Commentaire de Pierre Perrin
sur Un chaos inexpiable
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Peut-on ajouter que le roman s’ouvre sur cette réflexion sans appel : « La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n’est plus fort qu’elle pour faire détester l’homme et haïr l’humanité. » Boualem Sansal, 2084, la Fin du monde, éd. Gallimard, 2015
Il est important de le concevoir. Cet axiome placé en tête éclaire nettement la lecture. D’un côté, le titre fait écho à celui d’Orwell [l’article aurait pu indiquer les bénéfices ou les limites du rapprochement avec 1984] et de l’autre le fossé dû au choc de civilisation dans lequel nous sommes embourbés.