Commentaire de hugo BOTOPO
sur VIOLENCE et SACRÉ : maux inhérents à l'Homme


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hugo BOTOPO 4 octobre 2016 17:49

@Samson

Ô Grand Maître de la gastronomie aristocratique, je vous demande humblement pardon pour avoir soumis à vos narines et papilles les effluves, le fumet et les arômes de ma soupe sirupeuse et dégoulinante. Merci pour vos arguments d’autorité et de puissance.

Dans mes maigres lectures des grands auteurs que vous citez, dans l’audition de leurs conférences et interviews je n’ai remarqué que des spécialistes en sciences humaines soumises à révisions et contestations, que du respect pour les lecteurs, spectateurs ou auditeurs, qu’une saine et sereine humilité. Votre intervention débordante de dignité révèle que là aussi mon interprétation était fausse.

L’institution judiciaire s’attribue le monopole de la violence -comme les religions du Livre celui du sacré- une de vos affirmations pleine de bon sens et d’autorité : je me garde bien de la contester. Ainsi toutes les violences que l’on attribue -à tort ?- aux maffias, aux criminels privés et publics, aux armées, aux autorités politiques, religieuses, scientifiques, économiques, financières,... toutes les exploitations d’êtres humains (enfants, traites sexuelles...) ne seraient que des variantes de l’expression des institutions judiciaires (contraintes de faire appliquer les lois et réglementations imposées par les différents pouvoirs en place) sans qu’elles en soient déclarées responsables. Je comprends mieux la violence de votre jugement à l’égard de mon article et de ma personne : cette violence n’est pas la votre c’est celle de l’institution scientifique dotée de pouvoirs de jugements !
La Justice est une institution sacrée ou sacralisée dont les jugements et décisions ne peuvent et ne doivent être contestés (hors recours limités admis par les institutions judiciaires).

La violence et le sacré dans leur intime interpénétration ne sauraient être la source des maux (ou que des maux) affectant l’humanité : quel réconfort pour les victimes que votre affirmation !

Je vous renouvelle mes excuses pour ces mots incongrus.


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