Commentaire de Peachy Carnehan
sur François Bayrou, l'homme qui avait raison avant les autres


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Peachy Carnehan Peachy Carnehan 17 avril 2013 14:04

Si on se fie à la bonne mine de Bayrou alors, oui, il « a l’air » honnête. Mais on disait de Woerth et Cahuzac qu’ils incarnaient la probité, la droiture, l’intégrité... avant de se révéler comme d’authentiques crapules, des maîtres-experts de la fourberie. Évidemment je ne pense pas que le béarnais soit fait du même bois que ces deux voleurs mais bon, voilà, quoi. De même, quand on se remémore certains propos de Bayrou, on constate, de fait, qu’il s’est moins gouré que les autres sur les prévisions de croissance. Pertinence, flair, extralucidité, honnêteté, coup de pot ? Je n’en sais rien. C’est néanmoins à mettre à son crédit.

Par contre, ce qui me gêne chez Bayrou ce sont les solutions proposées. Là, pour le coup, il n’a rien compris. Exiger « plus d’Europe » alors que ce machin infernal est gangrené par les lobbyistes, les banquiers, les nervis de Goldman Sachs et les hommes de main de l’idéologie néolibérale, c’est comme ouvrir toutes grandes les portes du poulailler sous le nez de la famille renard. Ce serait la garantie de la poursuite du pillage par les banksters et l’oligarchie Thatchero-cahuzaquienne.
Et quant à l’idée de réformer l’UE de l’intérieur en la transformant en une espèce d’Etat providence à la Charles de Gaulle ou à la Mendès-France, ben... à part en déclarant la guerre à l’Allemagne et la moitié de l’Europe, je ne vois pas comment il pourrait y parvenir.


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