Commentaire de velosolex
sur 1 franc = 1 euro : c'est peut-être pour demain !


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velosolex velosolex 3 mai 2017 00:57

@Oupouaout

Le parlé est joyeux et sent la grappe fleurie. A vrai dire je ne tire des bords maintenant que sur mon vélo. Des marins et des équipages j’en ai beaucoup croisés, par toujours entiers. Je me souviens d’un capitaine de pétrolier qui cherchait son 300 000 tonnes au bout du quai, se plaignant qu’on lui avait piqué, sans se rendre compte qu ’il était dans un pavillon de psychiatrie. 

J’aime Lorient, ses ports et ses cicatrices, une ville cassée par la guerre, qui échappe aux catalogues touristiques. Quel dommage qu’ils aient détruit ce pont tournant construit pour les sous marins allemands ! J’ai tiré des kilomètres de photos noirs et blancs bien avant le numérique. Il parait qu’ils vont construire sur le toit des bunkers de la base sous marine qui hébergeait les U Boot la plus grande station solaire de France. Que les nids de guerre deviennent des miroirs d’énergie, est une idée révolutionnaire. Des idées, passons aux actes !
 Ce pays d’armor et d’arvor les gens, selon quelquefois quelques kilomètres de fait, aussi rapidement que la lumière dans le ciel. La mer et la lumière ne connaissent pas les frontières. C’est pour cela que la plupart des pays de mer sont accueillants. 
Est et ouest, ce Morbihan a toujours été une terre de notables et de brigands, avant même qu’on pende Marion du Faouet, et que Georges Cadoudal ne défia le Napoléon le long de la rivière d’Etel, dans sa cachette de Locoal Camors, face à Saint Hélène, le village.
 Napo aurait du se méfier, y voir un présage !
 La Marine , version franc, ou euro, est une fausse sœur de la côte, qui se déguise comme Bécassine pour plaire aux touristes, cherchant à les convaincre qu’elle a du fond, alors qu’elle ne fait que patauger dans la vase. Vase à marée basse sur le Blavet qu’on contemple du haut du haut du bonhomme, faisant des clins d’oeil à sa bonne femme hissée sur l’autre pilier du pont, tout près du cimetière des bateaux de Kerhervy en Lanester. 
 Son papa, à Marine, qui s’appelait infanterie, a toujours tenu davantage du vieux corps mort où l’on s’enfonce, ou l’on se fait bouffer par les tarets, que de la fière goélette qui flotte au vent.
 C’est cela qui fait rêver. Pas papa fouettard ni sa fille. Je parle du vent. 
Celui contre lequel on lutte quand on monte en danseuse la cote de Quistinic. 
Pas moyen de tirer des bords sans avoir bu un verre, ou deux
Mais ce qui fait bouger le drapeau, ce n’est même pas le vent. 
C’est l’esprit. 

Bien à vous. Au festival des bagadou peut être, vous me reconnaîtrez. Facile, j’ai une canette de Jeanlin en main

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