Commentaire de Jean Keim
sur Le cerveau maître du temps


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Jean Keim Jean Keim 30 décembre 2014 18:43

Polope,

Votre commentaire est dense et sous certains aspects dépasse mes connaissances, je ne suis pas un philosophe et érudit en rien du tout, ce qui me motive viscéralement dans mes articles et dans la plupart des commentaires que je peux déposer notamment sur les articles des autres est l’urgence de comprendre malgré tous les atouts dont nous disposons, pourquoi le monde est dans un tel désordre et en quoi j’y participe ?
Je ne parle dans mes écrits que de ce que je peux observer et vérifier par moi-même sinon je donne mes sources, et je ne connais Bergson que de nom, j’ai un bouquin de lui mais je ne l’ai pas (encore) lu.
Je ne pense pas avoir écrit que le temps n’est que psychologique mais le temps quel que soit sa nature est ressenti psychologiquement, il est possible également que le temps ait besoin d’un observateur ne serait-ce que pour constater son écoulement et en déterminer les règles.
Le rapport entre la pensée /temps et l’action peut être vu sous un autre angle : la pensée pour s’exprimer, pour se dérouler à besoin de temps (et d’espace) et la compréhension est instantanée même s’il faut du temps pour y arriver.
Je ne sais pas si la mémoire est uniquement localisable dans un support comme le sont les mémoires numériques, j’ai l’intuition que si nos mémoires personnelles sont localisées en partie ou totalité probablement dans le cerveau, ce n’est que provisoire et le support pourrait très bien être tout l’Univers dans sa définition la plus vaste, le Web nous offre une bonne image, une recherche avec un moteur se fait dans une nébuleuses de données.
Nous ne sommes pas des machines et encore moins des ordinateurs mais il est facile d’observer que nous nous comportons en réponse à des habitudes, des stéréotypes, bref des quasi-programmes qui ne sont que nos savoirs mais nous pouvons changer cela.
Si j’ai une certitude, c’est que la compréhension du rôle de la pensée est la clef de tous nos problèmes et l’ouverture vers une autre perspective infiniment plus vaste.

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