Commentaire de Emile Mourey
sur Bibracte, Alésia, effroyables malentendus !


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Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2016 23:17

@Antenor

Dans le n° 55 de la revue Gallia, Jean-Paul Guillaumet et Vincent Guichard écrivent ceci : Dans l’état actuel de nos connaissances, l’occupation maximale du site apparait donc bien se situer au Ier siècle avant J.C.. Mon explication est la suivante : cette occupation maximale est celle des Germains d’Arioviste de - 78 à -58 , celle des Boïens à partir de - 58.
 
Ma conclusion : Les deux enceintes fortifiées peuvent avoir été dressées ou consolidées, l’une par les Germains, l’autre par les Boïens où seulement par l’un des deux. Idem pour l’urbanisation du site, manifestement faite dans une urgence relative et sans mortier de chaux d’assemblage.

Dans ce même numéro, Fabienne Olmer écrit : le nombre des amphores décuple dans les premières décennies du i er siècle... On passe de quelques centaines d’individus à plusieurs milliers, ce qui démontre que les modalités de l’organisation du commerce entre Bibracte et l’Italie républicaine changent bien avant la conquête césarienne.

Cette abondance d’amphores vinaires ne s’explique pas si le site était Bibracte et la population, des civils, druides et notables, davantage portés à la tempérance et surtout, à la conservation des contenants.

Fabienne OLMER
 

Quinze années de fouilles à Bibracte, pour les archéologues qui ont entrepris d’y travailler, c’est un bilan de 50 tonnes d’amphores extraites du terrain, déplacées, lavées, inventoriées, étudiées et stockées, qui conduit à estimer à plusieurs centaines de milliers le nombre total des amphores parvenues sur le site, entre la seconde moitié du IIe siècle avant notre ère et le début de la période tibérienne.

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