Merci pour ces informations tristes mais nécessaires pour tenter d’empêcher le prochain tapis de bombes.

L’Algérie ? Non, car les généraux ne savent que trop arroser leurs protecteurs. De plus, le régime est extrêmement brutal : rappelons que les massacres dits du « GIA algérien », en réalité et selon toute probabilité pilotés par le pouvoir, ont fait rien moins que 200 000 victimes. À côté, Kadhafi, c’est Winnie l’Ourson.

La Syrie ? Oui, pour isoler l’Iran avant de l’attaquer. À propos de l’Iran, deux extraits du rapport du PNAC sont significatifs :

« Des rivaux potentiels comme la Chine sont avides d’exploiter à grande échelle ces technologies de transformation, tandis que des adversaires comme l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord, se dépêchent de développer des missiles balistiques et des armes nucléaires pour dissuader l’intervention des Etats-Unis dans des régions qu’ils cherchent à dominer. » (p. 15)

« Sur le long terme, l’Iran peut se révéler être une menace aussi grande pour les intérêts américains que l’Irak ne l’a été. » (p. 31-32)

(je souligne)

En d’autres termes, les États-Unis considèrent que l’Iran n’a pas le droit de s’armer, puisque ses ressources leur appartiennent (aux États-Unis) et donc, que si la petite peuplade primitive se trouvant habiter, par un coup du sort, au-dessus des hydrocarbures étasuniens, venait par hasard à s’armer, cela empêcherait les États-Unis d’accéder à LEUR pétrole. On croit rêver.