Commentaire de Serge-André Guay
sur L'américaine Lulu.com aura-t-elle raison des pionniers québécois de l'édition en ligne ?


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Serge-André Guay Serge-André Guay 5 mai 2008 00:11

Madame David,

Permettez-moi avant tout de vous préciser que je fais ici allusion au genre féminin en référence à « l’entreprise Lulu.com ». Dans mon article, je ne conteste pas le fait que Lulu.com soit une solution pour plusieurs mais plutôt que cette entreprise américaine nuit à l’économie québécoise, comme les entreprises de textile chinoise entraîne des fermetures d’usines de textile au Québec (et ailleurs dans le monde). Je ne dis pas non plus que c’est l’objectif ultime de Lulu.com, quoique l’hégémonie américaine soit bien connue.

En fait, mon article pointe très clairement du doigt les responsables du sous-developpement de l’édition en ligne au Québec : l’Union des écrivaines et des écrivains québécois et le quotidien montréalais Le Devoir parce qu’il offrent une visibilité gratuite dans leurs actualités à l’américaine Lulu.com, et ce, au détriment des entreprises d’ici. Les auteurs et les éditeurs québécois qui se tournent vers les services de Lulu.com placent le Québec dans une position de dépendance face aux américains.

Hier, pour reprendre l’exemple de la Chine, il n’y avait pas trop de problèmes avec les importations chinoises « à bas prix ». Aujourd’hui, ce sont des milliers de pertes d’emplois que doit encaisser l’économie québécoise en raison de sa dépendance aux bas prix chinois. Qu’est-ce qui se produira demain dans nos imprimeries ?

Bref, le problème, c’est le manque de nationalisme de nos auteurs et de nos éditeurs qui préfèrent l’américaine Lulu.com aux entreprises d’ici.

P.S. : Je ne cherche pas à obtenir une subvention puisque j’ai mis fin à toutes relations gouvernementales.

Voir : Histoire de nos relations gouvernementales.

 

 


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