Il ne vous aura pas échappé que, jusqu’à l’opération Barbarossa, entre Hitler et Staline c’était l’idylle, tout du moins sur la devanture.

Mais vous m’’objecterez que en dotant les nazis de telles quantités d’acier, d’aluminium, d’essence et de caoutchouc, ce n’était pas pour rien en faire mais pour aller taper sur la gueule à quelqu’un, et dont toute l’Europe était en réalité convaincue que se serait les soviétiques en premier.

Ce que les dirigeants savaient fort bien, mais que les travailleurs dans les mines eux ignoraient totalement.

Ne leur mettez pas non plus tout sur le dos, d’autant que ils ont recommencé les grèves en 42 et 43, malgré une répression féroce et des arrestations préventives d’ouvriers par les nazis, ainsi que leur déportation.

En France aussi il y a eu les usines Renault, qui travaillaient directement avec la flicaille pour mater les grévistes avant même qu’ils ne déclenchent le mouvement. Mais ça datait de bien plus longtemps avant, bien avant la seconde guerre mondiale, Renault s’en étant même fait une spécialité. 

Et là encore, l’usine était dirigé d’une main de fer par le gendre de Renault, le bien nommé « Lehideux ».

Vous avez aussi le cas de UGINE, société dont peu de monde se rappelle qu’elle fabriqua elle aussi le fameux Zyklon B de sinistre mémoire. Lorsqu’il devint clair que ce produit était utilisé pour commettre des meurtres de masse, une partie de son personnel la déserta, ne voulant pas cautionner cela.