Commentaire de agent ananas
sur Effet cigogne : Robert Kennedy Jr. à l'épreuve de la rhétorique « anti-complotiste »


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agent ananas agent ananas 15 mars 2016 21:41

Si il y a quelques approximations dans l’article de Robert Kennedy Jr, l’essentiel est plutôt juste. Venant d’un membre du sérail il est donc compréhensible que son article n’est pas l’heur de plaire à une partie de l’establishment, notamment les néo-cons et le taxer de complotiste correspond à une certaine logique. Après tout c’est un Kennedy ...
Pour en revenir au gazoduc, il semblerait que ce ne soit pas l’unique raison du conflit en Syrie. Déjà en 2007 Seymour Hersh dévoilait qu’Israël et les néo-cons voulait destabiliser la Syrie pour renverser le gouvernement alaouite de Bashar al-Assad. Selon lui, du point de vue d’Israël, la chute d’al-Assad affaiblirait grandement le Hezbollah, qui est un frein aux projets israéliens dans la région. Pour ma part je pense aussi que la problématique de l’annexion du plateau du Golan fait aussi partie de l’équation. Quant aux wahhabites, notamment saoudiens, il s’agit plutôt de briser l’arc chiite afin de préserver leur influence régionale.
Par ailleurs, puisque l’auteur évoque les « 28 pages censurées », elles pourraient effectivement révéler la « clé » du 11/9. Et peut être pas l’implication de l’Arabie Saoudite comme le prétend Bob Graham, dont le lien avec le 11/9 est plutôt trouble.
Que faisait Graham au Pakistan entre le 28 et le 30 août 2001 (moins de 2 semaines avant les attaques) ? Préparait il le terrain pour l’invasion de l’Afghanistan (les services secrets pakistanais de l’ISI collaboraient avec les talibans). Au moment des attaques du 11/9, Graham prenait son p’tit déj avec Mahmud Ahmed le boss de l’ISI, alors en visite à Washington. Des pourparlers afin de couper le support pakistanais aux talibans et de faciliter l’invasion US de l’Afghanistan ?
De là à accuser le boss de l’ISI du « financement » du 11/9, j’en suis pas certain. Il faut rappeler que cette info émane d’une seule et unique source : Manoj Joshi ... journaliste très proche des milieux militaires indiens, membre du National Security Board puis de la National Task Force avant la présidence de Narendra Modi en 2014. Inutile de rappeler la rivalité entre l’Inde et le Pakistan ...


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