Commentaire de Goda
sur La méthode Coué et l'Islam en France


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Goda Goda 21 mars 2017 14:50

2/2


 @Amaury


En résumé, les articles seraient comme vos professions de foi. Nul n’a rien a y redire. Et qui plus est, meme dans les colonnes réservées aux critiques et aux commentaires (bons ou mauvais) il apparait que votre autorité doive ici encore supplanter les opinions que tout un chacun pourrait exprimer. Et si par malheur, je le répète, ces opinions allaient à l’encontre de votre logique et de votre religion ou de votre vision fortement teintée de votre religion, alors vous sortez aussitôt des arguments d’autorité ou de victimisation. C’est à dire les deux pôles classiques de tout bon religieux endoctriné qui se respecte (avec une mention spéciale au passif chrétien). 

Oui Amaury, je caricature juste au-dessus dans cette dernière phrase où je mentionne de façon fort peu polie votre dogme. J’en suis désolé. Je n’aime pas particulièrement me vautrer dans ces thématiques obscures et éculées, et honte à moi de devoir user des memes ficelles que vous ici en grossissant les traits. Mais jusqu’ici je ne vous ai pas insulté. Ni manqué de respect. Je tente simplement de vous éclairer sur une impérieuse nécessité qui devrait être la vôtre si vous vous prétendez être une personne honorable (mais je ne vous pousse à rien), consistant à être et à rester ouvert d’esprit lorsque l’on se permet de critiquer autrui, car c’est ce que vous faites non stop.

Helas, encore, vous critiquez et pire, vous caricaturez ; mais au-delà de cette logique mortifère et condamnable en soi car fortement stérile et vecteur de discorde et d’ignorance, vous ne vous remettez jamais ô grand jamais en question et vous ne tolérez aucune voix discordante quand bien meme celle-ci s’exprimerait de façon construite et néanmoins respectueuse de l’existence de votre vision.

Beaucoup d’auteurs et de commentateurs ici sont des fats. 

Assurent et psalmodient leurs « vérités » grasses. Ne doutant de rien. Rédigent ce qu’ils nomment fort à propos des « billets d’humeur »... Dès lors nous ne sommes plus dans un contexte d’agora. Mais sur un site ou pathos et mythos dansent dans la joie.

Cela ne relève plus de l’échange entre personnes censées mais en verbiages, en jérémiades, en joutes. Le pire est que vous déguisez vos peurs et jérémiades sous un vernis de bien pensance et que vous tentiez hélas de manipuler l’opinion en biaisant la vision de votre auditoire. Cela relève vraiment de la malhonnêteté.

Peut-etre est-ce pour vous un devoir. Peut-etre vous voyiez-vous en missionnaire, en grand ou en humble exécuteur des basses oeuvres de votre dieu, aussi grand et invisible soit-il. Inch Jesus.

Ahhh dieu... Vous vous exprimez ainsi, vous, croyant, en parlant du dieu d’un autre croyant que vous :

« On se demande encore en quoi un dieu par définition parfait, par définition omniscient omnipotent auraient besoin de preuves de soumission par l’habillement afin de croire en sa toute puissance ? Ou alors c’est un dieu, Allah, vraiment peu confiant dans sa masculinité et sa capacité à maitriser ses pulsions masculines puisqu’il faut... » blablabla....

Vous ne voyez le monde qu’au travers de votre prisme, très personnel. Partagé par nombre d’autres chrétiens j’imagine (peut-être que je fais erreur aussi, je ne saurais dire) et par nombres de croyants toutes confessions mêlées.

« Super démiurge ». Auquel on acolle des attributs bassements humains comme vous le faites (meme par caricature cela revient à dire que vous attribuez à votre dieu d’autres traits, humains tout autant, et j’imagine diamétralement opposés à ceux d’Allah).

Vous me rappelez Gerry Lopez dans son rôle de Subotaï et son discours sur dieu. En moins drôle.


L’échange.

Parlons-en. Si vous me le permettez bien sûr...

La discussion. 

Sortir du rapport maitre/elève ou curé /croyant.

Mettre un grand coup de pied dans l’approche magistrale.

Celle du « magister ». Celle du curé qui du haut de son pupitre, approche de la transe, alors qu’il s’enflamme en pleine diatribe sacerdotale, ou pas.

Bref. un rapport vertical d’autorité propre à beaucoup de vos coreligionnaires il me semble.

Ce rapport ne me parait pas sain.

Que des parents aient une autorité sur leurs enfants, est une évidence.

Mais qu’un religieux ait une autorité quelconque sur la vie des autres citoyens, non merci. (avis somme toute personnel et non prosélyte) 

Cette façon de proclamern, que dis-je d’asséner vos propres vérités ne m’apparait pas honnêtes dans son procédé meme.

L’honneteté intellectuelle n’est pas la meme chose que la sincérité d’une âme courroucée ou atteinte de frayeur, délivrant ses craintes de façon endémique et à peine ponctuée. Frayeur et courroux qui, au passage, n’ont jamais été symboles d’une grande honnêteté de perception , d’analyse et encore moins symboles d’une impartialité intellectuelle salvatrice car étant le point d’orgue de toute critique constructive.

Le fait est que nous y sommes. Vos critiques n’ont pas vocations à être constructives.

Vos articles n’ont pas vocation à être critiques dans le sens informatifs et dénués de patine partisane voire pire : obscurantiste car fortement imbibée de religiosité et de visions dogmatiques.


Vous pourrez dire que ce commentaire est à charge, certes. Mais en aucun cas calomniateur.

En tout cas cela reviendrait a dire que tout propos critiquant la religion est par essence calomniateur et insultant envers dieu et les croyants.... Et ce faisant vous boucleriez la boucle de la logique que j’expose ici. La votre. Donc je ne m’attends pas à un retour intéressant de votre part, n’ayez aucun doute à ce sujet.



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