Commentaire de Taverne
sur VIOLENCE et SACRÉ : maux inhérents à l'Homme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:14

@philouie

Le prêtre a été créé pour servir les puissants. Source Wikipédia :

Prêtre égyptien : Pharaon est le seul intermédiaire entre les divinités et les mortels. L’entretien de l’harmonie divine exigeant de nombreux cultes journaliers à travers tout le pays d’Égypte, le pharaon ne peut en assurer seul l’exécution matérielle. C’est là le rôle fondamental du prêtre : suppléer Pharaon dans l’exécution matérielle des rites quotidiens. Pharaon est le premier des prêtres. Il nomme les dirigeants des grands sanctuaires car il lui faut contrôler ce clergé puissant, véritables dynasties dans lesquelles les prêtres héritent de la charge de père en fils. Lorsqu’ils ne sont pas de service, les prêtres s’occupent des domaines que le pharaon leur a confiés.

Le prêtre grec (ou hiereús) n’est pas un homme du clergé, à savoir qu’il exerce une fonction administrative de la société athénienne. Souvent, le prêtre n’est qu’un fonctionnaire tiré au sort ou élu pour un an, la prêtrise apparaissant comme une charge d’État, essentiellement éphémère (celle du prêtre d’Éleusis étant la plus célèbre). La prêtrise apparait comme une fonction essentiellement publique, voire politique. Le prêtre n’est pas pacifique : un lieu peut devenir sacré le temps d’une cérémonie (le lieu d’un sacrifice), de même un objet de la vie quotidienne (le couteau pour égorger la victime sacrificielle) ou encore un homme (l’officiant).

Prêtre romain : Aussi les sacerdotes publici populi romani avaient-ils la charge de contrôler, de surveiller non seulement le culte public, mais même les cérémonies de la religion privée, domestique, gentilice. Sous l’Empire, quelles que fussent les règles théoriques et officielles, en fait la nomination des uns et des autres dépendait de la volonté impériale (par le roi du temps de la monarchie).

On le voit, les prêtres n’ont aucune indépendance. Il sont au service du pouvoir et ils commettent des actes de violence (sacrifice notamment). De plus, ils ont pour tâche, non pas d’éduquer comme vous le dites, mais de contrôler chacun de près et de dénoncer au besoin. Pareil par la suite chez les Juifs (voir le herem dont Spinoza fut la victime),les musulmans ou les chrétiens : messe obligatoire, excommunication de ceux qui ne pensent pas comme il faut.

Connaissez-vous le cas du chevalier Delabarre  ? : atrocement torturé et mis à mort pour blasphème (n’a pas retiré son chapeau au passage d’une procession). Et je ne parle même pas de l’Inquisition, des croisades et des évangélisations sanglantes.

Pour éduquer les enfants, on n’a pas besoin de sacré ni de religion.


Voir ce commentaire dans son contexte