Commentaire de séraphim
sur Y a-t-il des amitiés particulières entre les juges et les banquiers ?


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séraphim 21 juillet 2017 00:32

Ah la justice ... quand on en est loin, qu’on en entend vaguement parler à la TV, c’est beau, c’est lisse, plein de valeurs morales, constamment à la défense de la veuve et de l’orphelin.


Et puis quand on y a affaire, on s’aperçoit que les apparences sont ... complètement fausses, en fait. Et justement ce qui importe le plus ce sont les apparences.

Pour résumer, si vous êtes victimes d’une injustice, d’une infamie, etc ... la justice va vous broyer. Si vous êtes coupables, foncez, la justice vous défendra.

Donc avant d’avoir affaire à la justice, il faut savoir certaines choses (je les apprises à mes dépens) :
- déposer une plainte relève du parcours du combattant : vous ennuyez un agent qui aurait préféré faire la sieste et qui fera tout pour vous dissuader
- inventer n’importe quoi, mentir de manière flagrante, ne pose aucun problème dans une salle d’audience
- la justice est très très très lente, la partie adverse s’en servira et utilisera tous les moyens possible pour faire autant de report que nécessaires : changement d’avocat, problème de réception des pièces, maladie, .... et à la fin le juge vous dira « mais monsieur S., ce que vous nous décrivez date d’il y a 3 ans déjà ... »
- l’avocat de la partie adverse n’a pas pour but de défendre son client, mais de vous discréditer et de vous démolir, par tous les moyens les plus malhonnêtes possibles.
- les enquêtes, les preuves, les témoignages, ... tout ça c’est secondaire, seules les apparences comptent, celui qui arrive à se faire passer pour la pauvre petite malheureuse victime toute fragile et inoffensive aura toutes les grâces ... et le juge sera capable de sortir toutes les énormités nécessaires pour vous calmer : « mais enfin M. S. si la partie adverse à tenté de [censuré], c’est parce que vous l’énerviez  » smiley
- le juge est très occupé et en a rien à faire de votre cas et s’il a pris la peine de lire en diagonal le dossier, fera en sorte de privilégier la conciliation. « Mais Monsieur le juge, vu l’extrême gravité de ce qui s’est passé ... » « ... Monsieur S. vous ne vireriez pas un peu dans la paranoïa ? »
- la morale, l’honnêteté, la dignité, la vérité, la droiture ... sont des valeurs très handicapantes dans une salle d’audience.



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