Commentaire de Christian Labrune
sur Présidentielles 2017, un « Requiem » pour l'écologie politique


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Christian Labrune Christian Labrune 20 mars 2017 01:00

à l’auteur,
Dans une quinzaine d’années tout au plus, les ordinateurs quantiques seront tout à fait au point, et l’intelligence artificielle ne tardera pas à supplanter radicalement celle des bipèdes sans cornes et sans plumes. La machine intelligente et planétaire, qu’on le veuille ou non, c’est l’avenir de l’homme. Non pas sa fin : « Toute notre dignité consiste en la pensée », disait Pascal, et tant qu’il y aura une présence pensante -homme ou machine- sur cette petite planète, les choses continueront d’avoir un sens.

Mais croire que dans un siècle il y aura encore sur terre des créatures du genre homo sapiens, cela revient à se chatouiller pour se faire rire.
Une intelligence totalement artificielle aura besoin d’énergie pour se développer, mais ça ne passera plus par les légumes « bio » qui préoccupent tant nos bobos écologistes. Que la température de l’atmosphère augmente d’une centaine de degrés, que le niveau de la mer s’élève de quelques dizaines de mètres, cela n’aura aucune espèce d’importance sur le devenir du système et il est tout à fait absurde de s’en préoccuper : le biologique était un moment de l’évolution, et nous arrivons tout doucement aux dernières années de son règne.

Les écologistes, qui se préoccupent tant de la nature et auraient dû méditer depuis longtemps sur la théorie de l’évolution, m’ont toujours paru aussi naïfs que peuvent l’être les créationnistes. Ils n’ont certes pas les mêmes idées sur l’origine de l’homme, mais comme eux, ils imaginent qu’il restera ce qu’on le voit être pour l’éternité. Mais non : entourés de toutes nos prothèses informatiques devenues indispensables, nous sommes déjà des cyborgs. Il ne faudra plus très longtemps pour que nous abandonnions à tout jamais notre chétive apparence corporelle !


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