samedi 26 novembre 2016 - par Fergus

1966 : un goût de sucettes

Cette année-là – il y a cinquante ans –, une séduisante blondinette de 19 ans, le plus souvent porteuse d’une mini-jupe, enregistre une chanson écrite par un auteur-compositeur iconoclaste et provocateur. Elle se nomme France Gall, il s’appelle Serge Gainsbourg...

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France Gall et Serge Gainsbourg

Drôle d’idée de rebaptiser une gamine de 16 ans, en délicatesse avec les études, d’un nom d’affiche de rugby. C’est pourtant ce que fait la maison d’éditions Philips en 1963 pour lancer la jeune Isabelle Gall. Devenue France Gall dans un milieu où la seule Isabelle reconnue se nomme alors Aubret, la blonde parisienne, issue d’une famille d’artistes, accède rapidement à la célébrité grâce à ses premiers grands succès : Ne sois pas si bête, puis N’écoute pas les idoles et Laisse tomber les filles en 1964. Suivent Sacré Charlemagne – vite devenu l’hymne de tous les cancres – et surtout le mémorable Poupée de cire, poupée de son qui vaut à France Gall et au... Luxembourg de remporter le Grand prix de l’Eurovision en 1965 avant de connaître un étonnant succès planétaire.

À cette époque-là, la mini-jupe, inventée par la créatrice de mode londonienne Mary Quant en 1962 et souvent portée à ras la craquette, fait fureur chez les jeunes filles, et France Gall ne déroge pas à cette mode dont la double fonction thermique a, c’est bien connu, pour effet de rafraîchir les filles et d’échauffer les garçons*. Or, il se trouve que l’éditeur de France Gall est aussi celui de Serge Gainsbourg, ce qui facilite les rapprochements. Un Gainsbourg plutôt émoustillé par cette jolie blonde pleine de fraîcheur pour laquelle il a déjà composé N’écoute pas les idoles deux ans plus tôt et Poupée de cire l’année précédente. Comble de félicité pour le cynique auteur-compositeur, France Gall, malgré ses moues de gamine libérée, lui semble être d’une touchante naïveté, pour ne pas dire d’une déconcertante nunucherie, du reste parfaitement en harmonie avec les chansons à succès qui l’ont propulsée sur le devant de la scène yéyé.

Pour être un créateur de grand talent, Serge Gainsbourg n’en est pas moins pragmatique : il a compris qu’il gagnerait plus en écrivant pour d’autres que lui-même, et notamment pour ces chanteuses pop en quête de notoriété artistique ou, comme France Gall, déjà bien lancées dans le circuit de la variété. C’est lui qui, probablement en souriant in petto, vient proposer à notre blonde en mini-jupe une nouvelle chanson qu’il qualifie de « mignonne » et qui devrait plaire au public. Son titre : Les sucettes.

La chanteuse ne voit pas malice dans les innocentes paroles de cette bluette dont la mélodie accroche immédiatement l’attention. Et c’est avec enthousiasme qu’elle enregistre en mai 1966, puis interprète ici et là, le plaisir que prend la dénommée Annie avec ses sucettes. « Lorsque le sucre d'orge parfumé à l'anis coule dans la gorge d'Annie, elle est au paradis », chante France Gall en suscitant sourires entendus et moqueries égrillardes dont elle ne prend pas conscience. Même en chantant « Lorsqu'elle n'a sur la langue que le petit bâton... » – dans le Sud-Ouest, on l’eût appelé le « gros crayon » –, France Gall ne se doute pas un instant de la connotation grivoise de ces « sucettes à l’anis d’Annie » qui sont rapidement dans toutes les bouches, sur toutes les lèvres du pays.

Avec cette blonde ingénue, l’on est alors bien loin du répertoire de Colette Renard dont les disques de Chansons libertines et gaillardes** n’ont, pour cause d’oreilles chastes, guère la faveur des ondes, au contraire de la plaisanterie musicale commise, en riant sous cape, par Serge Gainsbourg et popularisée par une France Gall décidément très nunuche. Très largement relayée dans les médias, la chanson connaît en effet un véritable succès, non seulement auprès des adolescents qui en font une écoute au premier degré, mais également d’un public adulte qui se réjouit de ce texte ambigü dont, des semaines après l’enregistrement, une seule personne n’a toujours pas conscience du double sens : France Gall !

À cette époque, un certain Jean-Christophe Averty produit et anime une émission de divertissement nommée Les raisins verts. On y pratique un humour décalé et parfois grinçant dont les bébés à la moulinette sont restés emblématiques. Jean-Christophe Averty anime également une autre émission intitulée Au risque de vous plaire dans laquelle il accueille des vedettes de la chanson. C’est à ce titre que France Gall est présente sur le plateau le 1er octobre 1966 pour chanter Les sucettes. Pour illustrer la chanson, des femmes sucent avec une gourmandise équivoque des sucettes allongées de forme suggestive. Ce jour-là, France Gall fond en larmes sous l’œil amusé de Jean-Christophe Averty : la chanteuse a enfin compris le double sens !

La honte surmontée, France Gall ne renonce pas à chanter Les sucettes : dès 1967, elle la reprend dans des émissions de télévision. Mais sans jamais donner à son interprétation un sens grivois. Le sucre d’orge d’Annie reste et restera sa vie durant une simple friandise achetée par une gamine gourmande de sucreries dans un drugstore. Quant à Serge Gainsbourg, 50 ans après Les sucettes, il est encore aux yeux de France Gall un « gros cochon » ! 

 

« La mini-jupe a une double fonction thermique : elle rafraîchit les filles et échauffe les garçons. » André-Paul Roussilhe (À l’ombre des platanes). Citation extraite de 40 nouvelles citations pour piéger les pédants).

** D’autres albums de chansons « polissonnes » ou « érotiques » suivront ces premiers opus.

 

Autres articles consacrés à la chanson :

« Sixteen tons » : 70 ans déjà ! (août 2016)

Ils ont changé sa chanson (mai 2016)

Mary Bolduc, ou la vie quotidienne turlutée (février 2016)

Il y a 40 ans : « A vava inouva » (janvier 2016)

Loreena McKennitt la flamboyante (avril 2014)

Raoul de Godewarsvelde, canteux et capenoule (mars 2014)

Chanson française 1930-1939, ou l’insouciance aveugle (septembre 2013)

Chanson française : de la Grande guerre aux Années folles (novembre 2012)

La chanson française à la Belle Époque (juin 2012)

Musique : balade africaine (janvier 2012)

Véronique Autret vs Carla Bruni (décembre 2011)

Amazing Grace : plus qu’un chant ou une mélodie, un hymne ! (septembre 2011)

Des roses blanches pour Berthe Sylva (mai 2011)

Splendeur et déchéance : Fréhel, 60 ans déjà ! (février 2011)

« Waltzing Matilda » ou l’enfer des Dardanelles (novembre 2009)

Amalia Rodrigues : 10 ans déjà ! (Octobre 2009)

 

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101 réactions


  • Gasty Gasty 26 novembre 2016 09:06

    A l’époque, je ne crois pas que beaucoup de monde ai compris le sens caché de cette mélodie... et ceci pendant très longtemps parmi les jeunes puceaux et les vieux croutons. Moi-même d’ailleurs....


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 09:16

      Bonjour, Gasty

      C’est en effet ce que dit France Gall, et c’est bien possible.

      Personnellement, j’avais 19 ans à l’époque (je suis né quelques semaines après la chanteuse), et je me souviens pourtant très bien nous être amusés de ce double sens, mes copains et moi. Mais peut-être n’étions-nous pas représentatifs de l’époque...


    • cevennevive cevennevive 26 novembre 2016 11:50

      @Fergus, bonjour,


      A l’instar de Gasty, je n’ai jamais cherché à comprendre le double sens de cette chanson, et d’ailleurs, l’aurais-je compris ?

      Il faut dire que pour moi, à cette époque, une sucette ou un sucre d’orge était une friandise, et une pipe était un objet que fumaient les vieux au coin de l’âtre. J’étais pourtant mariée (bien trop jeune) et avait une petite fille qui a aujourd’hui 54 ans.

      Je pense sincèrement que France n’a pas vu l’allusion au sexe tout de suite, et que la grivoiserie d’homme mûr était bien loin de sa pensée.

      Mais c’était alors une autre époque.

      Bien naïvement votre...
       

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 12:04

      Bonjour, cevennevive

      « Je pense sincèrement que France n’a pas vu l’allusion au sexe tout de suite, et que la grivoiserie d’homme mûr était bien loin de sa pensée. »

      Cela semble effectivement un fait établi.

      Et le fait est que, tant chez les garçons que les filles, beaucoup partageaient ce type de naïveté au milieu des sixties : Mai 68 n’était pas encore passé par là pour libérer les mœurs et dessaler les adolescents. smiley


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 14:49

      @Fergus

      A l’époque, ,oi non plus, je ne savais pas que les tapeurs aimaient les sucettes.

    • capobianco 26 novembre 2016 15:36

      @Fergus
       Il n’y a que des « vieux » sur Av !!!! A cette époque je rentrais de 16 mois d’armée, que c’est loin ! Oui, peu de rapport avec le sujet sauf le temps qui passe.


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 15:50

      Bonjour, capobianco

      « A cette époque je rentrais de 16 mois d’armée »

      Et moi, je m’apprêtais à y partir quelques mois plus tard (67 1C). L’occasion, au retour du crapahut ou du tir, d’écouter SLC dans les chambrées entre 17 et 18 heures, avant le rata du soir. smiley


    • capobianco 26 novembre 2016 17:41

      @Fergus
      Moi j’avais tout mon temps car je glandais comme magasinier (des armes) en Allemagne. Les stones ont meublés mes trop longues journées. Je n’ai jamais accroché avec la variété de cette époque, les Gall, Sheila et autres. Mais les sucettes de F Gall m’ont bien amusées, la chanson bien sûr.


  • gruni gruni 26 novembre 2016 09:16

    Bonjour Fergus


    Souvenir, souvenir, et petite anecdote personnelle d’une rencontre innatendue avec la chanteuse.
    C’était quelques jours avant Noël et je me pronenais dans un grand magasin thionvillois, Prisunic ou Nouvelles galeries, je ne me souviens plus. Il y avait un stand de démonstration de petites voitures de course, « Circuit 24 » si ma mémoire est bonne. Je me dirige donc vers ce site et je frôle au passage une jeune fille avec une magifique chevelure blonde qui regardait la démonstration. Je ne pouvais la voir de face, mais le vendeur qui avait remarqué la chanteuse a dit « c’est France Gall ». Elle a pris très vite la fuite pour se perdre dans la foule. 
    À cette époque France Gall passait très souvent le jeudi dans l’émission pour la jeunesse sur « Télé Luxembourg », (L’école buissonnière) aujourd’hui RTL. Où bien sûr elle chantait, « Sacré Charlemagne ».


    Merci pour cet article

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 09:32

      Bonjour, gruni

      « Elle a pris très vite la fuite pour se perdre dans la foule. »

      Dommage, car elle était réellement très mignonne. smiley

      Merci pour cette anecdote. En voici une en retour : lorsque j’étais - je crois - âgé de 17 ans, je m’étais rendu au Salon de l’Enfance où, disait-on, l’on pouvait rencontrer des jeunes pousses de la génération yéyé. Et de fait, j’ai vu plusieurs chanteuses et chanteurs dont aucun(e) n’a, à ma connaissance, fait carrière. Parmi ces espoirs de la chanson, une jeune fille dans le genre de France Gall dont le nom d’artiste était Evy, Eva, ou quelque chose d’approchant. Installée à un bureau sur une estrade, elle distribuait des photos dédicacées. C’est de loin elle qui attirait le plus de monde, et très majoritairement des garçons, au point de boucher l’allée. Pour une raison simple : son bureau n’avait pas de fond et cette naïve jeune fille était vêtue d’une mini-jupe ras le minou. « Ah les mecs, tous des cochons », dirait France Gall ! smiley


    • damocles damocles 26 novembre 2016 23:39

      @Fergus


      Bonsoir Fergus , la chanteuse en question s’appellait Evy , je l’ai vue à l’Olympia en première partie d’un concert d’un groupe de rock anglais dont j’ai oublié le nom ... 
      Il y avait de nombreux groupes et chanteurs dans cette premiere partie dont « Les cyclones » avec un guitariste , qu’on ne remarquait pas plus que les autres , et qui devint celebre par la suite , un certain.....Jacques Dutronc !
      A noter une incongruité dans ce concert , le presentateur : le chansonnier Pierre Doris qui racontait des histoires de Toto entre deux interpretes et qui sous les sifflets et les quolibets d’un public electrisé (il nous en fallait peu !) finit par abandonner et disparut en coulisses....

      Pour ce qui est de France Gall et des sucettes , je pense que 99% des jeunesde l ’epoque n’y ont vu aucune allusion sexuelle .....

    • damocles damocles 27 novembre 2016 01:36

      @damocles

      .....Evy a chanté 2 ou 3 chansons , dont « Dynamite » de Brenda Lee

    • damocles damocles 27 novembre 2016 02:03

      @damocles

      ....par curiosité ,je suis allé sur Youtube , et je l’ai trouvée !
      Il y a quelques enregistrements d’ elle , dont un massacre en regle du celebre slow « Crazy love » de Paul Anka rebaptisé « Fou d ’amour » (ah ! les« boums » dans le garage d’un copain ,....et le bon temps des slow ! ...)


    • Fergus Fergus 27 novembre 2016 08:33

      Bonjour, damocles

      Merci pour cette précision sur Evy.

      Pour ce qui est de Pierre Doris, ce genre d’intermède, directement venu du music-hall, était devenu trop décalé par rapport au public jeune de la génération yéyé.

      « je pense que 99% des jeunes de l ’epoque n’y ont vu aucune allusion sexuelle ... »

      Mon épouse et moi (je ne la connaissais pas à l’époque) pouvons témoigner que ce pourcentage est probablement excessif. smiley


  • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 09:39

    Bonjour Fergus,

     
     article aussi gentillet que bien troussé, et qui va bien à ces jolies chansonnettes.
     
     Oui, Gainsbourg, gros cochon ! Mais pas plus que les producteurs et tout le show-biz, ou plutôt, le show-buzz.
     
     Formidable chanteuse et pas si nunuche que ça puisqu’elle a su surmonter cette humiliation dans laquelle finalement, elle y avait trouvé son compte.
     
     ’’Drôle d’idée de rebaptiser une gamine de 16 ans, en délicatesse avec les études, d’un nom d’affiche de rugby. ’’

     Il valait mieux évoquer une affiche de rugby que de se faire appeler Isa belle gueule. Avec une chanson comme les sucettes, ça ne l’aurait pas aidée !
     
     smiley
     


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 09:52

      Bonjour, JL

      « Mais pas plus que les producteurs et tout le show-biz, ou plutôt, le show-buzz. »

      Et comment ! Le marketing avant tout. Et la manipulation des interprètes : la production s’était bien gardée de prévenir France Gall du double sens de la chanson. « Tous des cochons ! » smiley

      « pas si nunuche que ça »

      Sans doute. Et ce genre de naïveté relativement au sexe était très banal à cette époque.

      Pour ce qui est de l’affiche de rugby, il faut se souvenir que les matches contre la superbe équipe du Pays de Galles était à l’époque aussi prisés que le « Crunch » contre les Anglais. Parler du match sur les ondes était, d’une certaine manière, une pub indirecte pour la chanteuse. 


  • Aristide Aristide 26 novembre 2016 10:17

    Il en faut une sacrée dose de naïveté pour croire à cette bluette sur celle de France Gall. Allons, c’était surement une gentille jeune fille, mais il faut se replacer dans cette époque ou la libération sexuelle devenait un vrai sujet de société, certains parlaient même de révolution sexuelle. 


    France Gall était une interprète qui était « managée », des unes dans le journal incontournable des jeunes de l’époque : « Salut les copains », des interviews télévisées, des apparitions dans les incontournables émissions de variété, ... A l’époque, les artistes étaient de vraies créations des maisons de disque, qui peut croire que l’on pouvait exister dans ce milieu branché sans rien connaitre du sujet à une époque où la libération sexuelle était un débat de tous les jours. Pour la maison de disque, c’était une vraie trouvaille : essayer de pérenniser une notoriété assez précaire par un « scandale » bien gentillet.

    Comment croire au déclaration de l’époque pour arguer de cette naïveté déconcertante. La vénérable dame qu’elle est devenue continue de nous conter cette histoire quoique. Dans une interview, un journaliste taquin lui a demandé si les chansons « Charlemagne » et « Les sucettes » étaient de son age, elle a répondu : « Charlemagne, en tout cas. ».

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 11:31

      Bonjour, Aristide

      « qui peut croire que l’on pouvait exister dans ce milieu branché sans rien connaitre du sujet à une époque où la libération sexuelle était un débat de tous les jours. »

      Cette naïveté semble pourtant avérée : aucune source ne la conteste. Et aujourd’hui encore, elle est assumée par France Gall.

      « pour la maison de disque, c’était une vraie trouvaille : essayer de pérenniser une notoriété assez précaire par un « scandale » bien gentillet. »

      L’éditeur n’avait pas besoin de ça : outre le fait que France Gall était issue d’une famille très implantée dans le milieu (son père venait d’écrire La Mama pour Charles Aznavour), France Gall avait, l’année précédente, gagné le concours de l’Eurovision aux Pays-Bas et acquis une notoriété internationale.

      Bref, elle était devenue incontournable dans le show-biz. Qui plus est, Les Sucettes se sont vendues très vite à... des centaines de milliers d’exemplaires avant que la chanteuse ne reconnaisse s’être fait piéger. Durant quelques semaines, elle est même restée en retrait de la vie publique tant sa confusion a été grande.


    • Aristide Aristide 26 novembre 2016 16:14

      @Fergus


      Vous croyez encore au conte de fées ?

      L’histoire est cousue de fil blanc, une dizaine d’explications données sur cette découverte, Gainsbourg avait déjà une réputation bien établie, le milieu du ShoxBiz ... Enfin, si cela peut vous faire plaisir d’avaler cette histoire à dormir debout. Aucune personne de son entourage ne l’aurait donc avertie, allons, ...

      Sur sa carrière, c’était l’époque des vedettes fabriquées comme on disait qui passaient de la plus grande célébrité à l’anonymat. Alors, un petit scandale bien gentillet ne fait jamais de mal, France Dimanche n’a pas sauvé Franck Alamo, ni Monty, ni Lucky Blondo et autres créations des maisons de disques.

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:45

      @ Aristide

      « un petit scandale bien gentillet ne fait jamais de mal »

      D’une part, il n’y a jamais eu de scandale autour des Sucettes.

      D’autre part, les maisons de disque - qui savent en effet user d’un scandale pour relancer tel ou tel artiste en perte de vitesse - n’usent de cette arme stratégique qu’au moment où c’est nécessaire. Or, une fois encore je vous répète que les disques de France Gall se vendaient comme des petits pains depuis son succès à l’Eurovision de 1965. Or, Les sucettes ont été enregistrées en mai 1966 et se sont immédiatement très bien vendues sans qu’il soit question du double sens de la chanson avant la fameuse émission d’Averty.

      Cela dit, croyez ce que vous voulez !


  • Abou Antoun Abou Antoun 26 novembre 2016 11:17

    Merci pour ce rappel Fergus !
    Je connaissais toute l’histoire.
    Juste en passant un petit coup de chapeau à France Gall.
    Au départ une petite minette sans grande envergure (période CloClo et Julien Clerc) mais avec un peu de talent. Et puis les épreuves de la vie, la maladie de sa fille, le décès de Michel Berger, le cancer, etc.. France n’a pas été épargnée par la vie. Mais elle a bien mûri, et c’est toujours avec grand plaisir que l’on écoute ses (très rares) interviews télévisées.


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 11:34

      Bonjour, Abou Antoun

      « France n’a pas été épargnée par la vie. Mais elle a bien mûri, et c’est toujours avec grand plaisir que l’on écoute ses (très rares) interviews télévisées. »

      Je suis d’accord avec vous. Merci pour votre commentaire.


  • Hector Hector 26 novembre 2016 12:37

    Bonjour Fergus,
    C’est un très agréable rappel d’une époque aussi sucrée que ces fameuses sucettes. Je n’écoutais à cette époque que du rythm’n’blues et des chansons d’outre manche.
    Les « Yé Yé » ne nous affectaient pas et les « boum » n’étaient pas ponctuées par ces airs. Ce n’est qu’en vieillissant que j’ai redécouvert cet univers qui nous était totalement étranger à cette époque et sans intérêt.
    Mais merci de ce flash back.


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 13:04

      Bonjour, Hector

      Merci à vous. J’étais moi aussi nettement plus branché à cette époque par les Animals, les Beatles ou les Kinks.

      Cela dit, on ne pouvait pas échapper sur les ondes aux productions yéyé hexagonales, surtout si l’on écoutait SLC (Salut Les Copains), ce qui était mon cas de temps à autre.


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 12:56

    Comme disait Boby Lapointe : comprend qui peut ou comprend qui veut.

    Gainsbourg n’était pas toujours aussi prompt à la gaudriole, et, s’il aimait se moquer de la candeur de France Gall, il ne tolérait pas les « écarts » de jeunesse de Catherine Ringer

    Gainsbourg était un bon musicien, un excellent arrangeur et parfois un poète de talent. Mais son personnage dans la vie pouvait être odieux, et son alcoolisme le rendait incontrôlable. Dommage que certains présentateurs aient utilisé ce travers pour faire monter leur audimat.

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 13:08

      Bonjour, Jeussey de Sourcesûre

      Gainsbourg était tout cela à la fois, effectivement. Tout à la fois séduisant et insupportable.


    • Abou Antoun Abou Antoun 26 novembre 2016 13:09

      @Jeussey de Sourcesûre
      D’accord avec votre appréciation de Gainsbourg. Un homme d’un certain talent (sinon un génie), qui a été reconnu et qui s’est détruit avec certainement des dommages collatéraux pour ses proches. Un gâchis !


  • petit gibus 26 novembre 2016 14:11
    L’esprit, la provoc de Gainsbourg smiley

    Je me souviens d’une certaine émission chez Michel Polac ..... smiley

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 15:59

      Bonjour, petit gibus

      Un Droit de réponse mémorable, en effet.

      Tout comme le 7 sur 7 où, quelque temps plus tard, il a brûlé un billet de 500 francs.


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 novembre 2016 14:53

    Salut Fergus,


    Une anecdote sur « Gainsbarre », J’étais déjà en retraite, mais et un jour je passe au commissariat de Saint-Tropez, c’était en été ( autour des années 85 ) , et il y avait des renforts saisonniers, dont l’un était d’un commissariat parisien, et bien il nous à dit que des nuits « Gainsbarre » venait leurs rendre visite , un peu pour épancher sa solitude. Ce flic nous a dit un bien brave nec ce Gainsbourg !

    @+ P@py


    PS : Au fait, as- tu pour dimanche soir du paracétamol !!!!!


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:12

      Bonjour, Gilbert

      « Epancher sa solitude » dans un commissariat, pourquoi pas ? C’est d’ailleurs pratique, avec les cellules de dégrisement à portée de main, au cas où... smiley

      Pourquoi du paracétamol dimanche soir ? Bien malin d’ailleurs qui peut dire aujourd’hui, entre Fillon et Juppé, quel serait le meilleur adversaire des candidats de gauche à la présidentielle. Personnellement, je suis allé voter dimanche dernier pour virer Sarkozy, mais pas question d’y retourner demain : le mafieux éliminé, le choix appartient désormais aux électeurs de droite et du centre.

      Cela dit, il pourrait bien y avoir, parmi les votants, pas mal de gens venus de la gauche, et notamment des fonctionnaires et des personnes - à juste titre - inquiètes de la privatisation des dépenses de santé ; sans compter ceux qui redoutent une hausse annoncée de la TVA de 2 points qui impactera principalement les classes populaires. A suivre...


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 novembre 2016 16:43

      @Fergus

      Fergus re,


      Pour faire simple, les couillons de toute façon ça sera toujours nous !!!



      @+ P@py


  • Jean Pierre 26 novembre 2016 15:03

    La chanson a double sens est une tradition bien Française. C’est une façon de dire, sans en avoir l’air, ce qu’il n’est pas permis de dire. 

    Il parait que la chanson « il court, il court, le furet » évoque par contrepèterie des mœurs ecclésiastiques inavouables...

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 15:51

      @Jean Pierre

      Et toutes les autres :

      - nous n’irons plus au bois : les lauriers étaient les enseignes des bordels qui venaient d’être interdits

      - au clair de la lune : la vue de la lune avait réveillé la « chandelle » de Pierrot qui était , sinon morte, disons... endormie

      - la mère Michel qui n est plus toute jeune et le père Lustucru qui lui rend son chat

      - Il pleut, il mouille C’est la fête à la grenouille 
      Il mouille, il pleut 
      C’est la fête au poisson bleu 

      - j’ai du bon tabac dans ma tabatière
      J’en ai du blanc, du noir et du gris,
      Mais je n’en donne qu’à mes amis.

      - J’aime la galetteSavez-vous comment ?
      Quand elle est bien faite
      Avec du beurre dedans. 

      - Janneton prend sa faucillepour aller couper du jonc

      - la p’tite Charlotte J’aurais besoin d’un rouleau
      Pour faire mon gâteau

      - le roi Dagobert, reconnaissant à son copain Eloi

      - Le Palais-Royal est un beau quartier,Toutes les jeunes filles sont à marier
      (c’était le quartier chaud, à l’époque)

      - le petit barbu :Au bord de la rivière
      Y’a un petit barbu
      Plus vieux que mon grand-père
      Qui se promèn’tout nu. 

      - Pan ! Qu’est-ce qu’est là ?
      C’est Polichinelle, Mam’zelle
      Il aime fort la danse
      Et se balance
      D’un petit air gracieux.

      etc.. etc...

      Contrairement à ce qu’on peut croire, les doubles sens n’échappent pas vraiment aux enfants, mais les ens caché reste la plupart du temps implicite.

    • vesjem vesjem 26 novembre 2016 16:02

      @Jeussey de Sourcesûre
      je tâte andré à la porte du garage ...trénet


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 16:08

      @vesjem

       smiley vous travailliez chez Citroën (son prénom était André et il avait un très grand garage) ? smiley

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:15

      Bonjour, Jean Pierre

      « des mœurs ecclésiastiques inavouables... »

      Pour être curé, on n’en est pas moins homme, mon fils ! smiley


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:16

      Bonjour, vesjem

      Excellent !


    • ARMINIUS ARMINIUS 26 novembre 2016 18:56

      @Jeussey de Sourcesûre
      Sans oublier « j’aime le son du cor le soir au fond des bois » Sachant que les soies désignaient aussi les poils de cochon utilisés pour les fabrications de brosses.


  • pallas 26 novembre 2016 15:52
    Fergus
    La Génération Mai 68, de vulgaires bon à rien, soit disant ultime.

    Toute la splendeur de la médiocrité, s’extasiant de leurs jouissances et ne laissant que l’enfer pour les autres, amusant non ?.

    Il faudrait tout de même faire l’inventaire de votre héritage, Monsieur l’auteur, un article sur ce sujet en serait bien.

    Je m’en tamponne de votre passé de joie et de beuverie, ce genres d’articles m’énervent réellement.

    Salut


    • vesjem vesjem 26 novembre 2016 16:04

      @pallas , et la DS alors ?


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:19

      Bonjour, pallas

      Sincèrement désolé ! Mais pourquoi diable avez-vous pris le risque de vous énerver en abordant cet article pourtant clairement estampillé « 1966 » ?


    • alinea alinea 26 novembre 2016 22:49

      @Tall
      vous voulez dire que depuis 68 les couilles sont devenues molles parce que les femmes se sont assumées mégères ? smiley


    • Xenozoid 26 novembre 2016 22:52

      @alinea


      vous voulez dire que depuis 68 les couilles sont devenues molles parce que les femmes se sont assumées mégères ? 

      j’ai rigolé beaucoup Alinea 


    • alinea alinea 27 novembre 2016 01:07

      @Xenozoid
      C’était fait pour Xeno !
      le bonsoir à toi


    • alinea alinea 27 novembre 2016 10:52

      @Tall
      Ah bon ? smiley


  • ZenZoe ZenZoe 26 novembre 2016 16:02

    C’était vraiment une autre époque.
    France Gall a eu une liaison avec Claude François (alors marié) et a rompu avec lui quelque temps avant la fameuse chanson des sucettes. Elle n’était donc plus une oie complètement blanche, et pourtant je la crois quand elle dit ne pas avoir saisi le double sens.
    Moi-même, je l’ai découvert il y a peu de temps, et je ne suis plus toute jeune, et je connaissais Gainsbourg...


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:26

      Bonjour, ZenZoe

      J’ignorais cette liaison.

      Cela dit, France Gall pouvait pratiquer le déduit sans être pour autant très avisée sur les différentes pratiques de ce qu’on appelait naguère d’un mot générique guère plus usité : le « gamahuchage ».

      « je la crois quand elle dit ne pas avoir saisi le double sens. »

      Moi aussi


    • ZenZoe ZenZoe 26 novembre 2016 21:25

      @Fergus
      Gamahuchage vous dites.
      Ah, mais vous me semblez être un spécialiste du vocabulaire exotique Fergus !.. Je garde précieusement en mémoire ce nouveau mot, qui sait, peut-être pourra-t-il un jour me servir smiley


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 21:52

      @ ZenZoe

      J’aime bien les mots désuets, et celui-ci sonne bien à mes oreilles. smiley


  • velosolex velosolex 26 novembre 2016 16:23

    Gainsbourg était un personnage pervers et névrosé, qui adorait se foutre du monde, et humilier..... Les emprunts et les abus sont légions, dans sa vie, dans ses chansons. Avant internet, il était facile en effet de piquer des tubes aux Africains, cubains, et brésilien sans qu’ils n’en sachent rien....Ne parlons pas du répertoire classique qu’il siphonna comme un réservoir de bagnole ; le soi disant génie de l’auteur doit donc être pas mal diminué de ces retours de caisse. 

    Un type donc pour moi surdimensionné, ayant le sens de la pub, à travers moult provocations, et dont le show bizeness nous envoie de multiples avatars : Dutronc ( odieux, pervers, qui a tenté de s’attribuer le génie de Lanzman dans "il est cinq heures) Depardieu ( inutile de faire l’inventaire des frasques de ce type qui serait resté videur s’il n’avait pas été pris sous la coupe d’Agnés varda qui passait par là), Renaud ( passé de persifleur de bourgeois à amoureux des flics).....Les sucettes inaugurent le lemon incest qu’il fera chanté à sa fille Charlotte sous l’oeil complice d’un public subjugué alors que n’importe quel citoyen lambda aurait eu droit à un signalement. De flirter sans cesse avec la ligne jaune, Gainsbourg deviendra de plus en plus Gainsbarre...J’ai entendu dernièrement le témoignage de Bashung qui va tout à fait dans ce sens...


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 16:36

      Bonjour, velosolex

      Je suis globalement d’accord avec ce commentaire en forme de... réquisitoire.

      Gainsbourg m’est toujours apparu également comme un « personnage pervers et névrosé ». Son génie a été de faire de ce profil une sorte d’icône là où n’importe quel individu lambda se comportant comme lui eût été jeté sans ménagement.


    • izarn izarn 26 novembre 2016 18:56

      @Fergus
      C’est toi le névrosé.
      C’est pourquoi ta gauche n’est pas crédible.
      Tu ne comprends pas le moindre humour. Et surtout l’humour juif.
      J’aime bien cette grand-mère juive qui face à un four mal réglé disait :
      « Il chauffe comme un crématoire à Auschwitz ! »
      Bise, mémé !
       smiley


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 19:32


      @ izarn

      « Tu ne comprends pas le moindre humour. Et surtout l’humour juif. »

      Si vous le dites ! smiley

      La communauté juive, je la connais un peu pour y avoir eu des collègues et pour y fréquenter des amis. De même que je connais un peu ses musiciens et ses humoristes. Sur ce site, j’ai rédigé deux articles qui se rapportent à cette communauté : 21 rue des Rosiers et Musique klezmer : de Pitchi Poï à New York.


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 20:16

      @ sampiero

      J’apprécie beaucoup l’humour juif, principalement parce qu’il est souvent fait d’une autodérision dont bien d’autres communautés sont incapables.

      Pour ce qui est des militants communistes, je me réjouis évidemment de cette décision qui contredit les cadres du partis et les ambitions de Chassaigne, délirantes dans le contexte politique actuel. 


    • vesjem vesjem 26 novembre 2016 22:42

      @Fergus
      salut fergus ; serge et france ne se racontaient-ils pas l’un l’autre ,des histoires de la communauté ?


    • damocles damocles 28 novembre 2016 00:30

      @sampiero
      Salute o Sampé !


      « L’ humour juif , c’est comme l’humour allemand , avec l’humour en plus ! »

      ....Ce n’est pas de moi , j’ai oublié l’auteur....

  • pallas 26 novembre 2016 16:40
    Fergus

    Hum comment dire, je paie votre retraite, donc je souhaiterai supprimer cela de mes impôts.

    Je ne vois pas pourquoi je paie une dette qui ne me concerne pas, toi de la Génération 68.

    Apres tout, votre passé Joyeux, Heureux, vous l’avez acheter en faisant l’impasse sur l’avenir, donc la dette sur mon dos.

    Il est temps de payer le réel prix de votre joyeuse-rie.

    Votre passé Heureux, Joyeux, de Interdit d’interdire, ça m’énerve, car c’est moi qui paie.

    Je ne suis pas le seul dans ce cas la, nous sommes nombreux à ce poser des questions sur les gens de votre Génération 68.

    Vous êtes vraiment la pire génération de l’histoire de France.

    Salut


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 17:02

      Bonjour, pallas

      Aucun doute, il vous faut voter Fillon, c’est à l’évidence le président qu’il vous faut  !

      Cela dit, sans vouloir vous persuader que mes « classards » et moi n’appartenons pas à « la pire génération de l’histoire de France", je vous invite néanmoins à lire un article que j’ai écrit en 2013 et qui devrait vous permettre de mieux comprendre dans quelles conditions nous avons vécu durant nos jeunes années, avant que les choses ne s’améliorent très lentement durant les années 60 : 1953 versus 2013 : paradoxe des conditions de vie.

      A toutes fins utiles, en voici le début :

      M. Meynadier, son épouse et ses deux filles - respectivement 12 et 8 ans - habitent dans un immeuble vétuste de trois étages dans le 13e arrondissement de Paris, non loin de la place d’Italie. M. Meynadier ne se plaint pas car cet immeuble est plutôt moins lépreux que ceux du voisinage. La cage d’escalier n’en est pas moins décatie et mal éclairée. Lorsque l’hiver s’est installé, la vétusté des huisseries laisse en outre passer des courants d’air glacés contre lesquels le poêle à charbon Godin peine à lutter.

      M. Meynadier s’estime pourtant chanceux car il est locataire d’un trois pièces. Il dispose même, au sous-sol, d’une vaste cave où il peut stocker le charbon et le bois. Presque du luxe, comparé à de nombreux voisins et collègues, même si les deux chambres sont exiguës. Mais au moins ses deux filles ont la leur, de même que son épouse et lui. Petite également, la cuisine est équipée d’une vieille cuisinière Rosières mixte (charbon et bois), d’un garde-manger grillagé, d’un placard et d’une vieille glacière pour conserver l’été les aliments fragiles au contact d’un pain de glace ; dans un angle de la pièce, un évier en grès à bac unique. Attenante à la cuisine, une minuscule buanderie où sont rangés la lessiveuse et le vase de nuit ; ce dernier est toutefois réservé aux urgences et aux périodes de grand froid, priorité étant donnée aux WC collectifs à la turque de mi étage caractérisés par leur forte odeur de Crésyl. Les repas sont pris dans la salle à manger, équipée de meubles achetés en salle des ventes. On y mange en écoutant, sur le poste TSF Grammont, les aventures de La Famille Duraton et celles de Carmen et La Hurlette, les sympathiques héros de Sur le banc.

      ...



    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 17:03

      @pallas

      J’ai comme un pressentiment sur vos choix électoraux.

    • velosolex velosolex 26 novembre 2016 17:37

      @pallas
      Pallas, c’était une déclinaison de la DS, voiture bourgeoise que les notaire affectionnaient à l’époque. Pour dire que je suis moi aussi de cette génération là, comme Fergus, fils des trente glorieuses. Terme il faut le préciser qui a été inventé dans les années 80...Pour vous dire, mon brave, que vous êtes victime d’une illusion d’optique.« Un bleu », « Un pied léger » comme on disait alors..... Ces 30 années qui partent des tickets de rationnement de l’après guerre, de la vache enragée comme on disait alors ont surfé sur la longue guerre d’Algérie, sur le service militaire obligatoire, sur l’absence de conventions sociales...Quelle chance, à l’époque d’avoir 14 ans , et d’être « arpètes » de patrons tous puissants, sans même le droit au smic, une conquête de 68. ...Pour dire qu’il faut savoir de quoi on cause quand on lance dans ce genre d’approximations apprises au journal de 20 heures, vous persuadant que Mai 68 furent une fête « d’enfants gâtés »....Un peu juste d’analyse, quand on sait que le pouvoir d’achat était le même à l’époque qu’avant guerre, alors que la bourgeoisie s’était enrichie considérablement. Une situation explosive que beaucoup tentent de déminer maintenant, car il ne faudrait pas que cela donne des idées dans un époque qui précisément lui ressemble un peu, au niveau du moins de la dynamique sociale. Ne manque qu’un catho intégriste, à la tête du pays, pour appuyer sur le dénominateur.....Je n’irais pas vous dire que vous faite partie de la pire génération, car beaucoup de jeunes se signalent par leur inventivité et leur enthousiasme. Vous faites partie simplement des niais, de ceux qui ne connaissent rien de rien à l’histoire, de la grande mouvance de bœufs à qui l’on souffle à l’oreille, et qui sont de tous les temps. 


    • Sergio Sergio57 26 novembre 2016 21:22

      @pallas


      Je trouve qu’on s’éloigne du sujet, j’ai l’impression qu’on se barre en sucette alors revenons à nos chèvres. En attendant je te signale quand même que je m’offrirai ma retraite grâce, si je vis assez longtemps, au fruit prospère de tes allocations familiales idoines, en espérant que ta progénitune ne succombe aux chimères des ’futurs jours heureux promis’ que ne manqueront pas d’avorter et d’inspirer l’indicible résultat de ton vote ce dimanche et en 2017, cela te survivra donc et j’ai peur que la pire génération, reste à venir. Revenons à nos boutons, j’imagine bien notre petite Annie, lesbienne de circonstance et j’insiste, mini-Juppée, enfouir délicatement sa sucette dans .... 

      Signé, Génération 68, pas la plus pire

    • Mania35 Mania35 26 novembre 2016 21:35

      @pallas
       « je paie votre retraite, donc je souhaiterai supprimer cela de mes impôts.....votre passé Joyeux, Heureux, vous l’avez acheter en faisant l’impasse sur l’avenir, donc la dette sur mon dos....nous sommes nombreux à ce poser des questions sur les gens de votre Génération 68....Vous êtes vraiment la pire génération de l’histoire de France. »

      Vous êtes vraiment à plaindre car, faute d’intelligence sans doute et d’une énorme dose d’égoïsme, vous n’avez rien compris.
      Contrairement à ce que vous pensez nous sommes plutôt la meilleure génération de l’histoire, le symbole de la fraternité et de la solidarité. Selon le principe de la répartition qui veut que les actifs paient la retraite des anciens, nous nous avons cotisé toute notre vie pour payer les retraites de nos parents et nos grands-parents qui eux n’avaient pas cotisé ou peu cotisé (des carrières entières étaient validées gratuitement sans contrepartie de cotisations). 

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 21:57

      Bonsoir, Mania35

      Ajoutons à cela que pallas n ’est manifestement pas au courant que ces retraités qu’il voue aux gémonies sont très souvent là pour aider financièrement leurs enfants et petits-enfants en compensation des dégâts qu’occasionne la gouvernance néolibérale qui sévit dans notre société.


    • alinea alinea 26 novembre 2016 22:53

      @pallas
      Vous n’avez donc pas encore trouvé le psychanalyste libérateur ?


    • socrate socrate 27 novembre 2016 16:55

      @pallas
      La génération 68 ? celle qui a obtenu les accords de Grenelle. Avantages inestimables pour les sans dents et ceux à qui il en reste encore un peu.
      Depuis grignotés par tous les gouvernements.
      Mais au fait, vous continuez à en vivre, pas de problèmes de conscience ?
      C’est vrai que les vautours se repaissent toujours de la carcasse des proies de la lionne.


    • Fergus Fergus 27 novembre 2016 22:11

      Bonjour, socrate

      « les vautours se repaissent toujours de la carcasse des proies de la lionne. »

      Excellente image.


  • pallas 26 novembre 2016 17:18

    Fergus

    Allons !!, après la fête il est normal d’avoir la gueule de bois et ensuite recevoir la facture.

    Rien est gratuit en ce monde.

    Le hic, je ne paierai pas votre beuverie, cette fois voici l’age béni.

    La génération 68, j’en suis heureux de la voir existante et de voir ce monde qu’elle en héritage qui n’est que violence, guerre multi ethnique et religieuse, laissant une extrême pauvreté digne de « Germinal ».

    Je suis satisfait que vous voyez le résultat de votre Beuverie et de « interdit d’interdire ».

    Vous ne saisissez pas vraiment ce qui se passe, la gueule de bois est chose qui passe après la fête, donc la vous ne réalisez pas encore les dégâts.

    Salut


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 17:26

      @pallas

      T’inquiète pas, pépère, la génération 68 va disparaître naturellement et progressivement comme les autres.

      Ce que tu paies, c’est pas nos retraites, c’est l’avenir de tes enfants. Regarde devant, couillon !. 

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 17:39

      @ pallas

      « Regarde devant, couillon ! » dit Jeussey.

      J’ajoute : Et du côté du CAC40 où les patrons n’ont jamais été aussi riches dans une société de plus en plus inégalitaire. Or, cela ne s’est pas fait grâce à - ou à cause de - Mai 68 dont les valeurs étaient solidaires, mais grâce au néolibéralisme triomphant et à la fuite en avant de la financiarisation décomplexée.

      Je comprends les inquiétudes des jeunes car elles sont largement fondées. Mais que diable attendent tous ces jeunes effrayés par un avenir incertain pour, à leur tour, descendre massivement dans les rues ? Ou pour voter en masse pour les partis alternatifs au pouvoir bicéphale PS-LR ?


    • pallas 26 novembre 2016 17:52

      @Fergus

      Tout ce paie, il n’y a pas d’échappatoire.

      Aucune justification possible.

      Tu casse, donc tu paie.

      Le bla bla je m’en tamponne.

      Salut


    • pallas 26 novembre 2016 18:07

      @Tall

      Il n’y a pas de débat et n’y discutions.

      La fête est fini.

      Maintenant faut payer la facture.
      Parcontre moi, je ne payerai rien, cela est votre probleme.

      Salut


    • izarn izarn 26 novembre 2016 18:42

      @pallas
      Ben si, le soleil et l’air qu’on respire. L’océan, la mer....
      Ta merde que tu nous vends, mets la toi dans le fion.


    • izarn izarn 26 novembre 2016 18:47

      @Fergus
      Pour le coup, je suis du coté de Fergus !
      Bon les analphabetes zombies qui hurlent contre Mai 68 !
      Les mecs n’ont rien compris. Des séniles, surtout au niveau économique.

      Pauvres cons ! Si vous saviez à quel point Mai68 était puritain face à ce qui se passe aujourd’hui ?
      Les zombies sortent de leurs tombes de mort vivant !
      L’effet Fillon !


    • izarn izarn 26 novembre 2016 18:51

      @pallas
      Ben ouais, tu écris des Iles Vierges smiley
      Fais gaffe quand meme à Trump...Il n’est pas clair.
      Dés fois le FBI...Et puis Pompéo semble vouloir tracer tes transactions financières avec la NSA.
      Méfies-toi. Il me semble que la Corée du Nord serait préférable !
       smiley


    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 18:59

      @izarn
       

       Je confirme, on était beaucoup plus dans la retenue que les gens qui ont le même âge aujourd’hui, sur les choses du sexe.
       
       Les analphabètes zombies se donnent bonne conscience en croyant avec les sirènes néolibérales qu’on était tous pourris comme DCB, 

       
       
       


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 19:09

      Bonsoir, izarn

      « les analphabetes zombies qui hurlent contre Mai 68 ! »

      En réalité, pallas ne fait que régurgiter un condensé caricatural de la logorrhée réactionnaire dont Fillon est effectivement en passe de devenir un archétype. Aucun argument dans ses commentaires, seulement des slogans creux répétés à l’envi comme si cette répétition était de nature à leur donner du crédit.

      Les jeunes méritent mieux qu’une stérile posture d’anathème contre leurs aînés. Comme l’a dit Tall plus haut, qu’ils descendent dans la rue pour se battre afin, non seulement de conserver des droits, mais aussi d’en gagner, et les papys viendront grossir leurs rangs !


    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 19:24

      @Fergus
       

      «  les analphabetes zombies qui hurlent contre Mai 68 !  » ne sont-ils pas quelque part, en majeure partie les mêmes que ceux qui étaient dans la manif pour tous dont Emmanuel Todd a dressé un tableau qui ne vous a pas convaincu ?
        

    • izarn izarn 26 novembre 2016 19:38

      @JL
      Oui analphabetes zombies a du succés... smiley
      Que pense-t-ils de cette vidéo ?
      http://www.dailymotion.com/video/x2bhods_brigitte-bardot-serge-gainsbourg-je-t-aime-moi-non-plus_music
      Et....
      http://www.dailymotion.com/video/x26ioel_brigitte-bardot-j-aime-beaucoup-marine-le-pen_tv
      Respect ; devant le génie des Arts....La culture française, the best on the world !


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 19:40

      Bonsoir, JL

      Je ne me suis jamais exprimé sur une « manif pour tous » dont Emmanuel Todd aurait dressé un tableau. 

      La seule fois où j’ai écrit de manière négative sur Todd, c’est lorsqu’il a attaqué bille en tête les manifestations qui sont suivi l’attentat contre Charlie-Hebdo en faisant de la sociologie à deux balles sans avoir mis les pieds dans les défilés pour en comprendre le sens et la sociologie. Et encore n’ai-je pas réagi à son bouquin, mais au propos qu’ils a tenus lors de l’interview qu’il a donné sur France-Inter en amont de cette sortie.


    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 20:00

      @Fergus
       

       j’ai en effet confondu les deux manifs. 
       
       Si Todd dont c’est le métier, fait de la sociologie à deux balles, comment faut-il qualifier ce que vous faites ?

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 20:27

      @ JL

      Désolé, mais il arrive que les analystes les plus fins se plantent, y compris Emmanuel Todd pour lequel j’ai habituellement beaucoup de respect mais qui, ce jour-là, a bel et bien dit des âneries.

      Un Todd qui n’a pas hésité, concernant les manifestants post-attentat Charlie-Hebdo, à affirmer de manière agressive qu’ils étaient principalement « issus de la population catholique provinciale bon teint – tendance « antidreyfusarde » ! – ». Difficile d’être plus à côté de la plaque !


    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 20:36

      @Fergus
       

       ’’Emmanuel Todd pour lequel j’ai habituellement beaucoup de respect mais qui, ce jour-là, a bel et bien dit des âneries.’’ Quoi ? Il a écrit son bouquin en un jour ? 
       
       Vous ne vous êtes pas posé la question de savoir si ce n’était pas vous qui vous étiez trompé en participant à cette manif avec ces gens ?
       
      Todd est faillible mais pas vous, c’est ça ? 

    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 20:49

      @ JL

      Non, je ne me suis pas trompé en participant à cette manif (sans être porteur, je le précise, d’un écriteau « Je suis Charlie »).

      Et je persiste à dire que Todd a raconté des salades en décrivant une sociologie de manifestants qui correspondait à ses préjugés et pas à la réalité. Car si j’étais dans une manifestation, c’était également le cas de parents et d’amis - tous de gauche radicale, soit dit en passant - à Paris et dans d’autres villes de Bretagne et de France. Or, aucune de ces personnes n’a, comme moi, reconnu les participants de ces manifs dans les affirmations péremptoires et délirantes de Todd sur ce sujet. Un Todd qui, circonstance aggravante pour un observateur, a supervisé tout cela de chez lui.

      Je le répète ici : j’ai en règle générale du respect pour Todd. Mais cela ne doit pas m’empêcher de redire qu’il s’est planté, d’où d’ailleurs les nombreuses polémiques que son livre à suscitées.

      Maintenant, vous pensez ce que vous voulez, cela m’indiffère.


    • alinea alinea 26 novembre 2016 23:00

      @Fergus
      non ! il n’en a pas le talent, dommage, mais Pallas a à peu près le même type de traumatisme que Houellebecq :, ils devaient s’envoyer en l’air ou fumer des chichons sur fond d’abandon ! et c’est vrai que ce fut aussi ça l’après 68 !


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 23:08

      Bonsoir, Alinea

      Ah ! « fumer des chichons », voilà une chose que je n’ai jamais faite. Mais très franchement je n’en ai jamais ressenti de manque.


    • alinea alinea 26 novembre 2016 23:24

      @Fergus
      Moi non plus !! j’ai toujours eu horreur de la déglingue ! mais j’en ai connu des « laineux » mais jamais eu de copains « chez eux » !!


    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 09:09

      @Fergus
       

       ’’Non, je ne me suis pas trompé en participant à cette manif (sans être porteur, je le précise, d’un écriteau « Je suis Charlie »).’’
       
       Ah oui : nuance ! Et c’est en comptant les gens qui n’avaient pas d’écriteau et ceux qui en portaient un que vous en avez déduit que Todd s’est trompé ! Pas bête la guêpe !
       
       Mdr !

    • Fergus Fergus 27 novembre 2016 16:31

      Bonjour, JL

      C’est moi qui suis mort de rire : je crois me souvenir que, comme Todd, vous n’étiez pas dans une ces manifestations - ni à Paris ni en province - ce qui ne vous avait pas empêché dès le lendemain de porter des jugements péremptoires - à la Todd - sur la sociologie de ces défilés. Ce n’est pas très sérieux, c’est le moins que l’on puisse dire ! smiley smiley smiley


    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 18:07

      @Fergus
       

      ’’ vous n’étiez pas dans une ces manifestations ’’
       
       En effet, je n’étais pas dans ces manifestations : mais j’y ai assisté, en tant que passant qui passe, qui déambule, et qui parfois s’arrête. Vous le faites jamais ?
       
       Par ailleurs, je n’ai pas porté de jugements sur la sociologie de ces défilés comme vous dites : j’ai donné mon avis de quidam. J’ai pas le droit là où se trouve Mr Fergus, d’exprimer comme monsieur Toutlemonde mon avis sans qu’il soit taxé de sociologie à deux balles et qu’il suscite trois émoticônes de rire ?
       
       

    • Fergus Fergus 27 novembre 2016 22:46

      @ JL

      Je ne me serais jamais permis de taxer votre avis de « sociologie à deux balles », et cela pour une raison simple : vous êtes un moucheron dans mon genre, rien de plus !

      Or, Emmanuel Todd n’appartient pas à la même catégorie que vous et moi : ses analyses sont en général pertinentes et, de ce fait, respectées, y compris par moi et par ceux de mes parents et amis qui ont défilé et ont été choqués par les propos de Todd.

      La clairvoyance habituelle de Todd ne l’a en effet pas empêché, une fois n’est pas coutume, de raconter des conneries à propos de ces manifestations, d’où les commentaires incendiaires que cela a suscité dans les médias et sur les réseaux sociaux, y compris de la part d’éditorialistes d’habitude beaucoup plus en phase avec ses idées.

      Dans ce climat de polémiques justifiées, je n’ai été qu’une modeste voix parmi de nombreuses autres, nettement plus écoutées. Rien de plus. Mais je maintiens fermement ma position sur le sujet.

      Pour ce qui est des « émoticônes de rire », ils ne font que répondre à votre MDR !!!

      Bonne nuit.


    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 23:38

      @Fergus
       

       ’’vous êtes un moucheron dans mon genre, rien de plus !’’ 
       
       Vous avez une curieuse façon de manier les formules de politesse. 
       
       Sans compter que cette formule, pour la part qui qui vous concerne, est manifestement hypocrite et par conséquent insultante envers moi.
       
       Hypocrite, j’en veux pour preuve l’acharnement avec lequel vous vous battez ici pour avoir toujours raison, envers et contre tous : un moucheron lucide ne fait pas des choses pareilles ! Ne seriez vous pas lucide ?
       


    • Fergus Fergus 28 novembre 2016 07:49

      Bonjour, JL

      Aucune insulte ni hypocrisie de ma part : je ne suis, comme vous, qu’un intervenant lambda qui émet des commentaires et exprime des idées sans prétendre à faire partie des faiseurs d’opinion. Ne cherchez pas à me faire dire ce que je n’ai pas dit.

      « j’en veux pour preuve l’acharnement avec lequel vous vous battez ici pour avoir toujours raison, envers et contre tous » 

      Faux ! Il y de nombreux sujets sur lesquels j’admets avoir pu me tromper. Mais ce n’est pas le cas ici, et je continuerai à m’opposer à tous ceux qui décrivent un profil de manifestants si évidemment erroné. De surcroit lorsqu’ils n’ont pas été dans les manifestations ni, comme je l’ai fait ou comme l’ont fait mes parents et amis en d’autres lieux, débattu dans les rassemblements qui ont suivi les défilés avec ces personnes venues de tous les horizons (droite et gauche, croyants et athées, Français et étrangers, jeunes ou âgées), simplement pour défendre la liberté d’expression. Bien loin de la choquante caricature émise par Todd et qui lui a valu une méritée volée de bois vert !


    • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2016 09:10

      @Fergus
       

       Puisque vous le dites ...

  • izarn izarn 26 novembre 2016 18:21

    Ca veut dire quoi cet article qui semble venir du Latran ?
    Faudrait arreter de raconter n’importe quoi sur AV.
    J’ai besoin d’un peu de repos, pour ne pas réagir à toutes conneries qui déferlent des égouts du Système !


  • izarn izarn 26 novembre 2016 19:02

    Et pour finir je t’aime moi non plus avec Gainsbourg :
    http://www.dailymotion.com/video/x2bhods_brigitte-bardot-serge-gainsbourg-je-t-aime-moi-non-plus_music

    Cassez vous, pseudo gauchistes, pseudo droitistes, vrais connards !


    • Fergus Fergus 26 novembre 2016 19:41

      @ sampiero

      J’ajoute que les vociférations sont toujours moins impressionnantes que la froide détermination.


  • demissionaire bonalors 27 novembre 2016 21:55

    bon c etait en 66, en 69 le doute n aurait pas ete permis,


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