Comme toujours, ce cas grave d’enfants maltraités, plus ou moins connu et soupçonné par l’entourage immédiat, a été dépisté trop tardivement. Toute personne constatant des sévices doit alerter la D.D.A.S.S. ou le juge des enfants.

Les parents responsables peuvent être condamnés par le tribunal correctionnel ou la cour d’assises à des peines d’amende ou de prison, assorties ou non de sursis. La déchéance de la puissance parentale, la tutelle aux allocations familiales couplée à des mesures d’assistance éducative sont d’autres solutions possibles.

Or, M. Stromboli, le patron du cirque, a besoin des allocations familiales, puisque ses amis sont obligés de lui acheter ses habits pour qu’il puisse présenter ses spectacles, même si par ailleurs son épouse lui reverse la totalité de ses maigres émoluments.

Mais quoi qu’il en soit, ne nous apitoyons pas sur la condition pitoyable de M. Stromboli. La justice doit être exemplaire dans ces questions de maltraitance d’enfants et l’indigence ne doit pas être une excuse.