Commentaire de Neymare
sur Le Je et le Moi


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Neymare Neymare 22 septembre 2016 16:32

@Jean Keim

« , il est un contenu comme un autre, dans ce même contenu il est possible de faire une place au Je et de souscrire à une définition de sa nature »

J’adhère à ce que vous dites plus haut sauf que le Je n’est pas dans le contenu c’est le contenant, par conséquent on ne peut définir sa nature, puisque ce qui est définissable est dans le contenu.

Pour faire une analogie, le Je est l’écran (la conscience) sur lequel passe le spectacle. Le spectacle est ce monde (un monde mathématiquement possible mais qui n’existe pas en dur) vu à travers les yeux d’un moi tout aussi illusoire que ce monde : c’est la pensée qui estime qu’une suite de pensée est un individu.

L’individu ne se rend pas compte que ce qu’il est réellement c’est le Je, il estime donc que cette suite de pensée est lui meme (le « Je » ne pense pas il est juste spectateur, il n’est pas illusionné car il est totalement immuable et omniscient). Tout comme quand on regarde un film on peut parfois se prendre pour le personnage principal, ou ressentir par compassion ce qu’il ressent.

Quand on meurt physiquement, le spectacle de ce monde se termine, le film de la vie de moi s’arrete.

Nous allons dans un autre monde illusoire lui aussi (mais plus sympa qu’ici), ou nous subbissons une 2ieme mort, cette fois c’est l’illusion du moi qui meurt, ne reste alors que le « Je », plus une sorte de mémoire du parcours effectué qui teinte légèrement ce « Je », cette entité repart donc pour une nouvelle expérience (une nouvelle vie) qui est une suite par bien des aspects de la vie précédente.

Quelque soit le contenu de la conscience ça reste toujours illusoire (comme nous lorsqu’on reve), la seule réalité qui existe véritablement est la conscience, le « Je suis » sans objet de conscience (c’est alors l’extase divine ou le nirvana)


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