De l’article et de cette image qui l’accompagne...

Au vu cette image chronologique... le monde arabe aurait tord de ne pas s’affoler...

La simple démonstration par l’image contredit tous les discours, tous les accords, même signés, tous les engagements et les déclarations d’apaisement de la part des gouvernements israéliens successifs...

D’autant plus que tous les jours cette carte change. Les plans d’occupation des sols, malgré les beaux discours, évoluent tous les jours, et les nouveaux programmes résidentiels se multiplient.

A noter dans ce dernier lien cette phrase : "The settlements will join Kiryat Netafim and Halamish (Neve Tzuf), whose urban master plans the Defense Ministry already approved"... Démocratie exemplaire, nous dit-on, où l’explosion urbanistique est soumise au contrôle de l’armée...

Alors, expulsions, expropriations, occupations, parcages... comment voulez-vous qu’on en sorte ? Sans jeter la pierre à Israel qui les empilent, et sans intention aucune de remettre en question le droit des Israéliens à vivre là où ils sont, les décisions internationales de 1947 sont à repenser sur d’autres bases, politiques cette fois, et non (com)passionnelles... et surtout hors considération de quelque mythe-fondateur que ce soit, divin ou non, d’un côté comme de l’autre.

Donc si le monde arabe aurait tord de ne pas s’affoler, difficile d’empêcher les plus impatients d’entre eux de s’énerver, et aussi parfois de tristement se retrouver dans les thèses d’un jihadiste bien barbu et bien fou, fut-il made in usa.

En ces temps de révoltes (attendons pour crier jubilation... mais gardons espoir) et d’émancipation des peuples et des nations arabes, Israël et les Israéliens seraient-ils capables de faire le même travail sur eux-mêmes ?

Pour inéluctable qu’elle semble, le temps peut encore être long avant l’indispensable prise de conscience nécessaire à la fin de ce gros bordel qui empoisonne la planête et au-delà.