Commentaire de clostra
sur Sectes, industrie pharmaceutique et psychiatrie


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clostra 3 janvier 2011 14:16

Merci, nous le savions malheureusement

à méditer : le code de Nuremberg 1947 :

« http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Nuremberg

Les dix points établissent que :

 1. le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel.

 2. l’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société et est impossible à obtenir par d’autres moyens.

 3. l’expérimentation humaine ne doit être envisagée qu’après une expérimentation sur l’animal.

 4. l’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance non nécessaire.

 5. l’expérience ne doit pas être tentée quand il existe une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet.

 6. les risques encourus ne devraient jamais excéder l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience envisagée.

 7. on doit écarter du sujet expérimental toute éventualité susceptible de provoquer des blessures ou la mort.

 8. les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées.

 9. le sujet humain doit être libre de faire interrompre l’expérience, et ce, n’importe quand.

 10. les scientifiques expérimentateurs doivent être libres de faire interrompre l’expérience s’ils jugent que leur bien-être ou celui de leur(s) sujet(s) est en danger. »

repris dans les accords d’Helsinki

Il faudra attendre 1995 pour que des droits des patients hospitalisés soient énoncés dans la charte du malade hospitalisé après qu’un ensemble d’associations coordonnées par l’association REHSUS (Réseau Hospitalier des Usagers) financé par la Fondation de France finisse par contraindre les hôpitaux à adopter une charte similaire après avoir essuyé des fins de non recevoir notamment de l’APHP. 2004 scellera la reconnaissance de Droits pour - si ce n’est tous - les usagers de la santé.

Remarque : un médicament juste mis sur le marché avec son AMM reste en expérimentation quant aux effets secondaires que les médecins, les pharmaciens et les patients (qui heureusement ou malheureusement oublient de dire qu’ils ont ou n’ont pas pris, arrêté un traitement qui les rendaient encore plus malade), sont tenus de faire remonter aux centres de vigilance et certainement à les utiliser avec précaution.


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