Commentaire de doctorix
sur Vladimir Poutine est le seul dirigeant qu'a l'Occident


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doctorix, complotiste doctorix 27 juillet 2016 09:03

J’ai repensé à l’assassinat de Anna Politkowskaïa il y a dix ans. Cette épine dans le pied de Poutine qu’il traîne depuis cette époque.

Nous avons vu depuis quel homme remarquablement intelligent, quel fin stratège il est.
Cette journaliste avait une fort petite audience, avec 200.000 lecteurs de la Novaïa Gazetta. Elle avait à peu près autant d’influence qu’un rédacteur d’Agoravox en France (soit pas grand chose), dans un pays de 143 millions d’habitants.
Et je ne peux pas croire qu’il ait fait cette erreur stratégique de la faire assassiner, avec toutes les retombées négatives que cela entraîné, et pour un bénéfice hypothétique si minime.
Cela ne correspond pas au personnage fin et rusé que nous connaissons maintenant.
En revanche, nous sommes maintenant rôdés aux false-flag de la CIA : cette CIA qui complotait en Tchétchénie à cette époque en vue d’une révolution colorée telle qu’on en a vu en Ukraine et un peu partout.
Pour elle, sans prendre le risque d’attenter directement à Poutine, assassiner une opposante, même mineure, était un excellent calcul pour déconsidérer Poutine en Occident, et la CIA est pour moi le suspect n°1, au nom de la maxime : Quid Bono, cherche à qui le crime profite.
Mais il y a d’autres hypothèses : cette journaliste pouvait fort bien enquêter sur des entreprises mafieuses sévissant en Russie, et risquer dès lors d’être réduite au silence de cette façon.
Il me semble qu’en cas d’assassinat politique, la Justice Russe n’aurait pas montré une telle diligence à faire condamner les coupables
un tribunal de Moscou a condamné à la prison à perpétuité Roustam Makhmoudov qui a été reconnu coupable d’avoir tiré sur la journaliste d’opposition.
Des peines de 20, 12 et 14 ans pour les complices. Commanditaire non identifié.
Rappelez-vous nos assassinats politiques en France : Robert Boulin , le juge Renaud (juillet 1975), Jean de Broglie (décembre 1976), Joseph Fontanet (février 1980)… Jusqu’à l’étrange suicide de René Lucet en 1982, ainsi que celui du « dernier mort de Mitterrand », François de Grossouvre, en 1994.
les coupables courent toujours.

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