Commentaire de Gilles Mérivac
sur La Valeur travail candidate à la présidentielle


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Gilles Mérivac Gilles Mérivac 29 janvier 2017 15:41

« Bonjour ddacoudre,
Quand je vois la différence d’accueil avec l’article de Perceval sur le même sujet, force m’est de constater que la gauche est majoritaire sur agoravox. Mais peu importe, je ferais quand même plusieurs remarques :

 »Dans les mêmes temps se structurèrent diverses formes d’esclavages, de servitudes astreintes au travail..« 
Voilà un glissement sémantique qui juxtapose esclavage et travail dans la même phrase, laissant entendre que les deux mots sont interchangeables, c’est malhonnête.

 » la lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme toujours d’actualité.« 
Vaste programme, comme aurait dit le général, et totalement irréalisable si on y réfléchit plus de dix secondes, car il y aura toujours un commerçant qui me vendra plus cher un produit, un artisan qui me changera inutilement un article, etc.

 »la loi du marché qui exclut la raison et la critique« 
Cette loi n’exclut rien du tout, elle laisse les acteurs fixer les échanges, et c’est la seule possible en dehors d’une économie totalement dirigiste dans laquelle les prix seraient fixés par l’état, autrement dit un système dictatorial.

 »Entre un professeur de lettre et un brouetteur il n’y a pas photo.« 
Les jardiniers du dimanche apprécieront, il doit bien y avoir une centaine de milliers de bricoleurs qui font chez eux avec enthousiasme des travaux »pénibles".

Enfin d’une manière générale, il ne faut pas confondre le futur où peut-être les robots feront la plupart des travaux, mais ce n’est pas sûr, par exemple la pêche au chalut au large des côtes américaines a été interdite au profit des lignes traditionnelles, et le présent où les emplois humains sont encore indispensables et où les autres pays ne nous feront pas de cadeaux. Si nous optons pour le RU, cela revient à leur dire, nous nous retirons de la course, vous pouvez produire à notre place tout ce que vous voulez, mais donnez nous quelques euros, s’il vous plaît.


Voir ce commentaire dans son contexte