Commentaire de Ar zen
sur TAFTA, avec ou sans la France, quelles perspectives ?...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Legestr glaz Ar zen 7 septembre 2016 08:17

@jmdest62

Vous ne parlez que d’une partie de l’histoire. 

Vous omettez d’écrire que même si De Gaulle a parlé de « rester couillonné » il n’est pas « foutu le camp ». De Gaulle n’a pas pu s’extraire du traité de Rome parce qu’il n’avait pas la majorité à l’assemblée nationale !

Qu’a fait De Gaulle pour protester ? Il a pratiqué la politique de la « chaise vide » ! Le traité de Rome a continué à s’appliquer. Mais effectivement, dans une Union à 6 le rôle de la France était « prépondérant ». Dans une Union à 28, même si la France appliquait la politique de la « chaise vide » cela ne servirait à rien, notre pays devrait appliquer les lois europennes prises sans lui !

Votre vision et votre extrait ne supporte pas l’analyse. Prenez en conscience ! Le seul moyen de sortir de cette merde c’est d’appliquer l’article 50. Votre « exemple » de De Gaulle est totalement contredit par les faits. C’est le traité du Luxembourg qui a mis fin à la politique de la « chaise vide ».

Extrait wikipédia : 

La politique de la chaise vide désigne la politique de blocage menée par le gouvernement français du général de Gaulle du 30 juin 1965 au 30 janvier 1966. Refusant d’accepter, d’une part, une extension du rôle du Fonds européen d’orientation et de garantie agricole (FEOGA) chargé de la mise en œuvre de la politique agricole commune (PAC), d’autre part, celui du Parlement européen (PE) mais surtout, la modification du principe de l’unanimité dans la prise de décision au profit de la règle majoritaire, de Gaulle suspendit la participation de la France aux réunions du Conseil des ministres de la CEE, bloquant de fait les décisions.


Compromis de Luxembourg[modifier | modifier le code]


Le compromis met fin à la crise institutionnelle en affirmant la nécessité d’une prise de décision à l’unanimité pour les votes importants. Ainsi, la France obtient que lorsqu’une question concerne un « intérêt vital », les membres du Conseil doivent trouver un compromis jusqu’à ce que cette solution fasse un accord unanime. Le compromis du Luxembourg peut être considéré comme un frein à l’intégration des États dans un système commun.





Voir ce commentaire dans son contexte