens 

    • Jacques_M 15 octobre 2014 22:07

      @joletaxi

      « Notez aussi que si demain, un moyen de stockage de masse performant existait, les filières classiques en seraient encore plus compétitives. »

      C’est vraiment pas clair ce que vous racontez là, mais bon, on ne va pas y passer la soirée.
      .

       

       

    • joletaxi 15 octobre 2014 22:37

      non surtout que ,si j’en juge de votre dernier commentaire, cela pourrait même durer des plombes, recontactez-moi vers le mi décembre, quand on ferait n’importe quoi pour meubler ses soirées.


      Heu, c’est petet pas une bon,ne idée, ils prévoient des délestages citoyen, et internet à la bougie, c’est pas le pied

    • Croa Croa 15 octobre 2014 23:13

      Les délestages ne seront pas un problème.
      - Ceux qui n’ont pas encore d’ordinateur portable vont vite s’équiper (ce qui est écologiquement neutre car un portable consomme entre 2 et 4 fois moins de courant qu’un ordinateur à tour.) 
      - Les centraux téléphoniques ont des sources de secours. 
      - Et les boxs fonctionnent très bien une fois branchées sur batterie 12 volts de voiture (Ce que tout le monde saura faire lorsque les délestages seront devenus chose courante.  smiley smiley smiley smiley )


    • JMBerniolles 16 octobre 2014 10:14

      Amusant la solution individuelle... bien dans la ligne de l’individualisme ambiant.


      Et bien vu l’oiseau pour le futur retour à l’âge de pierre. Il vaudra mieux être un animal un peu sobre !



  • joletaxi 15 octobre 2014 19:47

     Ou peut-être mieux regarder l’exemple allemand qui commence à fermer ces mines de charbon ou de lignite


    n’importe quoi
    l’allemagne va ouvrir 12 centrales charbon, et importer en masse du charbon US, dont le prix est azu plancher du fait de l’abondance de gaz de schiste.
    Et vous devriez réviser vos affirmations sur les imports en proivenance d’allemagne, car pour le moment, nous importons l’intermittence allemande, qui nous vend ses kws souvent à prix négatifs, ce qui met en faillite toute la filière
    Toutes les sociétés actives dans le secteur électrique allemand sont en difficultés financières, compromettant les investissements indispensables.
    Eon et Rw envisagent de fermer leurs centralesSTP, les centrales gaz sont mises sous cocon,les barrages perdent de l’argent, et même l’éolien est dans le rouge.
    Bravo les verts

  • Julien Julien 15 octobre 2014 20:29

    "La révolution énergétique.
    Elle se produira un jour, c’est inscrit dans l’histoire. Ce sera la maîtrise de la fusion thermonucléaire contrôlée et la réalisation de matériaux supra conducteurs, mais personne ne sait à quelle époque ceci se produira.
    « 

    Vous confondez révolution et évolution. Une révolution ne se prédit pas, ne se planifie pas.

     »Est-ce à dire que l’humanité sera sauvée de ses maux ? Certes non.« 

    Alors on peut se demander si vous croyez vraiment au progrès. L’énergie nucléaire actuelle est une fichue saloperie (déchets, danger). Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’est la forme d’énergie »ultime" ?


    • Layly Victor Layly Victor 16 octobre 2014 13:53

      Oui, je crois au progrès, mais je n’ai pas la prétention de croire que le progrès technique libèrera l’être humain de ses maux. Le progrès technique, c’est juste un devoir élémentaire (cf Camus : l’homme révolté ou le mythe de Sisyphe).
      Vous avez dit « une fichue saloperie ». Et que pensez vous de Bohpal, (il y a encore des gens qui meurent aujourd’hui des suites de cette catastrophe) ? Mais Greenpeace est financé pour ne jamais en parler.
      Au sujet des déchets, sachez qu’ils correspondent à un gramme par an et par habitant. Il y aurait un moyen d’en incinérer une partie à vie longue dans les réacteurs à neutrons rapides, mais les écolos ne veulent pas en entendre parler.


    • lsga lsga 16 octobre 2014 14:01

      Le progrès ? Le Nucléaire ?


      Le Nucléaire est une veille technologie désuète, qui date d’avant l’informatique (c’est dire...)


      ByeBye Areva ! On n’oubliera pas de faire le procès de tes ingénieurs et d’envoyer ces irresponsables en taule !

    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 17 octobre 2014 14:51

      Mais Google consomme énormément d’électricité


    • Alain 17 octobre 2014 18:37

      Ah, cette fameuse croyance dans le progrès. Au moins aussi idiote que dans la sainte croissance infinie.

      Zut alors, les problèmes environnementaux dans la bouche des pro-nucléaires sont tjs dans de la fautes des soit-disants écolos !! Mais mon pauvre Layly Victor, si il y’a une solution pour les déchets, comment se fait-il qu’on les foutent dans la mer, qu’on les expédie le plus loin possible, ou qu’on tente de les enfouir même à BURE ?
      Décidément, votre discours est si pitoyable et tellement non respectueux de la vie d’autrui, que vous ne m’imposait que dégout et colère. Combien faudra t-il de Fukushima, de Tchernobyl, de Free Mile Island ? Combien faudra t-il de pbs dans les centrales françaises cachées du grand public, ou tout simplement de non respect des lois pour les rejets dans l’eau pour qu’enfin on comprenne l’évidence ?

      Vous menez la terre à sa perte et vous osez parler de progrès. Honte !!!


    • Alain 17 octobre 2014 18:38

      Ah, cette fameuse croyance dans le progrès. Au moins aussi idiote que dans la sainte croissance infinie.

      Zut alors, les problèmes environnementaux dans la bouche des pro-nucléaires sont tjs dans de la fautes des soit-disants écolos !! Mais mon pauvre Layly Victor, si il y’a une solution pour les déchets, comment se fait-il qu’on les foutent dans la mer, qu’on les expédie le plus loin possible, ou qu’on tente de les enfouir même à BURE ?
      Décidément, votre discours est si pitoyable et tellement non respectueux de la vie d’autrui, que vous ne m’imposait que dégout et colère. Combien faudra t-il de Fukushima, de Tchernobyl, de Free Mile Island ? Combien faudra t-il de pbs dans les centrales françaises cachées du grand public, ou tout simplement de non respect des lois pour les rejets dans l’eau pour qu’enfin on comprenne l’évidence ?

      Vous menez la terre à sa perte et vous osez parler de progrès. Honte !!!


  • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 15 octobre 2014 21:01

    Cet article est « génial » en ce qu’il concentre à peu près toutes les bêtises inventées par les pronucléaires depuis 40 ans : bravo !

    On retrouve bien sur la fermeture de Superphénix « à cause des méchants écologistes », alors qu’ils ont juste servi d’ « idiots utiles » pour EDF qui voulait en finir avec cette expérience catastrophique.

    On a bien sûr droit à Fukushima qui aurait fait zéro mort, tout comme Tchernobyl n’en a fait que 31. Ce minable négationnisme ne mérite que du mépris, au nom des centaines de milliers de gens morts de Tchernobyl et de ceux qui vont mourir de Fukushima (mais il y en a déjà beaucoup, à commencer par le directeur de la centrale au moment du drame, tellement irradié qu’il est mort d’un cancer en quelques mois)

    On rira bien de ce que l’auteur dénonce un véritable coup d’état car la loi dite de « transition énergétique » n’a été voté que par 35 députés (il faut rappeler que la droite avait déserté le débat !), il feint d’oublier que la construction de 58 réacteurs en France a été imposée sans même une consultation de l’Assemblée nationale : le nucléaire est à l’énergie ce que le nazismes est à la politique.

    Inutile de reprendre point par point toutes les inepties de ce texte, je renvoie à mon article sur l’effondrement du nucléaire :

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/wne-le-bourget-du-nucleaire-les-158066


    • joletaxi 15 octobre 2014 21:24

      On a bien sûr droit à Fukushima qui aurait fait zéro mort, tout comme Tchernobyl n’en a fait que 31. Ce minable négationnisme ne mérite que du mépris, au nom des centaines de milliers de gens morts de Tchernobyl et de ceux qui vont mourir de Fukushima (mais il y en a déjà beaucoup, à commencer par le directeur de la centrale au moment du drame, tellement irradié qu’il est mort d’un cancer en quelques mois)


      faut pas essayer de copier Cabanel, lui au moins, il donne ses sources, l’université de NY, bien que périodiquement on lui démontre que c’est faux.

      Vous n’en avez pas marre de raconter toujours les mêmes salades ?
      A force vous nuisez à la cause que vous défendez

      et Fuku, c’est zéro mort, zéro la tête à Toto.
      courage, creusez, vous finirez par trouver le mort qui vous manque

    • JMBerniolles 16 octobre 2014 00:44

      Monsieur Lhomme, ni vous ni Greepeace, ni la CRIIRAD, ... ni Eva Joly qui s’est permis de faire des prédictions irraisonnées au Japon même, n’ont les compétences et l’accès aux dossiers qui vous permettraient de déclarer des décès liés aux accidents nucléaires de Tchernobyl et surtout de Fukushima Daiichi ;


      Il y a au japon un suivi médical sérieux qui jusqu’à plus ample informé n’est pas remis en cause, au Japon, par des gens compétents.

      Plus de trois ans et demi après les accidents et les phases aigûes d’émissions radioactives, il n’y a effectivement aucun décès qui soit reconnu comme du à l’irradiation. Près de 50 cas de cancers de la thyroïde ont été diagnostiqués chez des jeunes, 0-18 ans au Japon, sur 360.000. Il y a effectivement des cas liés au accidents certainement. Mais comme pour les jeunes de Tchernobyl, la plupart seront guéris ; Des décès par Leucémie aigüe et arrêts cardiaques ont été examinés demanière publique pour conclure qu’ils n’étaient pas dus à l’irradiation

      Les cas les plus graves d’irradiations concernent des techniciens de la Tepco qui sont intervenus dans les premiers moments des accidents. De l’ordre d’une dizaine ont intégré des doses approchant du sievert ou de plus de 200 millisieverts ; Rien à voir avec Tchernobyl où 200 premiers intervenants ont intégrés de plusieurs Gray jusqu’à 40 Gray. Ce qui aurait du entrainer leur mort immédiate ou dans les 6 mois suivant les connaissances issues d’Hiroshima. Une majorité d’entre eux ne sont pas décédés dans cet intervalle de temps ; Les estimations sur les dommages biologiques à partir d’Hiroshima sont sans doute surestimés. Pour Hiroshima il y avait en plus des flux de neutrons

      Oui, il peut y avoir des Leucémies différées. Mais cela ne touchera qu’une minorité. 

      Dès juillet 2011, le MIT et l’US-DOE avaient estimé que l’impact sanitaire de Fukushima Daiichi serait très limité. Ensuite l’OMC et l’UNSCAER ont repris cette conclusion. 

      Il vous faut diaboliser les accidents nucléaires mais inventer des morts est assez indigne.

      Dans la Préfecture de Fukushima à peu près un an après les accidents nucléaires, une explosion dans une usine chimique avait fait plusieurs morts.
      Cela ne vous arrive jamais d’observer la Chimie ?

    • Yurf_coco Yurf_coco 16 octobre 2014 12:08

      « ni vous ni Greepeace, ni la CRIIRAD, ... ni Eva Joly (...) n’ont les compétences et l’accès aux dossiers qui vous permettraient de déclarer des décès liés aux accidents nucléaires de Tchernobyl et surtout de Fukushima Daiichi (...) Il y a au japon un suivi médical sérieux qui jusqu’à plus ample informé n’est pas remis en cause, au Japon, par des gens compétents. »


      -> Donc si je comprends bien Personne en France ou dans le monde qui travail ce dossier n’est assez intelligent pour ne serait ce que comprendre le sujet et les conséquences.... MAIS VOUS OUI ??????????????????????

      J’adore les lobby ! Je sais bien que vous êtes payé pour ça, mais tout de même... Vous avez pas honte ?

    • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 16 octobre 2014 12:19

      le nucléaire est à l’énergie ce que le nazismes est à la politique
       
      Joli point Godwin. Bravo !


    • JMBerniolles 16 octobre 2014 14:14

      Vous comprenez mal. Aujourd’hui, dans notre contexte orwellien, il faut surtout se dégager des idéologies pour comprendre les choses importantes.


      Dans la vie courante, ce n’est pas vous qui diagnostiquez le c ancer de gens qui vous sont proches.
      Vous laissez cela aux médecins qui ont la compétence et le dossier médical.
      C’est ce qu’il faut faire au Japon. Laisser les médecins en charge, en général dans des universités qui ne dépendent pas du nucléaire il faut le noter, traiter la question.
      Donc il faut considérer ce qu’ils disent. Sinon il faut avoir des arguments ; Vous n’en formulez aucun

      Tout ce que l’on peut faire en plus, c’est prendre connaissance de la carte des irrdiations intégrées pour les populations donnée par l’IRSN. Et prendre considérer les données d’irradiation pour les techniciens. Nous sommes dans le domaine des petites doses, sauf pour un nombre restreint de techniciens. Soient inférieures à 100 millisieverts. Donc de conséquences différées et en fait sur un nombre de cas limité. C’est ce que dit l’expérience.

      Sur cette base comme je l’ai dit, et très tôt, le MIT et l’US-DOE américains ont jugé que l’impact sanitaire des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi serait limité. 
      C’est ce que l’on constate.

      On voit qu’il y a une cohérence dans tout cela.

      Je ne suis pas payé pour défendre le nucléaire. Lorsque je participe à une réunion débat sur le nucléaire (où il m’arrive de me faire traiter d’assassin) c’est gratuitement hors frais de transport...

      En fait, j’ai un rôle reconnu de défenseur du nucléaire sur des bases scientifqiues. Je veux dire que je ne prétendrai jamais que c’est une activité anodine. Simplement le nucléaire est incontournable.

      Le fait que je sois attaqué me montre seulement que je peux avoir une certaine efficacité.

    • Yurf_coco Yurf_coco 16 octobre 2014 22:56

      « Vous comprenez mal. »

      -> Ca commence bien...

      « il faut surtout se dégager des idéologies pour comprendre les choses importantes. »
      -> Okay, let’s go


      « Vous laissez cela aux médecins qui ont la compétence et le dossier médical.C’est ce qu’il faut faire au Japon. Laisser les médecins en charge, en général dans des universités qui ne dépendent pas du nucléaire il faut le noter, traiter la question.Donc il faut considérer ce qu’ils disent. Sinon il faut avoir des arguments ; Vous n’en formulez aucun. 
      Tout ce que l’on peut faire en plus, c’est prendre connaissance de la carte des irrdiations intégrées pour les populations donnée par l’IRSN. Et prendre considérer les données d’irradiation pour les techniciens. Nous sommes dans le domaine des petites doses, sauf pour un nombre restreint de techniciens. Soient inférieures à 100 millisieverts. 
      Donc de conséquences différées et en fait sur un nombre de cas limité. C’est ce que dit l’expérience.Sur cette base comme je l’ai dit, et très tôt, le MIT et l’US-DOE américains ont jugé que l’impact sanitaire des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi serait limité. C’est ce que l’on constate. »

      -> Alors... d’après vous, il y a un consensus formidable pour dire que tout va bien, il n’y a que de petite doses... Nan mais sérieusement... Vous et moi... on le sait que vous nous prenez pour des idiots. Vous croyez que ça passe quand même ?

      Vous avez vos sources (enfin, des noms d’universités, vaguement, on va pas aller jusqu’à dire que vous ayez l’ombre d’une preuve de ce que vous avancez. J’irai pas jusqu’à dire que c’est idéologique votre propos, cette confiance absolu en quelques noms.

      Bref, cherchons d’autres source d’information tout aussi sérieuses. Un article du monde :
      Depuis la catastrophe, l’opérateur Tepco est en effet confronté à un problème majeur : celui des eaux radioactives. 400 000 tonnes d’eau, contaminées après avoir servi à refroidir les réacteurs, sont accumulées sur le site – 300 000 dans des réservoirs et le reste dans les sous-sol de la centrale. Conséquence : 300 tonnes d’eau contaminée (avec notamment du césium, strontium et tritium) finissent à la mer chaque jour depuis la nappe phréatique. Des fuites des réservoirs sont également régulièrement découvertes

      Ou ceci :



      « Je ne suis pas payé pour défendre le nucléaire. »
      -> Pourtant votre post colle parfaitement avec les dates du salon du nucléaire... Coincidence ?

      « Lorsque je participe à une réunion débat sur le nucléaire (où il m’arrive de me faire traiter d’assassin) c’est gratuitement hors frais de transport... »
      -> Trop fort, bravoure et pitié à la fois.

      « En fait, j’ai un rôle reconnu de défenseur du nucléaire sur des bases scientifqiues. »
      -> Et bien moi je ne connais aucun « scientifqiues » qui sur un sujet tel que celui-ci serait aussi catégorique aux vues de toutes les informations à notre disposition. Le monde idyllique que vous nous décrivez, et tellement hors de propos...

      « Je veux dire que je ne prétendrai jamais que c’est une activité anodine. Simplement le nucléaire est incontournable. »
      -> Faudra repasser à propos de l’idéologie.

      « Le fait que je sois attaqué me montre seulement que je peux avoir une certaine efficacité »
      -> Bah tiens, il se gène pas.

    • JMBerniolles 17 octobre 2014 15:30

      A Fukushima Daiichi les japonais ont mis en route dès juin 2011 deux unités de décontamination en césium radioactif [l’une basée sur la technique Kurion, entreprise américaine, l’autre était une usine Areva qui vient d’être abandonnée. Puis il y a eu une unité Toshiba]. Les japonais avec quelques difficultés viennent de mettre en fonction trois lignes de décontamination multi radionucléides, hors tritium, de leur conception.

      En fait le volume total des eaux radioactives dont une part vient de la circulation dans les réacteurs pour refroidir les corium, (donc elles se rechargent en césium radioactif mais passent ensuite dans les unités de décontamination) approche les 600.000 m3. 

      La décontamination en césium radioactif est très efficace maintenant et pratiquement il n’y a plus de césium radioactif dans les eaux stockées. Effectivement ces eaux contiennent des strontium 89 et 90 et du tritium, émetteurs béta, principalement.

      Les mesures dans la mer à la sortie de l’espace marin de Fukushima Daiichi montrent que maintenant, le site ne rejette pratiquement plus de césium radioactif. La pêche a repris au-delà des 20 kms.

      Les sols du site sont contaminés, et le sous-sol aussi, y compris la nappe phréatique, mais les doses biologiques qui en résultent pour les travailleurs permettent à ceux-ci d’accomplir leurs taches sans dépasser les doses admissibles ; 

      Le problème absolument pas niable des eaux radioactives à Fukushima Daiichi, concerne maintenant essentiellement le site lui-même. C’est un énorme problème et les choses avancent ;
      Comme la décontamination de l’environnement qui ne va pas assez vite bien entendu, mais qui a permis à des habitants de revenir dans des lieux d’habitat contaminés.

      Cela c’est l’information véritable des faits rendus publics et non contestés au Japon.

      Prendre Le Monde pour référence, ou Libé, Arte, envoyé spécial sur nos chaines publiques... 
      c’est citer des médias dédiés à l’anti nucléaire souvent de façon grossière.

      Les manipulations de journaux comme Le Monde, qui perd des lecteurs à cause de cela et parce qu’il ne fait souvent que reproduire la dépêche AFP qui donne le ton de la propagande du système, s’étend à beaucoup de domaines. C’est un journal qui appartient à Rothshild, comme Libé et sa rédaction est aux ordres.

      Pour en finir, je dirai que l’aspect incontournable du nucléaire en France, s’affirme de manière éclatante dans la politique du gouvernement.

      Au départ on devait fermer Fessenheim, arrêtant ainsi 2 réacteurs nucléaires sur 58, et puis réduire plus fortement lapart du nucléaire, l’arbitraire 50%.

      Si on nous dit qu’il y a de grandes menaces d’accidents graves. Soit on établit une probabilité d’accident grave, - par réacteur et par an- [en tenant compte que les REP fonctionnent depuis plus de 30 ans sans accidents supérieurs au niveau 2], soit on parle d’accident hypothétique parce que l’on a du mal à rationnaliser son scénario [avant qu’ils ne se produisent les accidents de Fukushima Daiichi n’étaient qu’hypothétiques. TMI aurait du l’être moins et Tchernobyl est un écroulement complet du système]. 

      Si on part sur ce principe, fermer 2/58 réacteurs ou même 20 n’a que très peu d’incidence sur le danger potentiel. Cette logique de la diabolisation du danger [soutenue par Laponche, un vrai physicien devenu une figure de prou de l’anti nucléaire avec Voynet, dans des articles du Monde] devrait amener à arrêter tous nos réacteurs dans les cinq ans environ.

      Or, après de multiples déclarations va-t-en guerre sur la fermeture de Fessenheim qui devrait déjà être engagée si on voulait vraiment tenir 2016, il y a un vrai renoncement du gouvernement sur cette question. D’où la question pourquoi  ?

      Il se trouve que d’une part la centrale de Fessenheim est défendue par le personnel, des associations, des élus... avec un réel impact. Et ce ne sont pas des opérations coup de poing qui visent à imposer l’avis de minorités, d’ailleurs largement extérieures à l’Alsace qui vont convaincre les gens.
      D’autre part , il y a une chose qui est souvent oubliée (notamment dans les débats à l’assemblée nationale) relative aux contingences techniques. Les réacteurs nucléaires jouent un rôle important dans la stabilité du réseau souvent éprouvée en Europe par le littéral déversement du courant éolien allemand souvent à contre sens, ou au brusque retrait du même.

      Fermer Fessenheim c’est accroitre les risques de black out (sur une partie de sous réseau européen).

      Un black out sérieux frappant une bonne partie de la France qui suivrait la fermeture ferait tout de même comprendre l’absurdité de celle-ci. La cote de Hollande passerait en dessous de zéro !
      Et il y a d’autres arguments, le coût du KWh, l’impact industriel et économique... 

      Voilà pourquoi nous ne pouvons arrêter rapidement notre nucléaire. Et on parle ainsi d’horizon... 










    • Alain 17 octobre 2014 18:43

      Il n’y a aucun médecin au Japon qui a vu les effets de Fukushima ? Vous devez être aveugle ou sourd, ou tout simplement trop comment dire..... pour ne pas le savoir.

      Que font donc les modérateurs sur ce site pour laisser dire des mensonges pareils ?


    • PELLEN PELLEN 17 octobre 2014 18:46

      Oh ! revoilà l’expert en tout genre, le mage investit de la science infuse qui porte son auguste regard sur les choses triviales de la civilisation technologique. Lui va vous dire comme on vit bien dans la sobriété tous azimuts, en économisant l’eau à l’aide de son chiote à la sciure, en cultivant son jardin potager pour éviter de faire travailler notre infâme agriculture industrielle et en faisant tourner un équipement électroménager de quelque 4 à 6 kW à l’aide de ses magnifiques panneaux solaires fournissant, au mieux, de 10 h à 17 h, quelque 0,06 à 0,07 kW par m2 !

      Lui va certainement vous dire en quoi la maîtrise du Cosinus phi (ou facteur de puissance) est capitale pour la maîtrise d’une stabilité du système électrique national que les éoliennes mettront toujours plus à mal. Et si vous le lui demandez gentiment, l’expert omniscient ira jusqu’à vous expliquer comment il parvient à fournir les quelques 500000 ampères parfois requis par l’industrie de l’aluminium, durant plusieurs heures, à l’aide de ses fantasques candélabres éoliens. Même question pour l’ensemble de la traction TGV dont une seule motrice tire continument 10 MW !

      André Pellen

    • Alren Alren 17 octobre 2014 19:33

      Combien de morts dans les mines de charbon (1100 à Courrière en France au début du XXème siècle) ? Combien de morts, ces dernières années dans les mines de charbon chinoises ?
      Combien de morts de personnes fragiles dues au fameux smog de Londres et d’ailleurs, causées par la présence de particules de charbon imbrûlées maintenues au sol par le brouillard ?
      Combien de morts dues au monoxyde carbone de l’ancien gaz de ville ou des poêles mal réglés ?
      Combien d’incendies mortels dus à la combustion nocturne non surveillée de combustible ?
      L’énergie nucléaire est « maudite » par certaines « belles âmes » non scientifiques et non responsables depuis Hiroshima ou Nagasaki et du fait qu’une guerre thermonucléaire généralisée ferait plusieurs milliards de morts.
      C’est oublier que le charbon et le pétrole ont tué les soixante millions de victimes de la Seconde guerre mondiale ainsi que les vingt millions de la première, pour ne citer que ces deux catastrophes.
      En effet les lois de la thermodynamique sont imparables : l’énergie chimique stockée dans les explosifs des bombes et des obus et libérée lors de cette violente réaction exothermique que l’on appelle explosion, doit avoir été fournie préalablement par une source d’énergie primaire dans un processus complexe de synthèse. Et cette source, c’était évidemment le charbon ou le pétrole.
      Je ne suis pas pro-nucléaire par principe. Entre deux maux je choisis le moindre et je sais que le nucléaire menace moins l’humanité que le charbon et le pétrole avec leur gaz carbonique.

      À propos des centrales solaires du désert : même si leurs coûts financier, écologique et énergétique étaient supportables, et une fois résolu (!) les problèmes du transfert et du stockage de cette électricité vers les pays consommateurs, cela donneraient aux pays détenant ces déserts ensoleillés producteurs de cette énergie vitale un pouvoir sur le reste du monde proprement insupportable pour les clients. 

    • JMBerniolles 17 octobre 2014 21:29

      @Alain


      Voilà ce que j’ai écrit plus haut et que vous n’avez pas lu :

      « Plus de trois ans et demi après les accidents et les phases aigûes d’émissions radioactives, il n’y a effectivement aucun décès qui soit reconnu comme du à l’irradiation. Près de 50 cas de cancers de la thyroïde ont été diagnostiqués chez des jeunes, 0-18 ans au Japon, sur 360.000. Il y a effectivement des cas liés au accidents certainement. Mais comme pour les jeunes de Tchernobyl, la plupart seront guéris ; Des décès par Leucémie aigüe et arrêts cardiaques ont été examinés demanière publique pour conclure qu’ils n’étaient pas dus à l’irradiation »

      Après une phase initiale de flottement, le suivi santé a été mis en place de manière très approfondie puisqu’il faut, au-delà de l’examen de santé, reprendre l’histoire de l’irradiation de chaque patient.

      Vous multipliez les commentaires plein d’erreurs, d’incompréhensions, de méconnaissance globale et vous êtes incapable de savoir a qui vous vous adressez, alors soyez modeste et évitez d’en appeler à la censure sur ce site.

      Les gens qui défendent le nucléaire, parce qu’il est utile c’est une évidence, à un tel point d’ailleurs que le gouvernement ne peut l’arrêter ou le saboter comme il a été fait pour Super Phénix, sont exclus des médias officiels.
      Comme sur beaucoup de sujet verouillés par le système, il leur reste internet.

    • armand 20 octobre 2014 11:53

      ah alren, vraiment l’argument béton qui balance des vrais morts et en quantité ! sauf que ces chiffres sont totalement invérifiables because quand on meurt sur la fifiche il y a deux cases seulement : cause naturelle (maladie) ou cause accident, aucune possibilité de connaitre la réelle cause de la mort, et n’essayez même pas de demander aux pompes funèbres ou autres , silence total


    • joletaxi 15 octobre 2014 21:19

       le nucléaire est tout aussi coupable de réchauffement climatique que les énergies fossiles non pas à cause des rejets en CO2 mais à cause des rejets en H2O (vapeur d’eau), 


      vous vous produisez dans les maisons de retraite ?
      car celle-ci, je l’encadre, 



    • Croa Croa 15 octobre 2014 23:20

      À Joletaxi,

      Arrête mon pauvre ami t’es de plus en plus ridicule smiley smiley smiley smiley smiley


    • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 16 octobre 2014 10:59

      A part ce petit (gros ? ^^) impair sur la flotte des centrale (c’est l’évaporation d’une eau qui existait au départ), le reste des arguments est plutôt bon.


    • joletaxi 16 octobre 2014 15:33

      chouette une réunion de crétins


      ou comment lobotomiser les gens avec des concepts abscons

      la production de vapeur d’eau d’une centrale, c’est un pet de mouche ,comme d’ailleurs la contribution énergétique de nos diverses productions énergétiques, sur le bilan total de l’équilibre énergétique de la planète.
      On se souviendra à ce sujet des déclarations de certains« savants » sur la mise en eau du barrage d’Assouan, concomitant avec une série de moussons catastrophiques en Inde.
      Faut croire que d’avoir un diplôme est un permis de dire n’importe quoi, on en a la démonstration avec la problématique climatique actuelle

      et de grâce, éviter de faire bouillir de l’eau pour cuire vos carottes, vous tuez des ours polaires assasin

      Nous sommes entré dans le monde des charlots



    • AtomicBoy44 22 octobre 2014 06:16

      «  »«  »beaucoup de mauvaise foi la dedans :

      (1) le nucléaire est tout aussi coupable de réchauffement climatique que les énergies fossiles non pas à cause des rejets en CO2 mais à cause des rejets en H2O (vapeur d’eau).

      L’atmosphère se compose a 55% d’eau partout sur le globe. L’albédo de capture d’énergie par cette molécule ne permet pas de faire la différence avec les autres gaz plus rares mais plus puissants, et le cycle de l’eau ne s’amplifie pas a cause de 420 réacteurs sur la terre mais a cause du réchauffement des 75% d’océans qui recouvrent la surface de notre planète. Occasionnellement, un sursaut énergétique apparait sous forme de tempête, cyclone, ouragan (le nom dépend de l’endroit ou vous habitez, exactement comme le nom des hommes dans l’espace dépend de l’endroit et du pays qui les y a envoyés). Des quantités colossales d’énergie incidente sont absorbées par les océans sous une autre forme très instable dont on commence a mieux comprendre les mécanismes aujourd’hui : El Niño et La Niña.
      Les quantités d’énergie en question dans ces processus sont largement supérieures. Mais ce serait trop long a expliquer ; En plus, le sujet n’est pas le réchauffement climatique mais le torpillage industriel de notre pays par les charlatans incantateurs qui susurrement a l’oreille de nos dirigeants, qui eux mêmes ne comprennent qu’une seule chose : le court termisme pour leur réélection !

      Enfin, on voit clairement maintenant que les antinucléaires se fichent totalement du réchauffement climatique et qu’ils sont prêt a sacrifier la stabilité du climat pour leurs idéologies obscurantistes et malfaisantes. C’était a craindre et a prévoir, mais je ne pensais pas que cela irait aussi vite !

      (2) les réserves d’uranium ne sont pas illimitées

      Sauf qu’avec les stocks de 238U stocké en France, nous avons de quoi tenir 2 millénaires sans rien réimporter ! Demandez donc aux russes depuis quand ils ont rechargé leur BN-600 qui tourne depuis plus de 20 ans !

      Ou est l’argument qui va avec le jugement ? Y’en a pas ?
      Moi j’en ai un : Savez vous que depuis la fin de l’URSS et de la course a l’armement nucléaires entre les états-unis et la Russie, plusieurs milliers de têtes nucléaires (+ de 20 000) ont alimenté les réacteurs nucléaires du monde entier en combustible recyclé, ou plus précisément dilué ? J’en doute, trop d’idées reçues dans votre discours.
      Par ailleurs de l’uranium, il en sort des centrales a charbon, de la mer, du sous sol de votre jardin et les prospections ont donné de bon résultats pourtant elles sont loin d’etre rares les ressources. Les chercheurs de nombreux pays se sont associés dans des consortiums et ont calculé que même avec un doublement du parc actuel, il restera encore 100 ans de vie aux réacteurs a fission 235U.
      Ajoutez a cela les progrès de l’enrichissement au Laser avec le SILEX étasunien qui permettra de doubler les stocks de ce pays rien qu’en retraitant les stock d’uranium appauvri, vous comprendrez, qu’il y aura des pb avec le pétrole et le gaz bien avant que les réacteurs ne se soient arrêtés.

      "et vouloir utiliser le plutonium produit par les centrales (comme dans les surgénérateurs) relève de l’inconscience totale,« 

      NON, il ne s’agit pas forcément de surgénérateurs. Nos REP actuels fonctionnent avec du MOX a 30% dans les cœurs de réacteurs. L’EPR pourra grimper a 100% et cela nous fera encore faire des économies de combustibles. Ce MOX nous permet déjà de faire 20% d’économie de combustible chaque année dans nos REP...
      Bref, vous vous opposez a son utilisation parce que vous l’avez entendu mais vous ne savez pas vraiment pourquoi ceux qui vous l’ont dit s’y oppose ...Vous êtes donc un perroquet apeuré, rien de plus. Comme beaucoup d’ailleurs.

       »(3) les centrales réchauffent les cours d’eau et bouleversent la biodiversité,« 

      Je suppose que vous faites allusion aux rejets d’eau 1°C plus chaudes que l’eau du cours d’eau a coté desquels sont situés les centrales thermiques ? Mais avez vous la moindre idée du débit de ces fleuves et rivières, et des débits des systèmes tertiaires de refroidissements ? La encore, je ne pense pas. Je me demande même si vous savez comment fontionne le systeme entier et en particulier les trois boucles primaire, vapeur, tertiaire refroidissement après le groupe turboalternateur ...Trop compliqué pour votre petite tête que vous pensez bien faites par les idées qui y on été gravés devant des émissions de TV a l’emporte pièce et tjrs orientée dans le même sens.
      Savez vous que toute centrale thermique a besoin d’une source froide ? Je pense que non. Parce que les centrales au charbon et les cycles combinés gaz vapeur (CCGV) ont le même pb, mais cela ne semble pas vous inquiéter outre mesure puisque vous n’en parler pas et que ce n’est pas nucléaire...
      Pour information, quand vous aurez le temps au lieu d’écrire des avis tranchés sans arguments sur AgoraVox, allez donc lire un peu les cours de thermodynamique, et en particulier les lois de Carnot (TC/TF toussssaaaaa)
      Fantasmes, encore des fantasmes ! Mais ou sont les preuves non partisanes ? C’est a dire, des rapports scientifiques ? Je pense que vous ne les aurez jamais. C’est tjrs comme ça quand on part d’une mauvaise hypothèse...On obtient des résultats que l’expérience s’obstine a contredire la théorie bidon !

       »(4) le plus gros problème impossible à passer sous silence reste bien sur la gestion des déchets radioactifs."

      Mouais, enfin les antinucléaires qui vous ont inculqué cette idée dans le crane ne veulent surtout pas que les scientifiques trouvent des solutions. Pourtant ...MYYRHA, ou ASTRID, et même l’EPR permettra de réduire a la fois le volume et la toxicité des produits de fissions. Donc, contrairement aux croyances (car c’est bien de croyance et pas de preuves scientifiques qu’il faut parle dans le cas de cet argument antinucléaires) nous savons parfaitement transmuter les actinides mineurs mais, qu’il reste a le faire en l’échelle industrielle (même l’allemand Gunther Oettinger le dit ouvertement au parlement allemand et européen !), alors vous ne seriez pas de ceux qui refusent de chercher des solutions. In finé, il n’y a que les antinucléaires de votre espèce qui refusent de recycler les déchets, un comble pour des gens qui se disent écologistes, non ?
      D’ailleurs c’est bien cet argument qui vous rend le plus dangereux comme l’expliquait Descartes sur son blog :
      Pourquoi les antinucléaires sont dangereux - Le blog de descartes

      Mais au fait, avez vous déja entendu parler de Bhopal ? Des décehts chimiques éternels ? Du réacteur naturel OKLO au Gabon ? Du Cigeo ?
      Voyez vous, ce qu’il y a de bien avec la radioactivité, c’est qu’elle décroit dans le temps, contrairement aux produits chimiques conçus pour durer, qui sont bcp plus difficiles a supprimer. Les suisses ne s’y sont pas trompés, et vont sans doute réussir a construire leur dépôt géologique avant nous ... alors que nous avions déjà prévus cela dans les années 80 ! Tout comme les finlandais qui vont ajouter d’autres réacteurs mais cette fois, des russes...

      Si vous saviez que le parc prévu en réacteur dans l’avenir va doubler et que cela aiguise les appétits des grand pays comme la chine, les USA, et le japon, vous auriez compris que vous êtes, vous, les antinucléaires français et allemands, les tartuffes de la mondialisation en critiquant les industriels de votre pays qui seront remplacés par ceux des pays que je viens de citer et dont l’auteur parle aussi.

      "Ce problème (qui englobe aussi et surtout le nucléaire militaire"

      Voila encore une preuve de votre méconnaissance du cycle du combustible et du nucléaire a la française. Il faut savoir, une fois vous êtes contre le MOX, et juste a la fin vous dénoncez la prolifération de plutonium soi-disent de qualité militaire. Je ne rentrerai pas dans les détails, (mais vous pouvez les trouver facilement sur la toile. Évitez les sources partisanes, cela vous induirait en erreur, inutile de le rappeler).
      D’abord les isotopes ne sont pas tous utilisables pour une bombe nucléaire. Bombe nucléaire que nous n’utiliserions que pour faire une bombe thermonucléaire H ... dont nous ne nous sommes pas servie autrement que pour faire des essais (mais juste 10 fois moins que les russes et les amerloques, et 2 fois moins que les anglais, enfin c’est une autre affaire...) mais passons.
      Ensuite, le fait de remettre le plutonium dans le MOX fait que nous ne l’utilisons pas dans le militaire justement. Ce qui fait de la France le premier pays au monde a réduire la prolifération nucléaire. Ceci grâce a l’usine AREVA de la Hague. Eh oui, ne vous en déplaise.
      Contrairement au canada, qui par exemple, a construit ses CANDU exactement pour cette raison : faire du plutonium de qualité militaire ! Et ils tournent toujours, et produisent bcp plus de plutonium que nous avec nos REP ...

      Je ne suis pas du niveau d’incompétence de vos parents, mais visiblement, ils ne vous ont pas éduqués correctement car dans votre commentaire vous n’avez pas soumis l’ombre d’un argument. Mais de toutes façon, comme vous faites partie de la génération de l’enfant roi et qu’en plus l’école ne vous a pas formé pour raisonner par vous même, vous aurez encore besoin longtemps de vos parents pour survivre quand les choses vont se compliquer énergétiquement et économiquement en France. Par exemple lorsque les coupures tournantes referont leurs apparitions sur les réseaux électriques hors jours de tempêtes...et que vous ne pourrez plus recharger votre smartphone sur lequel vous vous bousillez les pouces toute la journée.

      Conclusion, vous écrivez des idées reçues facile a retenir parce qu’elle sont simples, et comme souvent les idées simples sont FAUSSES ! Sans mode de raisonnement et de recherche personnelle, vous êtes nombreux a tomber dans le panneaux. A se demander a quoi sert le budget aussi énorme que celui de l’éducation nationale si c’est pour que les jeunes de votre génération tombent dans le panneau a chaque fois. Je doute que votre génération s’en sorte avec les déchets si l’industrie nucléaire est démantelée comme cela se prépare en France...

      Je faisait partie d’une génération perdue, mais la vôtre me semble gâchée, voire niée !

      PS : J’ai des liens de mes arguments, mais c’est plus lisible comme ça.


  • Jacques_M 15 octobre 2014 22:11

    Comme moyen de stockage, l’acide formique conviendrait très bien.



    • Croa Croa 15 octobre 2014 23:35

      C’est compliqué et dangereux ! smiley

      - Pour un véhicule la solution est dans les batteries (temps longs) et les supercondensateurs (temps courts et moyens.) Ce, sachant que l’avenir est aux hybrides série et aussi qu’à la fin du siècle nous n’auront de toute façon plus les moyens d’avoir autant de véhicules.

      - En ce qui concerne le stockage d’énergie-chaleur pour centrales électriques les espagnols ont opté pour certains sels mais l’eau surchauffée c’est bien déjà et c’est simple ! (Il faut juste de gros réservoirs tenant des pressions et des températures élevées extrêmement bien calorifugés.)


  • Jean Keim Jean Keim 16 octobre 2014 09:39

    On retrouve toujours une pensée binaire, une pensée qui ne peut et ne sait que trancher, c’est X OU c’est Y, mais pourquoi pas X ET Y et il peut même y avoir de la place pour un Z (une solution encore autre).

    Cela rappelle les duels idéologiques entre le lamarckisme et le darwinisme, or il s’avère que les deux on en partie raison sans que pour autant la somme de leur théorie soit complète.
    Bon revenons à nos moutons, il y a un parc électronucléaire, il faut faire avec mais il serait sensé de travailler maintenant à son remplacement et d’en faire une priorité. Les énergies renouvelables c’est pas sérieux comme source principale d’énergie car le soleil et le vent sont trop aléatoires et la demande d’énergie est là en permanence. Par exemple sous nos latitudes en hivers, la demande est forte (chauffage électrique oblige, merci EDF pour ta politique à courte vue), le soleil moins présent et le vent « ben ça dépend ».
    Une des réalités du problème est que le réseau doit répondre entre autres à deux contraintes, 1) la plus forte puissance demandée sur une année doit pouvoir être fournie par les générateurs couplés à ce moment là sinon le systéme s’écroule. 2) Les lignes électriques doivent être capables de transiter l’ampérage correspondant au pic de puissance, dans toutes les configurations d’interconnections possibles sinon quelques part une ligne sera disjonctée, le courant se répartira sur les lignes qui resteront en service mais l’augmentation de l’ampérage absorbé par un réseau diminué provoquera de nouvelles disjonctions et ainsi par un effet boule de neige tout le réseau sera rapidement hors circuit.
    Cette simple analyse, citée en partie dans l’article, suggère d’emblée 2 solutions possibles applicables immédiatement, 1) Faire des économies d’énergie, en faisant la chasse au gaspi, en commençant par soi-même et il suffit de se promener en zone urbaine, industrielle ou commerciale pour constater tout ce qui consomme du courant en pure perte, dans ma ville certaines rues en pleine nuit sont éclairées au delà du raisonnable et les jours de matchs de foot locaux, l’éclairage du stade permet de bronzer, de même est-il sensé de grelotter de froid en plein été dans magasin climatisé. 2) Faire glisser les forts appels de courant (les pics) dans le temps suivant un ordre prioritaire, avec la puissance de l’informatique cela doit être possible et se fait localement dans une usine pas exemple.
    Et il y a, j’en suis persuadé, des sources d’énergies que la science laisse entrevoir mais que les pétroliers et les uraniumiens ne veulent pas, cela mettraient leur juteux commerce en péril de mort, gageons que si nous mettions autant de matière grise dans la recherche des sources d’énergie nouvelles que celles mises dans l’armenent ou le nucléaire (qui n’a de justification que de fournir la matière nécessaire à la fabrication des bombes atomiques), des solutions seraient trouvées surtout si le profit n’est pas le moteur principal.

    • joletaxi 16 octobre 2014 16:02

      la belgique va pouvoir expérimenter vos recommandations en vraie grandeur, un plan de délestage citoyen est en place.


      Toujours le même blabla, les rues éclairées, les magasins, etc,comme si les entrepreneurs n’avaient pas pris en compte l’équilibre coûts bénéfices de laisser leurs enseignes allumées ?
      toujours la rengaine du radiateur électrique« imposé » par EDF
      mais sinon on chauffe comment ?
      avec du bois ? du charbon ? du pétrole ?
      l’équation nucléaire, chauffage électrique est la plus souple, la plus « écologique » si cela a un sens d’ailleurs, et la plus économique, à tous points de vue.

      Concernant l’histoire du nuage de Tcherno, comme pour le reste, vous ressassez une fois de plus les mêmes antiennes, les gens qui ont répandu ce mensonge ont été condamné, 

      Bref, la solution des écolos, c’est, consommer moins, et quand le courant sera disponible, et à un prix exorbitant.

      Vous abordez les problèmes d’équilibrage d’un réseau
      vous devriez creuser un peu plus la question, vous constateriez que les renouvelables n’ont aucun impact sur les consos des centrales assurant le baseload, et partant, ne servent à rien, on en a la confirmation avec le modèle allemand

      Mais ce qui est le plus extraordinaire dans tout cela, c’est qu’il n’y a strictement aucune urgence de changer un outil qui marche, qui est rentable, qui répond bien aux impératifs de la demande, à un prix imbattable, pour le remplacer par un « bidule » qui va doubler la facture, voire la tripler, n’évietra pas de devoir consommer toujours autant que la filière classique, et qui met en péril le réseau, et en grande difficulté financière tous les acteurs du secteur.
      Et figurez-vous que les t° globales n’augmentent plus depuis 20 ans, la surface des banquise augmente, la hausse du niveau des océans a ralenti,et les ours polaires vont bien.

      faisons confiance à la mouvance, ils vont trouver vite fait un nouveau sujet pour faire peur à Mme Michu



    • Jean Keim Jean Keim 16 octobre 2014 19:27

      Effectivement joletaxi, je suis pratiquement en phase avec votre commentaire bien que je ne vois pas le bénéfice de laisser des enseignes allumées la nuit, enfin pour les noctambules peut-être, et effectivement il faut bien se chauffer mais je suis persuadé que l’énergie du futur reste à inventer.


  • Jean Keim Jean Keim 16 octobre 2014 09:48

    Ah zut j’ai oublié ! Zéro mort à Fukushima c’est de l’humour ? Comme les frontières françaises imperméables à la propagation de la radioactivité de Tchernobyl. 


  • lordrax 16 octobre 2014 09:56

    L’avenir des EnR n’est pas dans les réseaux mais dans les productions autonomes et autosuffisantes.


    • Alren Alren 18 octobre 2014 16:29

      À condition de pouvoir stocker l’énergie recueillie ! 

      Et de quelle énergie parle-t-on ? L’eau chaude peut conserver de la chaleur (à condition d’être dans un réservoir très isolant genre bouteille thermos) mais ne procurera d’énergie mécanique ou électrique qu’avec un rendement déplorable du fait des lois de Carnot sur les températures absolues.
      Le coût de batteries au lithium suffisamment puissantes serait exorbitant et la demande ferait flamber le prix de ce métal.
      Il reste à mettre au point un stockage bon marché de l’électricité non pas chimique mais physique : il n’y a guère que l’électrostatique et la haute tension qui peuvent être envisagées ...

  • Autrepointdevue 16 octobre 2014 10:12

    Dans les régions désertiques :

    Une piste peu mise en avant pour le stockage de l’énergie (d’abord sous forme thermique) dans les déserts et de récupérer le fluide caloporteur qui circule aux foyers de miroirs demi cylindrique dans des vastes réservoirs enterrés et calorifugés soigneusement
    Ce fluide (des sels fondus facilement pompables) est conservé très chaud durant la nuit et pompé (pour une partie) , envoyé dans des échangeurs, afin de faire de l’électricité utilisée immédiatement. Ainsi, on s’affranchit partiellement des alternances énergétiques nocturnes - diurne.

    Une technologie simple et calculable dés maintenant :
    Des miroirs, des tuyaux, des pompes, des réservoirs, des échangeurs, des alternateurs et des redresseurs pour transporter le courant (continu pour éviter au maximum, les pertes par impédance).
    Le problème est politique ! Économique ( les producteurs de pétrole sont aussi dans des régions désertiques)... mais pas technique !


    • Autrepointdevue 16 octobre 2014 10:42

      Un complément tout de même :
      Le seul problème à résoudre concerne le fluide caloporteur, car c’est sur sa qualité que se dimensionnera et fonctionnera une centrale dont je parle plus haut :

      Ce fluide (sel fondu à priori ) est le seul problème, mais la chimie des matériaux avec les hydrates stables (par exemple) peut en venir à bout si on y consacre de la recherche.

      Un bon fluide doit avoir les caractéristiques suivantes :
      Une haute conductivité thermique et une chaleur spécifique élevée, une faible viscosité, un faible point de congélation, un point d’éclair important, une faible toxicité et une stabilité thermique.

      Ce sera sans doute difficile d’être au top simultanément dans tous ces domaines, mais on devrait pouvoir s’approcher de l’idéal avec nos connaissances, sinon les réservoirs devront être gigantesques pour palier à une déficience de certains points essentiels.


    • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 16 octobre 2014 12:14

      Bah vous avez oublié le facteur principal : le coût.
      Si le fluide coûte plus cher que ce que le système produit en énergie, votre solution n’est pas viable. Or c’est bien cela le problème de l’énergie aujourd’hui, c’est que l’on arrive pas à obtenir de qui que ce soit une estimation de rentabilité des industriels.
       
      Pour le nucléaire, on ne nous parle pudiquement pas du coût de retraitement des déchets et pour le renouvelable on fait l’impasse sur le coût du stockage et de production des équipements.
       
      Et quand je parle de coût, il s’agit tout autant de monétaire que de coût sur l’environnement.


  • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 16 octobre 2014 11:21

    Article très intéressant. Néanmoins, il ne parle effectivement pas du problème des déchets nucléaires et manque d’objectivité concernant Super Phénix et la filière des RNR utilisant le sodium liquide.
     
    En effet, d’un côté vous relativisez à raison la dangerosité des REP 900 mais de l’autre vous passez complètement sous silence l’extrême risque du sodium liquide. Rappelons quand même que si le démantèlement de Super Phénix est si long c’est principalement à cause de la vidange du circuit de refroidissement qui doit s’effectuer au goutte à goutte pour ne pas prendre feu. Faire se côtoyer du sodium liquide et du plutonium n’est vraiment, VRAIMENT pas une bonne idée. En faire une application industrielle à grande échelle n’est vraiment pas ce que j’appelle une avancée et EDF qui s’entête sur cette filière avec ASTRID ne peut qu’être critiqué.
     
    Reste que si l’on investissait les budgets prévus dans le démantèlement des centrales à la fabrication de quelques RNR destinés exclusivement à l’appauvrissement des déchets (car si j’ai bien compris, c’est l’une de leurs applications possibles), on solutionnerait un gros point noir de la technologie. Des RNR employant une technologie plus sage que le sodium liquide tel que le plomb fondu serait un choix plus raisonnable.
     
    L’argumentaire présenté dans l’article est tout de même pertinent : on a d’un côté une technologie mature qui comporte ses risques et ses avantages et de l’autre côté des technologies plus ou moins expérimentales dont on peine à nous prouver leur viabilité à grande échelle et leur caractère renouvelable. Alors on parle de batteries pour traiter le problème du stockage mais êtes-vous bien conscients de la dégueulasserie que c’est de produire des batteries d’une telle capacité ? Pour avoir de l’énergie propre chez vous êtes-vous prêts à polluer massivement les sites de productions et d’appauvrir le sous-sol des pays producteurs ?
     
    Les pro-nucléaires ne nous disent certes pas tout et minimisent les catastrophes mais les partisans du « renouvelable » me paraissent tout autant laxistes et subjectifs sur les alternatives qu’ils proposent.


    • Layly Victor Layly Victor 16 octobre 2014 14:44

      Sur le problèmes des déchets, d’une part ils sont en quantité (en masse) bien moins importante que ce que la propagande écolo veut faire croire. Ceci est lié à l’extraordinaire contenu énergétique par unité de masse du noyau. Or, comme disait Lavoisier, on ne peut pas produire plus de masse que ce qu’on a brûlé. Un expert m’a avancé le chiffre, pour la France, de un gramme par an et par habitant. C’est à vérifier. D’autre part, les déchets à vie longue sont conditionnés par vitrification et entreposés dans des couches argileuses qui n’ont pas bougé depuis un million d’années. Enfin, on pourrait incinérer certains des isotopes à vie longue dans des réacteurs à neutrons rapides,tout en récupérant de l’énergie, mais çà, les écolos n’en veulent pas (comme ils ne veulent pas de tout ce qui pourrait apporter une solution à quelque problème que ce soit).
      Sur la dangerosité de la technique du sodium fondu, je suis d’accord avec vous, mais ce n’est pas un risque nucléaire. J’ai travaillé autrefois sur la réaction sodium-eau en milieu non confiné (chute d’un missile sur un bâtiment générateur de vapeur de Super Phénix) : on montrait que l’on pouvait détruire une partie de la boucle de sodium secondaire, mais que le coeur n’était pas en danger : la convection dans la boucle primaire suffisait à le refroidir. Les études sur la réaction sodium-eau en milieu confiné (effet chalumeau) montraient aussi qu’on pouvait détruire un générateur de vapeur, sans mettre le coeur en danger. Il faut aussi noter que le réacteur Phénix (250 MWe) qui était de même conception a fonctionné pendant plus de trente ans sans un seul incident. Sur le projet ASTRID, ne vous inquiétez pas : il a été torpillé d’entrée.
      Sur les technologies utilisant le plomb fondu, je n’ai pas assez de connaissances pour vous répondre (peut-être un problème de neutronique ?).
      Sur le fait que les « pro-nucléaires » minimisent les catastrophes, c’est quelque chose que je ne peux pas vous laisser dire sans réagir. En trente ans passés à la sûreté nucléaire (et trois accidents graves : TMI, Tchernobyl quand j’étais en activité puis Fukushima), je n’ai jamais reçu aucune instruction pour cacher un dossier. Sur tous les descriptifs que j’ai eu entre les mains concernant TMI (zéro rejet de radioactivité) et Tchernobyl, aucun n’avait la mention « confidentiel ». Ils étaient à la disposition des universitaires, et certains calculs sur ces accidents (notamment TMI) étaient publiés dans des revues internationales. En plus, une telle attitude aurait été stupide, sachant que l’information est accessible aux milieux scientifiques qui ne sont pas forcément « pro-nucléaires ».
      Cordialement


    • lsga lsga 16 octobre 2014 14:51

      Allons allons Layly, les ingénieurs irresponsables d’Areva et d’EDF ont trouvé une solution beaucoup plus simple pour la question des déchets : TOUT BALANCER AU MILIEU DE L’ATLANTIQUE !


      Ces ingénieurs irresponsables l’ont fait pendant des années... Où sont-ils aujourd’hui ? à la retraite, peinard !


      OUVRONS UN GRAND PROCÈS DU NUCLÉAIRE !
      LES INGÉNIEURS IRRESPONSABLES : EN TAULE !

    • Alren Alren 18 octobre 2014 16:54
      Bonjour Layli Victor,

      Le problème du refroidissement des surgénérateurs par du sodium pose un problème de sûreté « a priori » qui deviendrait très important si le nombre de centrales installées dans le monde était multiplié par la demande impérieuse d’énergie de l’humanité.
      Le plomb pur fond à température relativement élevée, mais étant le déchet ultime de la décomposition radioactive, il est peu probable qu’il pose un problème de radioactivité en présence de neutrons. Des alliages à base d’étain deviennent liquides à plus basse température : il paraît même que durant la guerre un faussaire avait fabriqué un alliage qui fondait à 40°C ce qui lui permettait de copier à la perfection le tampon sec utilisé par Vichy pour les cartes d’identités.
      J’ai imaginé une autre solution et je ne sais ce qu’elle vaut. En voici le principe :
      le cœur est constitué de plaques entre lesquelles se déplacent des plaques de fer pur (métal au noyau très stable) en ressortant du cœur ces plaques à la très grande surface d’échange sont refroidies par un fort courant d’hélium. 
      Il n’y aurait pas ainsi le risque d’une solidification du caloporteur en cas d’incident.
       
      Cordialement, Alren

    • Bonjour 19 octobre 2014 20:08

      « Un expert m’a avancé le chiffre, pour la France, de un gramme par an et par habitant. C’est à vérifier ».

      C’est facile à vérifier. 60 tonnes déchets / an = 1g /habitant / an (Inventaire national des déchets et matières radioactives ANDRA 2012)


  • Pyrathome Pyrathome 16 octobre 2014 11:36

    C’est quoi ce torchon irradié ??


  • Yurf_coco Yurf_coco 16 octobre 2014 12:01

    Oh la vache ! J’avais jamais vu le lobby nucléaire travailler le citoyen de manière aussi ouverte ! et allier lobby + théorie du complot, brillant !


    « A ce jour, le nombre de décès imputables à l’accident nucléaire de Fukushima est égal à zéro »

    Ah, donc pas de problème alors, à part quelques détails :

    -> 330 000 réfugiés, des milliers d’années de faunes ET de flores ET de terre ET des millions de mètre cubes d’eau des Océans pollués, des cancers à gogo qui vont déboulés sur toute la planète dans les 20-30 ans à venir...

    Mais à part ça, le nucléaire, c’est merveilleux et sans risque !

    Même on devrait virer EDF et mettre TEPCO à la place, tellement c’est sans risque !

    • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 16 octobre 2014 12:16

      Oh la vache ! J’avais jamais vu le lobby nucléaire travailler le citoyen de manière aussi ouverte ! et allier lobby + théorie du complot, brillant !

       

      Les écolos se font piquer leur fond de commerce. C’est moche.


    • Layly Victor Layly Victor 17 octobre 2014 22:20

      Si vous avez des informations à nous communiquer sur le nombre de décès suites aux irradiations à Fukushima, pourquoi ne pas les publier ou donner les références précises ? Je sais d’avance ce que vous allez répondre : les médecins japonais ne les donnent pas car ils sont payés par le lobby du nucléaire. Je connais bien le discours de vos amis (pour en avoir fait partie autrefois) : tout repose sur la rumeur et la conspiration, jamais sur le travail et l’étude. Quelques jours après l’accident de Fukushima, j’avais reçu un message d’une cousine faisant état de la contamination dans la cordillère des Andes, en Becquerels par mètre carré. Un rapide calcul montrait qu’il y avait plus d’activité que ce qui était présent dans le coeur du réacteur accidenté ! Ils n’avaient même pas pris la peine de vérifier. Suivit peu après la grosse perle de l’ineffable Duflot. A un journaliste qui lui demandait « comment se fait il qu’il n’y ait pas en Europe la contamination que les écologistes ont annoncée ? » elle répondit « c’est parce que le Japon est dans l’hémisphère sud ».
      Au sujet des cancers qui menacent la planète, vous avez raison : la pollution de l’atmosphère par les produits chimiques omniprésents et les industries dangereuses (terres rares, IPOD, etc) , ainsi que la dangereuse dérive de l’agro-alimentaire est inquiétante (pas pour Greenpeace).

      Enfin, au sujet des « terres contaminées pour des milliers d’années », vous avez du voir le reportage de la 5 et celui de Géo, sur la zone interdite de Tchernobyl. De l’avis des gardes forestiers et des biologistes, c’est devenu un paradis et la faune y est très riche et variée « on a retrouvé la terre comme elle était il y a 600 ans » disent ils. Le phénomène qu’ils ont découvert est l’adaptation des animaux aux faibles doses. J’ai aussi un témoignage personnel sur la zone interdite. Je suis d’accord avec vous que la contamination d’une région suite à un accident est quelque chose de très triste, mais la guérison est possible. Plus vite qu’on ne croit. Alors, pourquoi tomber dans l’hystérie et la surenchère ?
      J’attire votre attention sur l’extrême violence que notre société exerce en permanence sur la nature et en particulier le monde animal, violence qui personnellement me blesse chaque jour, sans que cela semble toucher le moins du monde les écologistes politiques.


    • AtomicBoy44 22 octobre 2014 03:33

      Dites nous Yourf_Coco si vous savez quoi que ce soit d’autres qui ne soit pas mu en vous par la peur ?

      Êtes vous au courant que le Rhône charrie plus d’uranium que la France n’en consomme en une année ?

      Êtes vous au courant que les centrales fossiles et notamment au charbon rejettent de l’uranium et du Thorium en plus des autres métaux toxiques en quantité plus grande encore que ce que l’électronucléaire consomme sur toute la planète ?

      Êtes vous au courant que les unités de mesure de la radioactivité sont inférieures a la radioactivité naturelle dans le monde entier ? Pays par pays, les normes internationales sont si basses que tout le monde les dépasses !

      Savez vous ce qu’est l’apoptose cellulaire et comment notre métabolisme réagit a la radioactivité ?Vous parlez de cancer, donc j’imagine que votre remarque s’appuie sur des études scientifiques serieuses qui ont démontrée la corrélation entre radioactivité artificielle et cancer. Avez vous un lien NON PARTISAN (donc ohors GASpeace, hors SDN, Hors CRIIRAD, , Hors FNE, Hors SER, Hors EELV, et surtout Hors ONG notoirement connue pour sa position antinculéaire), a moins que ce ne soit que des préjugés inséré dans votre petite tête de téléspectateur a forte tendance conspirationniste ...

      Savez vous que notre corps compte des éléments radioactifs au sein même de nos OS ?

      Et puis, c’est quoi d’abord la radioactivité ? Savez vous au moins de quoi il retourne ? Quels en sont les différents types ? Quels sont les éléments qui sont fertiles et lesquels sont fissiles ? Et c’est quoi la différence entre fertile et fissile au fait ?

      Savez vous qu’a coté de Fukushima Daïchi, a 15 km, il y a une centrale du même type qui a parfaitement résisté au séisme et au tsunami ?

      Au passage, si vous compreniez quelque chose a la régulation de cette production d’énergie, vous sauriez que remplacer EDF par TEPCO ne changerait rien, puisque ce ne sont pas les exploitants qui décident, mais les autorités de suretés nucléaire. L’ASN en France, et la NRA (anciennement JAPN) au Japon.Sur l’échelle de la sévérité de contrôle, la première autorité de sureté la plus sévère est la STUK finlandaise. Juste derrière , il y a la nôtre : l’ASN. Et très loin derrière, il y a la NRC étasunienne qui pourtant « contrôle » bien plus d’installations nucléaires civile que la France ou le Japon puisqu’ils ont plus de 100 réacteurs électronucléaires en fonction et 5 équivalent de l’EPR en construction chez eux et plus encore dans le monde entier. Pourtant cette dernière s’appuie sur des normes d’il y a 40 ans, avec des autorisations d’exploitation donnée pour 20 ans tous les 20 ans. Alors que l’ASN s’aligne sur les nouveaux standards de l’AIEA dés leur parution et oblige EDF a faire des mise a niveau a chaque visite décennale de chacun des réacteurs du pays.

      De grâce, arrêtez de communiquer votre peur, vous les antinucléaires endoctrinés qui ne savent que trop peu de quoi ils parlent ...Merci.

      PS : Je peux vous donnez un lien pour chaque question que je vous ai posé, mais, pour une question de lisibilité, je ne les ai pas ajoutés. Si vous prenez assez de temps pour y répondre tout seul vous même ce sera meilleur que si je vous donne les réponses.
      Hélas, je crains que comme souvent avec les énergumènes de votre caste d’antinucléaires qui ne savent pas pourquoi ils doivent avoir peur, mais qui ont peur, vous ne fassiez pas cet effort que j’ai fait il y a longtemps et que je continue de faire chaque jour.


  • lsga lsga 16 octobre 2014 12:31

    Il faudra aussi penser à envoyer en prison les ingénieurs d’EDF/Areva qui ont construit des centrales en zones à risques sismiques (les côtes de la manche), qui ont trouvé tout à fait normal de balancer les déchets nucléaires au milieu de l’atlantique, et qui ont convaincu TEPCO d’utiliser du Plutonium au Japon.


    L’irresponsabilité généralisée dans le nucléaire ne peux plus durer. Il va falloir de la prison ferme. 



    • Politeia 16 octobre 2014 12:36

      Carte des zones sismiques en France :
      http://www.planseisme.fr/Zonage-sismique-de-la-France.html

      Je ne pense pas que les côtes de la manche soit le pire, la vallée du Rhone et l’Alsace, là il y a de l’idée !


    • lsga lsga 16 octobre 2014 13:03

      Ah bon ? Et un tremblement de terre de 5.8, à votre avis, ça fait quoi comme raz de marré ?


      Le Dover Straits eathquake a été pris en compte pour la construction du tunnel sous la manche, mais pas pour les centrales nucléaires françaises. 


      EN TAULE LES IRRESPONSABLES !!!!

      EN TAULE !!!!

    • Pyrathome Pyrathome 16 octobre 2014 13:41

      EN TAULE LES IRRESPONSABLES !!!!
      .
      Irresponsables et CRIMINELS !!
      Des gogols sans conscience et stipendiés....

    • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 19 octobre 2014 21:21

      "Il faudra aussi penser à envoyer en prison les ingénieurs d’EDF/Areva qui ont construit des centrales en zones à risques sismiques"

      Le risque 0 n’existe pas ! Tu peux aussi avoir une météorite qui tombe sur une centrale nucléaire ! Et tu peux mourir en glissant sur une crotte de chien !

      Les abrutis essaient de nous faire peur avec le nucléaire ! En réalité, ces pseudo-écolos ne sont que des pithécanthropes mal léchés rétifs à tout progrès et à toute forme d’intelligence !


    • AtomicBoy44 22 octobre 2014 06:23

      Retournez faire des maths et de la physique au lieu de faire de l’argumentation de comptoir !

      Les enceintes de réacteurs depuis Fessenheim peuvent recevoir des accélération de 6.5 G. Cra c’est en G que ça se mesure !

      Et des tsunami en France, ne changeraient rien au fait que nos enceintes sont équipées de filtres a sables et de pile s combustibles hydrogène. Ce qui signifie que les explosions a la nippone ne peuvent se produire a cause de l’hydrogène, et qu’en plus, si ça pétait quand même, le filtre sable retiendrait 99.9% de la radioactivité rejetée dans l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur...Mais la salle de contrôle déportée du grand carénage changera tout ça !

      Encore une marchande de peur qui se pense maline mais qui ne veut pas aller regarder dans le détail technique. Pourtant, le diable est dans les détails


    • AtomicBoy44 22 octobre 2014 06:24

      Retournez faire des maths et de la physique au lieu de faire de l’argumentation de comptoir !

      Les enceintes de réacteurs depuis Fessenheim peuvent recevoir des accélération de 6.5 G. Cra c’est en G que ça se mesure !

      Et des tsunami en France, ne changeraient rien au fait que nos enceintes sont équipées de filtres a sables et de pile s combustibles hydrogène. Ce qui signifie que les explosions a la nippone ne peuvent se produire a cause de l’hydrogène, et qu’en plus, si ça pétait quand même, le filtre sable retiendrait 99.9% de la radioactivité rejetée dans l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur...Mais la salle de contrôle déportée du grand carénage changera tout ça !

      Encore une marchande de peur qui se pense maline mais qui ne veut pas aller regarder dans le détail technique. Pourtant, le diable est dans les détails


    • levrairafiki 15 novembre 2014 18:57

      Depuis quand la Manche est-elle à risque sismique ? Rien à voir avec le risque sismique du Japon en tout cas.
      Quant à l’utilisation du plutonium au Japon cela ne joue absolument pas sur la contamination des zones alentours. (http://ajw.asahi.com/article/0311disaster/fukushima/AJ201208220055)
      Enfin, les déchets en question au milieu de l’Atlantique sont essentiellement liés aux activités militaires de la France dans les années 50-60. Si vous êtes contre le nucléaire militaire, je suis totalement d’accord avec vous, mais AREVA et EDF n’ont jamais participé au développement de la bombe atomique.


    • lsga lsga 15 novembre 2014 18:58

      Tremblement de Terre de 1580. Pris en compte par les ingénieurs du Tunnel sous la Manche. Les ingénieurs d’Areva, eux, n’ont même pas jugé bon de mettre des digues pour prévenir un raz de marré. 


  • Doume65 16 octobre 2014 14:42

    Bonjour. je n’ai pas tout lu, loin de là, mais suffisamment pour relever deux contre-vérités :

    « On oublie aussi que cette facilité, qui a jusqu’à présent repose sur les énergies fossiles, se paie au prix de guerres et de massacres permanents. Le seul pays au monde qui pourrait se dispenser de perpétrer ces massacres ou de participer à leur financement est la France, grâce à la vraie transition énergétique commencée il y a quarante ans avec le démarrage du programme électronucléaire français. »

    Puisqu’on en est aux oublis, tu oublies aussi que l’uranium est importé par la France, qui justement est en guerre dans les pays producteurs africains. Donc l’argument est tout simplement faux.

    « Il se trouve que les centrales nucléaires sont très bien protégées contre les séismes, et les réacteurs de Fukushima n’ont pas été endommagés par ce séisme qui a été l’un des plus violents de l’histoire du Japon. »

    Il se trouve aussi que le tremblement de terre a eu lieu à 150 km de la centrale ! On ne voit pas pourquoi il l’aurait détruit. D’ailleurs, absolument rien n’a été détruit par ce tremblement de terre. Personne ne l’avait même remarqué.
    L’argument est complètement bidon, d’autant plus qu’il y a des dangers autres que les tremblement de terre, comme par exemple des attaques par avion suicide.


    • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 19 octobre 2014 21:26

      « d’autant plus qu’il y a des dangers autres que les tremblement de terre, comme par exemple des attaques par avion suicide. »

      T’as le sursaut gamme aussi qu’est pas mal :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Sursaut_gamma

      Une étoile explose balance ces rayons gammas et tout le monde meurent, même les écolos, ça fait au moins une consolation !

      De la naissance au tombeau, le Monde dans lequel on vit est fait de risques ! Prétendre les éliminer est stupide ! Les risques se gèrent et s’acceptent ! Il se trouve que le nucléaire, bien géré, est un risque très acceptable !

      D’ailleurs il a fait beaucoup moins de morts que le charbon avec les coups de grisous !


  • JMBerniolles 16 octobre 2014 15:12

    je pensais qu’il fallait de la démocratie et de la transparence dans le nucléaire civil !


    Ce avec quoi je suis d’accord.

    Donc le nucléaire a le droit d’être défendu et un certain nombre de réalités manipulées et déformées par la propagande anti nucléaire, notamment par des organisations au financement suspect comme Greenpeace, doivent être rétablies ;

    Parmi ces informations fausses, notamment dans des médias complaisants [il est temps de dénoncer le parti pris très anti nucléaire, cela vaut aussi pour les gaz de schistes, de médias comme Arte, Le Monde, Libé et même les télévisions publiques] il y a l’affirmation que les accidents de Fukushima Daiichi ont fait de nombreux morts.

    La confusion entre morts, hypothétiques, à venir et décès constatés est savamment entretenue pour éviter le mensonge flagrant.

    La vérité qui dérange ceux qui souhaitent qu’il y ait des morts, est qu’il n’y a aujourd’hui aucun décés dont la cause puisse être attribuée aux irradiations subies. à la suite des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi et des événements du type fuite d’eau radioactive.

    La pêche a repris dans l’espace marin au-delà des 20 kms. D’ailleurs la centrale accidentée ne rejète plus de césium radioactif maintenant [à cause du traitement ds eaux radioactives]
    Le poisson pêché est contrôlé ;

    Le japon s’est plaint de la propagande injustifiée qui lui a fermé le marché coréen un moment.
    Propagande, où la France prend une part importante ;

    Cela ne fait que ternir l’image de la France à l’étranger où le commentaire le plus rencontré est : « regardez ce pays en plein déclin [et autodestruction] qui donne des leçons à tout le monde »




    • Doume65 16 octobre 2014 18:10

      @JMBerniolles

      Tu devrais aller faire avocat aux states et travailler pour les assurances maladies. Tu y excellerais pour démontrer que les maladies des sauveteurs du 11/9 n’ont rien à voir avec leur exposition aux poussières lors de cet événement. A toi la fortune !


  • philoxera philoxera 16 octobre 2014 15:17

    L’Ukraine et le Japon ont eu leur accident majeur, à qui le tour ? (100% des gagnants ont tenté leur chance)


  • christophe nicolas christophe nicolas 16 octobre 2014 15:21

    L’auteur peut lire le rapport de l’hot-cat et maintenant on va faire un rapide calcul :


    Hot-cat = 25 cm ,450 g, 2 kW

    Donc, sur 100 m, un tube produit 0,8 mW

    Sur une surface de 1 m² de section, je mets 10 tubes ce qui fait 8 mW, etc...

    Combustible : quelques kg de nickel. Cendres : quelques kg de Nickel no radioactifs isotope 62...

    Et ce sont des réactions nucléaires donc ce n’est pas bien de limiter les énergies nucléaires, basse énergie évidemment.... parce que le nucléaire chaud va avoir chaud aux fesses mais fournira les troupes pour le nucléaire basse énergie.

    De toute façon, les lois connes, tout le monde s’en fout... c’est de l’hypocrisie en boite qui résulte d’un lobbying de mauvaise foi (mensonge) ou d’une prévarication et c’est une grave atteinte à l’ordre public. Ceux qui les votent méritent la prison pour cupidité aggravée ou connaissance dépravée.

    • christophe nicolas christophe nicolas 16 octobre 2014 15:35

      Je dois rajouter que je pense que cette technologie pourra désactiver les déchets du nucléaire chaud en douceur, tout en fournissant de l’énergie, une sorte de rédemption....


      Ils avaient le neutron un peu trop belliqueux (20000 km/s) dans le nucléaire chaud... des brutes.

  • jpgossieaux 17 octobre 2014 10:22

    Enfin un article sur le nucléaire ayant une objectivité scientifique !

    Pas une virgule à retirer !


  • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 17 octobre 2014 15:00

    Bravo à l’auteur pour cet article bien écrit.
     Rappelons aux anti-nucléaire qu’aucun scénario de sortie du nucléaire et des fossiles n’’affirme qu’il soit possible de remplacer leur production par celle des énergies renouvelables. La baisse de la consommation d’énergie de plus de 50% qui serait nécessaire, si jamais elle se produit, serait catastrophique d’un point de vue social et humain.
    Il faut choisir entre : - manque d’énergie - nucléaire ou - fossiles.
    Les conséquences du manque d’énergie seront tellement dramatiques qu’elles pousseront à toujours aller chercher plus d’énergies fossiles.
    Être contre le nucléaire, c’est promouvoir les fossiles.


    • Alren Alren 18 octobre 2014 17:06

      Quand on voit la réaction des gens qui sont privés d’électricité suite à un incident climatique, on imagine la rage de ceux qui auront subi un « délestage », eux et pas les autres, sur la décision arbitraire d’un « décideur » inconnu et donc « irresponsable » !

      On peut prévoir des manifestations plutôt violentes ! 

    • JC_Lavau JC_Lavau 8 février 2015 21:11

      « décideur » inconnu et donc « irresponsable » mais corruptible, ça arrivera forcément.


  • Marlot Marlot 18 octobre 2014 23:29

    D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les conséquences sanitaires anticipées des doses d’irradiations reçues par les populations autour de la centrale de Fukushima Daichi sont minimes. Au-delà d’une dizaine de kilomètres de la centrale, le niveau de radiation moyen n’a pas dépassé 100 µGyh-1, débit de dose en-dessous duquel aucune pathologie n’est plus observée en laboratoire même pour des expositions chroniques. Pour l’UNSCEAR, les doses reçues par la population auront finalement été trop faibles pour entraîner un risque significatif de cancer ou un impact sanitaire quelconque, y compris pour les populations non évacuées qui n’auront été exposées qu’à quelques milli-Sieverts

    Par ailleurs, bien que la centrale nucléaire de Fukushima Daini (incident de niveau 3) ait également été endommagée à la suite du tremblement de terre et du tsunami, la centrale nucléaire d’Onagawa, la plus proche de l’épicentre du séisme de mars 2011, a résisté et s’est arrêtée en toute sécurité comme prévu sans incident, tout en ayant servi d’abri à la population locale, contre le tsunami.

    Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima


  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 19 octobre 2014 21:34

    Bravo pour cet article.

    Chapeau bas pour vous. Celà fait plaisir de voir qu’il y a des gens qui réfléchissent par eux mêmes au lieu de recracher une propagande vaseuse, mal ruminée !

    Tous les écolos du samedi soir, tous les pseudo-penseurs à deux balles vous tomberont dessus, c’est normal ! Au Moyen-Âge, ces abrutis se seraient répandu en insultes contre le premier qui aurait affirmé que la Terre était ronde est pas plate !

    Leur répondez pas ! Comme disait Audiard « Je parle pas aux cons ça les instruit ! »

    Que ces ânes d’écolos aillent manger du foin, faire caca dans la sciure et braire derrière Cécile Duflot la dégénérée de leur parti qu’a appelé sa fille Térébenthine !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cile_Duflot

    On peut rien d’attendre des gens qu’ont atteint ce niveau d’imbécilité !

     smiley


  • Layly Victor Layly Victor 22 octobre 2014 14:16

    Merci à Atomicboy44 et à tous ceux qui ont apporté des précisions techniques que je n’ai pas eu la place de mettre dans l’article (Berniolles, Pellen, Marlot, etc). Au départ, je voulais faire un papier assez général, tout en étant le plus complet possible, sur ce qu’on nous vend comme la « transition énergétique », et montrer que c’est un grand bluff et une bulle financière. J’ai parlé du nucléaire uniquement pour souligner que c’est la seule transition sérieuse actuelle, surtout si on considère les préoccupations sur le climat. La mobilisation des orthodoxes anti-nucléaires qui ont considéré ceci comme un blasphème a fait dériver le débat sur le nucléaire.
    Au passage, les retombées de cette loi sur la transition, visant à privatiser les barrages hydroélectriques, et le projet de privatiser les réseaux de transport de l’électricité et du gaz, ont été passés sous silence (ça doit être bon pour la planète).
    J’ai essayé, sans trop entrer dans les détails techniques, de ne pas avancer quoi que ce soit qui ne soit vérifié (et de toute façon, la partie concernant le nucléaire n’était pas l’essentiel du papier). Personne n’a d« ailleurs répondu sur le reste de l’argumentation. Nous avons essayé de répondre de façon honnête et respectueuse, et nous avons eu droit en réponse aux éructations de certain commissaire politique, qui se reconnaîtra, aux appels à la censure et à la prison, et au ton méprisant et satisfait (sans aucun argument soutenu) du chef charismatique de »l’observatoire du nucléaire« .

    A propos de la façon dont les arguments techniques sont écoutés, je voudrais raconter une anecdote. Il y a quelques années, un convoi devait transporter du Plutonium en provenance des US, à destination de Cadarache, plus précisément de l’atelier du Plutonium, en charge de la fabrication du combustible MOX (mixed oxyde). Cette installation a par la suite été fermée suite à une campagne des écolos de Manosque, pour risques sismiques, et transférée à Marcoule. Donc, un soir d’été, le convoi en question devait passer au rond point de Mirabeau. Alertés par des sympathisants internes à Cadarache ou par les publications officielles, des écolos étaient massés au rond point, certains venaient d’Allemagne, ce qui prouve que la date de passage du convoi était de notoriété publique, ils écoutaient avec ferveur les discours enflammés des chefs sur la »contamination de la Provence« par le Plutonium US.
    Quelques uns étaient venus au ravitaillement dans un village proche, ils entouraient le camion à pizza. Je m’approchai du groupe et leur dis »savez vous pourquoi ce Plutonium vient ici ?« Silence embarrassé. »C’est du Plutonium qui provient du démantèlement de têtes nucléaires US, dans le cadre des accords internationaux de désarmement. Il est préférable de récupérer ce Plutonium dans un réacteur, sous forme de MOX, plutôt que de le conserver comme déchet« . Alors, l’un d’eux s’avança et me répondit : »ce n’est pas ce que m’ont dit mes chefs".
    Tout est dans cette réponse. Il faudrait être fou pour ne pas considérer que le désarmement, c’est bien, qu’il vaut mieux faire disparaître le Plutonium plutôt que de le stocker. Mais ce jeune homme, contre toute logique, préférait se plier aux ordres des chefs des croyants.


  • dixneuf 28 novembre 2014 15:09

    Comment provoquer des catastrophes ? En survolant les centrales avec un drone muni d’une caméra infrarouge et repérer les transformateurs. Ils se trouvent en dehors de l’enceinte de protection. on peut ensuite pour les détruire employer différents moyens, de jour ou de nuit ; mortiers, drones, ballons dirigés, commando...Le refroidissement ne sera plus assuré. Paralysie totale de l’activité en France et par contagion en Europe.


  • JC_Lavau JC_Lavau 8 février 2015 22:03

    « ou bien on abandonne le climat »
    Laisse donc tomber cette autre escroquerie éhontée, à l’échelle planétaire.


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