Commentaire de Neymare
sur Le cerveau maître du temps


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Neymare Neymare 30 décembre 2014 11:18

C’est un article interessant qui pose les bonnes questions. L’univers physique est une mécanique dont nous commencons tout juste à entrevoir les rouages. Le corps humain fait partie de cette mécanique, et la pensée et les émotions que l’on peut ressentir sont tout aussi mécaniques. Nous avons l’impression que c’est nous qui prenons les décisions, le fameux libre arbitre, mais en fin de compte, nous sommes programmés pour prendre les décisions que nous prenons, par notre génétique, notre éducation, notre vécu.
Alors ou est le libre arbitre la dedans, si finalement la pensée n’est que la résultante d’une programmation psychique, si tout celà n’est que la résultante d’un mécanisme ?
En fin, de compte les mécanismes de la pensée sont similaires a ce que l’on pourrait faire avec un ordinateur un peu évolué et un bon programme.
Néanmoins, s’il y a mécanisme, il faut bien qu’il y ait eu création du mécanisme et de sa programmation. Contrairement au plus évolué des ordinateurs, nous sommes doués de conscience. Ce n’est pas la pensée qui créé la conscience, un mécanisme ne peut pas créé la conscience pas plus qu’il ne peut inventer des choses nouvelles, pas plus qu’il ne peut avoir de talents artistiques.
Tout celà est le fait de la conscience. C’est par le biais de ces mécanismes, et de cette programmation qu’une conscience unique peut créer de toute pièce un monde avec l’illusion de la diversité des formes et des pensées. Et c’est là que se niche le libre arbitre : nous avons le choix entre nous identifier à notre pensée, ou nous identifier à ce que nous sommes véritablement : la conscience.
Pour celà il faut changer notre programmation et en quelque sorte nous déprogrammer. Plus nous nous déprogrammons, plus nous atteignons des strates de la pensée hautes et riches d’enseignement. Au contraire, plus nous sommes programmés strictement (comme les Islamistes, ou les ultra libéraux), plus les strates de la pensée que nous atteignons sont peu élevées et donc confinent à la connerie.
Quand nous atteignons la pureté de la conscience, il n’y a plus de pensées programmées, plus de programmation, c’est la libération


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