Commentaire de Christian Labrune
sur Quand le plagiat s'invite dans la campagne électorale...


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Christian Labrune Christian Labrune 3 mai 2017 18:44

@rosemar
Mon accusation était des plus rhétoriques, et ne m’en veuillez pas. Vous partiez implicitement de cette idée qu’une élection présidentielle, c’est quelque chose d’important, qu’il ne faut pas tricher, mais j’ai souvent ces derniers temps comparé la crédulité des lepénistes agenouillés devant la Madone du FN à celle de passants très naïfs fascinés par une partie de bonneteau où ils devraient pourtant savoir qu’à tous les coups ils vont se faire plumer.
La Madone du FN a au moins un talent qu’on ne peut pas lui dénier, c’est celui de ces escamoteurs qui sont si souvent représentés dans la peinture flamande. Cela fait plus de trente ans désormais que son parti trompe son monde avec un art consommé. Ils en sont arrivés à cet acte du Tartuffe de Molière où le faux-dévot, au lieu de se défendre des accusations qui sont portées contre lui, s’accuse devant Orgon : « Oui, mon Frère, je suis un méchant, un coupable,// un malheureux pécheur tout plein d’iniquités. // Chaque instant de ma vie est chargé de souillures, etc.. Et Orgon, tout en pleurs, de relever immédiatement ce très saint homme.
Eh bien, les électeurs du FN, qui ont choisi d’être cocus vont l’être rapidement et de la plus belle manière si Macron ne réussit pas, ce soir, à foutre à poil la Madone des ébaubis, de sorte qu’enfin on puisse la voir nue »du haut jusques en bas" ; pour parler comme Dorine démasquant l’hypocrite.
Je crains malheureusement que le pauvre Macron n’ait ni l’intelligence ni le caractère de la géniale servante imaginée par Molière


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