Commentaire de eau-du-robinet
sur La pollution des batteries au lithium des voitures électriques qu'Anne Hidalgo et Ségolène Royal cachent
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Bonjour vesjem,
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Sur l’île norvégienne d’Utsira, une centrale d’un nouveau type a résolu ce problème du stockage de l’énergie - et l’île est autonome en énergie. À côté de l’éolienne, un électrolyseur transforme l’eau de mer, dessalée, en hydrogène. Cet hydrogène est stocké dans une cuve. Comment est-il ensuite transformé en courant électrique, selon les besoins ? Avec une pile à combustible, qui fait l’inverse de l’électrolyse : à partir de l’hydrogène et de l’oxygène de l’air (O2), elle produit de l’électricité. Un moteur à hydrogène est aussi utilisé.
http://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/288/dossier/l-hydrogene-est-dans-le-vent
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Il existe une quinzaine de projets de ce type dans le monde, visant
l’autonomie énergétique des îles, avec des sources d’énergie propres et
durables. En Bretagne, cette association éolien-hydrogène pourrait
améliorer la situation énergétique. Mais une dizaine de champs
d’éoliennes, composé chacun de 100 éoliennes, est-ce vraiment réaliste ?
« C’est vrai, il y a un problème de rentabilité à court terme, sur
10 ans, reconnaît Jacques Saint-Just. Mais il faut évaluer le coût réel
de toutes les solutions énergétiques, notamment les coûts cachés ! Au
Japon, si l’on inclut le coût externe de la catastrophe de Fukushima,
cela change la donne. Et en France, le coût réel de l’électricité,
incluant celui du démantèlement des centrales nucléaires, est deux à
trois fois le coût facturé. »
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La société WH2 a reçu le feu vert : elle peut produire dès 2015 de l’hydrogène à la petite centrale hydroélectrique de Port-Mort, située dans le département de l’Eure, sur la Seine, à moins de 100 kilomètres à l’Ouest de Paris. Ici, pas d’hydrocarbures, même pas de gaz “naturel” (le méthane), l’hydrogène sera produit par électrolyse de l’eau, grâce à l’électricité produite par la centrale. C’est une première. “Nous serons les premiers en France à produire de l’hydrogène vert, en utilisant l’énergie hydro-électrique locale. C’est une formidable opportunité pour le département et pour les acteurs publiques et privés. Ils pourront ainsi utiliser une énergie verte, produite localement pour alimenter tous types de véhicules propres, comme pour les besoins scientifiques et industriels”, se félicite Pierre Picard, Pdg de WH2. Objectif : produire 7 tonnes d’hydrogène d’ici septembre 2015 et 21 tonnes à l’horizon 2016.
http://www.sortirdupetrole.com/societe/210-hydroelectricite-au-bord-de-la-riviere-solidifiera-de-l-hydrogene.
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Dans sa feuille de route “hydrogène et piles à combustibles”, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), qui soutient par ailleurs l’activité de WH2 notamment, note : “A l’horizon 2020, une capacité de production d’hydrogène renouvelable de 100 MW (soit 3 tonnes d’hydrogène par heure) peut être retenue comme objectif atteignable (...) L’hydrogène et les piles à combustibles pourraient par ailleurs représenter 5 à 15 % du marché des nouveaux besoins de stockage d’énergie incluant une réinjection sur les réseaux d’électricité et/ou de gaz naturel”.
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