Commentaire de REMY Ronald
sur Retirons vite le volant à Hollande !


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REMY Ronald REMY Ronald 29 mai 2014 12:03

Lecteur inconnu, bonjour.

Je vous réponds un peu longuement car je réponds aussi en même temps à d’autres internautes.


Oui, vous avez raison et nous pouvons aller encore plus loin.

=> L’irresponsabilité est un des fléaux à combattre.

=> Le non respect de la morale et des lois est aussi un fléau.

=> Les prêts à taux variables sévissent aux USA, en France et dans presque tous les pays de l’OCDE. Ce fléau financier doit aussi être combattu.

Des Tribunaux français soutenus par le Conseil Constitutionnel français sont enfin allés plus loin en 2013 et 2014 que les tribunaux US.

Mais ce n’est pas encore suffisant. Il faut des lois plus claires pour faire gagner du temps aux Tribunaux.

Nationaliser des banques en déconfiture (nationaliser les pertes) ou délinquantes (prêts arnaques, manipulations des cours, etc.) ? Oui, il faut parfois s’y résoudre, malgré les coûts directs et indirects successifs (empilées tels des poupées russes) qu’il ne faudra jamais sous-estimer. Même dans le cas d’une nationalisation sans indemnisation du capital, les coûts indirects qui s’enchaineront peuvent être redoutables.

 

Mais nous voulons aller beaucoup plus loin dans le nettoyage « au karcher » de la profession : nous voulons restaurer la notion de « service public » (privatisé ou non, avec cahier des charges reprécisé par le législateur, une charte éthique fondamentale (comme dans le corps médical), etc..

Un exemple clair et précis :

Au-delà d’un délai d’adaptation sagement fixé par les législateurs, nous voulons retirer le statut de banque à toute institution financière ayant une activité majoritairement spéculative. Les « ex-banques » pourront continuer à spéculer librement. Mais plus avec l’argent qui ne leur appartient pas. Ces ex-banques n’auront plus la capacité de création monétaire et auront des charges sur la spéculation similaires aux gains des… casinos.


Sous la poussée des Tribunaux et du peuple souverain, les législateurs devront faire leur job (par prise de conscience de l’intérêt public, ou simplement pour effacer leurs compromissions antérieures et conserver leurs sièges). Prendre le contrôle démocratique de ces « bastilles modernes de tyrannie financière et d’immoralité » est une question de salubrité bancaire et publique, mais aussi de survie économique et civilisationnelle.

Les banques ne doivent pas demeurer ces actuelles entreprise prédatrice sans foi ni loi mettant à genoux des millions de familles, d’entreprises et épuisant des nations entières.

Le système bancaire doit redevenir un solide « cœur » financier bien géré au service de la consommation, de la production et de l’économie réelle. En deux mot, cela s’appele une révolution que nous, citoyens, nous voulons non violente. Les tribunaux, le Conseil Constitutionnel, les élections, les débats médiatisés et les pétitions devraient suffire à mettre aux pas la haute direction bancaire devenu délinquante dans l’âme et dans les faits quotidiens.

Oui, certes, cette révolution va toucher très durement quelques centaines de très haut dignitaires bancaires. Ceux-ci vont tout faire pour briser cette révolte populaire des nations. Leur capacité de réaction et de nuisance financière sera terrible. Mais cette grande réforme aboutira un jour ou l’autre, car elle est indispensable au développement de la société, de la recherche, de l’emploi et au futur bien-être des centaines de millions de citoyens se réapropriant le pouvoir démocratique.


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