Commentaire de Gandalf
sur Le salaire universel ou le grand tournant de la valeur


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Tzecoatl Gandalf 14 mai 2017 10:00

@Hervé Hum

Le cas dont tu parles s’est passé en Ukraine en 2011-12 de mémoire, avec un gros négociant suisse.


Viens me diaboliser tout les pompiers à cause des quelques pompiers pyromanes. Ils parlaient de 50% de spéculateurs sans scrupule (il y a bien des psychopathes dans ce milieu), 50% avec scrupules. 
Je suis désolé, mais de l’expérience que j’ai pu faire pour la branche santé, c’est surtout un impôt qui permet au secteur des big pharmas de se faire un max d’argent avec des produits qui ne servent à rien.
Je ne vais pas m’étendre sur mon cas particulier ( mais vive les plantes et épices, vive les alicaments), et pour illustrer, avec la bénédiction de l’administration :

Je ne remets pas en cause la sécurité sociale de ce fait (cas particulier n’est pas cas général), juste ses inconséquences (ou plutôt les autorités sanitaires). D’ailleurs, sans l’impôt, sans le profit, l’autonomie monétaire que je propose permettrait de financer la recherche publique indépendante sur l’efficacité des médicaments.

Oui, le régime de retraites par répartition est préférable au régime de retraites par capitalisation du fait que celui-çi doit préempter la création de valeur actuelle pour une consommation future, alors que le régime de retraites par répartition n’a pas ce biais temporel : il n’est donc pas vecteur de cycle monétaire, de crise financière.

Et comment le capitaliste aurait commis ces génocides ? Avec ses moyens de production ?

Mais non, ceux sont les états, se servant (ex : Leopold II) ou étant au service de leurs capitalistes (Bush, Blair & co).

« la mutualisation du risque, vous connaissez ? »
Le premier exemple du mutualisation du risque est celui-çi :
- alors que les négociants genois revenaient chargés de richesse des Amériques récemment découvertes, certains d’entre eux étaient ruinés du fait des bâteaux anglais qui les dépouillaient des cargaisons, d’autres étaient extrêmement riches en un seul trajet.
Ils ont donc inventés une caisse de péréquation entre collègues négociants. Bref, un concept qui a servi au pillage, à l’esclavage, à l’exploitation des ressources sans limite. Au moins, l’ironie de l’histoire vous explique d’où vient le concept, à savoir une invention privée à finalité privée (ce que je reprochais plus haut).

Chacun a une expérience et lecture économique différente.

« Quand à dire de pas imposer une culture économique, c’est du n’importe quoi »
C’est quand on veut imposer une culture que l’on détient l’argutie et le prétexte pour devenir meurtrier. Non, elle nécessite le consentement, et ne peut donc qu’être une proposition.





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