C’est l’argent qui commence à manquer le plus maintenant, à l’empire US.
Car tout le monde participe à la curée. Et les pays membres de l’Otan rechignent de plus en plus à payer des soldats de métier, des armements de plus en plus sophistiqués, de plus en plus chers, des budgets pharamineux et , sur lesquels des officiers corrompus et des hommes politiques corrompus, de plus en plus gourmands prennent leur dime en milliards de dollars.
Deux chiffres seulement : la guerre d’Irak, parfaitement inutile à la paix mondiale, a couté au budget américain 3 000 milliards de dollars. Le budget annuel pour la guerre d’Afghanistan atteint désormais 300 milliards de dollars. Sans être grand clerc, parce que tout le monde sait compter ses sous, avec tout ces budgets, le règlement de la crise économique aurait fait figure de rigolade.

Aujourd’hui, les Nations s’alarment de ces pertes en hommes mais aussi de ces guerres par procuration, menée par des soldats de métier, mais aussi part des milices privées, horroiblement chers. Même les États partenaires de Usa commencent à se poser des questions sur la capacité des USA à payer leur dette, à gagner ces gué-guerres d’Irak et d’Afghanistan, et réduisent les achats en bons du Trésor américain ou placent leur argent en douce ailleurs qu’aux États Unis.
Même les terroristes ont apparemment appris l’astuce et commencent frappent de plus en plus au portefeuille américain : un ou deux groupes de terroristes s’installe quelque part, choisit une cible et frappe un grand coup médiatique, provoquant la venue de l’armada américaine : aides au pays « infesté » en centaines de millions de dollars, installations de bases, contrats mirifiques avec des armées privées, éparpillant au maximum l’armée US et requérant de gros budgets où se serviront officiers US, potentats locaux, armées, privées, services de renseignement et, bien entendu, trafics en tous genres.
Il n’y a pas d’autre alternative quand des empires se servent de mercenaires (soldats de métier, dictateurs locaux stipendiés soutenus à bout de bras, et armées privées) pour défendre et maintenir leur puissance : il faut payer jusqu’à la ruine. D’une loyauté douteuse et de plus en plus onéreuse, ces gens là se retournent avec une facilité déconcertante contre leurs propres employeurs dès que l’argent commence à manquer. L’Amérique n’a plus que ces soutiens là, en plus de quelques États alliés traditionnels qui rechignent de plus en plus à payer.
Peut être une ou deux guerres en plus, donneraient quelque répit à l’Emprie américain qui s’emparerait de quelques ressources naturtelles ici et là. Cependant, avec des soutiens aussi follement gourmands, ces répits seront de courte durée. La méthode est connue maintenant, parce que les mafias savent se retrouver partout dans le monde là où il y a de l’argent abondant facile à gagner sur le dos des contribuables et avec la complicité des plus hauts niveaux des États.
Pour la première fois, se pose la question des budgets de la Défense dans les pays membres de l’Otan : des journalistes et élus commencent à poser des questions sur des sujets jusqu’ici considérés comme tabou.

L’argent, le temps et la démographie feront le reste pour achever l’œuvre de résistance.