Commentaire de Milla
sur La Russie dit à l'Occident qui elle est et ce qu'elle veut


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Milla (---.---.1.10) 2 septembre 2016 17:29

Donald Trump déclare aussi sa flamme à Vladimir Poutine

Le candidat à la présidentielle américaine a réagi aux propos du président russe...

Une idylle est-elle en train de naître ? Apparemment flatté et séduit par ce qu’a dit de lui Vladimir Poutine, Donald Trump a déclaré sa flamme vendredi au président russe.

Un CONSEILLER TRÈS BIEN INTRODUIT CHEZ GAZPROM

Nommé en mars dans l’équipe des conseillers de M. Trump, http://M.%C2%A0Page, 44 ans, n’est pas tout à fait un inconnu en Russie. Envoyé à Moscou en 2004 pour y ouvrir le bureau de Merrill Lynch, quatre ans après avoir été embauché par la banque d’investissement américaine, l’homme y a noué de solides relations d’affaires.

Il a notamment conseillé le géant pétrolier Gazprom dans l’une de ses plus importantes opérations financières, le rachat pour 7,4 milliards de dollars, à Shell, en 2007, de Sakhaline 2, un champ d’hydrocarbures dans la mer d’Okhotsk. A cette époque,

Lui-même aussi, sans doute, car M. Page, revenu à New York en 2007 pour y monter sa propre société, Global Energy Capital, fait encore partie des actionnaires minoritaires de Gazprom.

LES CONNEXIONS DE PAUL MANAFORT

Le banquier n’est pas le seul lien qui relie M. Trump à la Russie de M. Poutine. Paul Manafort, recruté en même temps que M. Page pour mettre un peu d’ordre dans sa campagne, possède lui aussi de solides connexions avec le « monde russe » cher au chef du Kremlin. Lobbyiste patenté, il a notamment conseillé Viktor Ianoukovitch, sans parvenirtoutefois à redresser l’image de l’ancien président ukrainien aujourd’hui réfugié en Russie.

Lire aussi : Primaires américaines : qui est Paul Manafort, le « chasseur de délégués » de Trump ?

Selon le site Slate, Richard Burt, un ancien de l’administration Reagan qui a commencé également à conseiller M. Trump, ferait partie du conseil d’administration d’Alfa-Bank, une importante banque commerciale russe et aurait également un pied dans Gazprom via un fonds d’investissement. Dans un long article consacré à M. Trump sous le titre « La marionnette de Poutine », -

Un autre homme apparaît aussi en filigrane dans les réseaux Trump, Felix Sater, un juif russe émigré à la réputation sulfureuse, aujourd’hui en délicatesse avec la justiceaméricaine pour ses liens supposés avec la mafia. Le 17 mai, le Washington Post a décrit, sur la base des dépositions de l’intéressé, l’arrivée de Sater « dans l’orbite »du magnat candidat, par l’intermédiaire de son entreprise, Bayrock Group, qui possède ses bureaux dans la Trump Tower.

« Des documents prouvent que Trump, en 2005, a passé un contrat d’un an avec Bayrock Group pour développer un projetdans la capitale russe, écrit le http://quotidien.%C2%A0Sater a dit qu’il avait trouvé un groupe d’investisseurs russes intéressés »,notamment « pour un gratte-ciel de luxe ». Le milliardaire candidat lui aurait demandé d’accompagner son fils lors d’un déplacement prospectif à Moscou. ht




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