Commentaire de Robert Bibeau
sur L'endettement mondial gravit de nouveaux sommets


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Robert Bibeau Robert Bibeau 16 octobre 2016 20:06
@Raoul-Henri

1) NON il n’y a pas de capital de la dette. Le capital prend différentes formes au cours de son cycle de reproduction élargie. Il y a un moment ou le capital circulant - et il circule constamment car c’est en circulant qu’il crée les conditions de sa reproduction élargie - prend la forme de machines-outils et de pétrole = énergie pour faire marcher la machine outil - puis il a un moment dans ce cycle de reproduction élargie où le capital prend la forme de FRIC=de dollars= ou de pétro-dollars = une métaphore et il y a un moment ou ce capital circulant prend la forme de marchandises = fusil de chasse, un pain, la force de travail d’un prolétaire - puis ce capital reprend à nouveau la forme de monnaie-d’argent- d’euro et puis il reprend la forme de marchandise etc.

2) Ce qu’il faut savoir c’est que cette abstraction qui a nom de capital ne se reproduit qu’à une étape précise de son cycle de circulation et à aucune autre C’est quand il se transforme - devient - prix ou coût de la marchandise « force de travail » C’est le seul moment ou le capital-marchandise-argent s’investit pour 1 et devient 2 soit la valeur du travail nécessaire + la valeur du surtravail soit la plus-value qui ne sera jamais versé pour la force de travail engagée - confisquée.

3) De ceci il découle que 1) l’argent - à la banque ou en circulation sur les marchés - doit obligatoirement représenter le capital circulant total, et uniquement. 2) Que lorsqu’il est à la banque le capital-argent perd son temps et sa valeur - il doit immédiatement être remis en circulation 3) qu’en aucun temps le capital - l’argent ne peut se reproduire - fructifier - être valorisé pendant son séjour à la banque - à la bourse ou quand il est exporté dans un pays étranger où il devra nécessairement se transformer en moyens de production et plus particulièrement en force de travail salarié si le capitaliste souhaite valoriser son capital et refaire l’opération 1 devient 2. 4) ce qui implique que l’intérêt sur le prêt et l’enrichissement de l’actif boursier constitue soit : a) une ponction sur la plus-value produite par le capital pendant sa phase PRODUCTIVE, ce qui en laisse d’autant moins à tous les autres détenteurs de capitaux b) Un mirage - une illusion comptable - un chiffre frauduleux dans une comptabilité boursière-bancaire qui tôt ou tard ne peut que s’ajuster à la réalité - c’est-à-dire s’effondrer puisque ce capital ne correspond à aucune valeur d’usage - aucune valeur d’échange 

 Je poursuis dans un prochain poste 

Robert Bibeau Éditeur http://ww.les7duquebec.com



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