Commentaire de eric
sur La plus-value marxiste en quelques mots


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eric 5 novembre 2015 21:10

A l’auteur, non mais là, vous avez une approche semblable à celle de Marx et de votre américain...

Parce que vous oubliez complètement que dans la plus value, les impôts, les charges sociales et autres prélèvements, taxes, surcouts liés aux règlementation sont aussi à imputer sur la « plus value du travail du travailleur ».

Pour mémoire, les administration nous taxent d’un gros 50% et dépensent un petit 60% de mémoire de notre PIB.

Vous me direz, oui, mais le travailleur en récupère une partie sous forme d’aides sociales de services publics,etc...

C’est vrai. La grande question est de savoir si il en a pour son argent.

Le profit du capitaliste doit frôler les quelques pourcent après taxes, transferts et inflation. L’état, c’est la moitié et plus. C’est donc bien sur ce morceau là qu’il faut se poser de vraies questions.

C’est difficile pour des marxistes. Un type comme Marx, et la classe sociale qui lui a succédé, a toujours vécu sur une part de la plus value extorquée aux travailleurs ( en occurrence, c’est son pote Engels qui utilisaient les profit de la boite familiale). Les lettres amères de Karl, se plaignant de ne pas recevoir assez de fric pour entretenir son niveau de vie de petit bourgeois gavé, ont été un enseignement pour toutes les gauches, il n’est pas bon de dépendre de sponsors privés. Aujourd’hui, les socialistes se servent en direct à travers l’appareil d’Etat.

L’alter post néo marxiste Emmanuel Todd affirme que les personnels publics pompent un euro de frais de fonctionnement pour un euro redistribué ( plus mauvais ratio d’Europe). Mais je pense qu’il sous estime. Lui même à passé sa vie à émarger à l’INED en pondant des bouquins vendu à son propre bénéfice et je ne croit pas qu’il se soit inclut dans les frais divers de l’état.

La question du partage de la plus value aujourd’hui, c’est celle du partage entre les entreprises, travailleurs et investisseurs compris, face aux prélèvement des castes bureaucratiques et le rapport qualité prix de ces dernières.

Ici, nous avons deux indication incontournables : ils pompent de plus en plus ( pourcentage croissant d’un PIB croissant) ils sont de plus en plus mauvais : tous les syndicats vous le diront, « on assiste depuis 40 ans à une baisse inexorable de la qualité des services publics, faute de moyens et de postes.... »


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