@HELIOS

Ce sont les lieux de commission du crime qui seront déterminants pour la saisie du service de police ou de gendarmerie qui conduira l’enquête. En France, l’organisation policière et de gendarmerie est identique. Seul Paris échappe à la règle et présente un cas d’organisation particulière.

En cas de crime, c’est le service de police judiciaire territorialement compétent qui sera saisi. Personne d’autre. Un service de police judiciaire de la gendarmerie également si l’affaire se déroule sur son territoire de compétence. Il n’existe pas en France de service spécialisé pour les meurtres et les assassinats. Ce qui n’est pas vrai pour le terrorisme par exemple ou les grandes affaires de délinquance économique. Il existe bien une direction centrale de la police judiciaire mais son rôle n’est pas d’être saisie à la place d’un autre service ( j’essaie de faire simple).

Ceci posé, lorsque vous dites qu’il existe des « réunions de pilotage d’enquête ou moment du démarrage je ne sais pas de quoi vous parlez. L’équipe d’investigation qui sera saisie sera celle qui était de »permanence". Pas une autre. Le directeur d’enquête sera le chef de cette équipe, personne d’autre. Les services de l’identité judiciaire, qui travaillent avec les enquêteurs mais qui appartiennent à un service à part, fixent la scène de crime et font leur travail de prélèvements, de relevés divers et de photographies. Les investigations se déroulent sous l’autorité du procureur de la République. Passé le temps du flagrant délit, si des éléments d’enquête apparaissent, ou si le dossier demande des investigations plus poussées, une instruction peut être ouverte afin de poursuivre les recherches. Ce sont les éléments d’enquête recueillis qui déterminent les orientations. Aucune piste n’est écartée, jamais. Ce que vous dîtes est une contre-vérité. Je ne sais pas d’où vous vient cette idée. Pour moi c’est une curiosité.

À votre avis qui pilote une enquête ?