Commentaire de velosolex
sur Un vieux village de Provence...
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J’ai connu Oppéde en 77, à l’époque où je faisais les saisons. Le camping du village fut notre villégéa ture avant que nous ne trouvâmes refuge pendant trois mois dans une grotte à flanc de collines..
.Oh...Les beaux jours...La traversée du Lubéron pendant six jours, avec pour seules provisions, des pots de cerise confites et du pain en miche.La nuit couché dans les borris où à regarder les étoiles. Le bord de la Durance avec ses demoiselles.
.« La vie comme une
fenêtre ouverte ! »
Au
temps suspendu des trois primaires
Luxe-calme et
volupté
Et le
feu de bois dans l’entrée de la grotte
Terre de
sienne brûlée ....
Il ne faut jamais revenir sur les lieux de son enfance, ou de sa jeunesse, comme disait en quelque sorte Barbara. J’ai eu tort de revenir là bas il y a une poignée d’années. J’ai cherché du regard choucats des ruines dOppède le vieux, le chateau fantôme du divin marquis de Sade dans les mauves du soir..
Sans doute pour ceux qui voient Oppède pour la première fois, la magie s’opère. Mais j’ai trouvé les lieux profanés par le tourisme, l’endiguement des parkings payants.
Maintenant les parisiens articulent au mieux Lubeuron, au lieu du Lubéron qu’ils lachaient avec l’accent parigot. Mais ces terres sont pourtant de plus en plus conquises par une certaine classe de people, comme on dit, ou comme on ne dit plus. Je ne connais plus trop les convenances.
Ocre brûlée, terre de Sienne et vermillon
Outre le bleu turquoise du ciel
Il y avait dans l’air de Provence
Une vibration de couleurs
Semblables à cette terre de Roussillon
Qui rougissait les chaussures
Et nous enflammait les sens