samedi 12 octobre 2013 - par jack mandon

Fin d’un monde

C'est au 19e siècle que F. Nietzsche imposa au monde sa vision radicale, crépusculaire, « le crépuscule des idoles. » allusion parodique au Crépuscule des dieux de R. Wagner, quatrième opéra de la tétralogie de l’Anneau de Nibelungen (1869-1874). C’est dans la provocation et le rire qu’il convient de rechercher la pensée de Nietzsche. Son intention était de rompre avec les idéaux anciens, philosophiques et religieux. Cependant, ses références furent essentiellement issues de la Bible et de Schopenhauer. Ses attaques contre les religions monothéistes issues du Judaïsme furent conduites avec la même véhémence que Moïse plus de trois millénaires auparavant contre l'ennemi d'alors.

L'ennemi d'alors (et de toujours), pour Moïse et Nietzsche était l'idolâtrie.

Par les commandements canoniques 1,2,3 du décalogue, Moïse le légaliste, sanctionna son peuple et sonna le glas, au moins pour un temps, de toutes formes de spontanéités créatives de l'humanité. Adoration obligatoire d'un dieu unique, abrogation de toute forme d'expression artistique, condamnation de l'amour libre et fusionnel, voire même de la liberté d'aimer. Rejet et rupture avec la culture orientale et helléniste, qui réalisait une subtile harmonie entre la nature et la culture. Mise en scène et activation involontaire de la cruauté et de la rébellion. Deux modes d'action qui se prolongent et se complètent.

« Tu n'auras pas d'autres dieux devant Ma face. Tu ne te feras pas d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne les serviras pas... »

Le légalisme rigide, c'est un pléonasme, conduisit à l'interprétation fallacieuse réactive. Plus tard, la vision christique nous engagea à vivre d'une manière éthique et non morale, à travers notre libre arbitre, la foi prolongeant et dépassant la loi. Dans un esprit de modélisation conforté, les rois, empereurs et autres tyrans politiques ou religieux, évoluèrent dans l'ombre du droit divin et de l'investiture canonique. Le fanatisme et la propension humaine à mélanger le profane, le sacré et le divin s'enlisa dans la contradiction, le paradoxe et l'iniquité. Le grand livre discutable voire même contestable, la bible, et particulièrement l'ancien testament, engendra quelques bâtards littéraires à son image et des dérives folles innommables dans le monde post christique jusqu'à nos jours.

Jésus, le révolutionnaire, avait déclaré « Je suis Roi », et : « Mon royaume n'est pas de ce monde », Jn 18-36. cela devant Ponce Pilate, le gouverneur de la Judée et représentant de César. Il évoquait le monde de l'esprit, immatériel, infini et le monde terrestre dans sa finitude. Il avait insisté auprès des siens, les pharisiens, politiques et philosophes : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Matthieu 22, 15-21 Toujours deux mondes juxtaposés en rivalité. Nécessité de dissocier le spirituel du politique. Les fondements de son enseignement se résume à la reconnaissance de l'autre en restant à son écoute. « Aime ton prochain comme toi même. » Matthieu (Mt 22, 34-40) Ce que j'ai fait pour toi, fais le circuler, nous sommes des passeurs d'énergie. Va et fait de même. L'autre c'est aussi toi, ton miroir. Relation subtile entre l'ego et l'alter ego. Fondement de la reconnaissance, du partage, de la continuité dans le temps et l'espace. A la femme prise en flagrant délit d'adultère, une invitation à grandir, avec le pardon à la clé, «  Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » ( Jn 8, 1-11) Le pardon

Les modes changent mais l'homme est, au pire, une chimère qui empoisonne son prochain, au mieux c'est un idolâtre qui reste dans sa bulle, là c'est son droit et sa liberté absolue. Il n'y a donc rien de nouveau, quant au fond, sous le soleil...de Satan. Mais retrouvons Nietzsche et ses visions libératrices et sages « La volonté est une force aveugle qui pousse tous les êtres vers des buts, des désirs dont ils ne perçoivent pas le sens. » Une fois atteints, d’autres les remplacent et ainsi indéfiniment. « Vivre, c’est vouloir, désirer »Cette volonté fait de l’homme un jouet, inconscient de ce qui le meut. Aussi pour éviter de souffrir il faut s’efforcer de renoncer au désir, au monde sensible, de nier la volonté. « Le désir-volonté fait vivre et souffrir. »

Nietzsche, en revanche, prétend que l’homme doit affirmer le désir dans ce qu’il a de terrible et de douloureux. Voici l’affirmation dionysiaque.

Au fil du temps et des expériences humaines se produisit la mutation, la métamorphose de l'idole. Si Nietzsche vivait aujourd'hui, que penserait il de la mondialisation qui tend à diluer l'identité humaine, et de la finance qui parfait la déshumanisation ainsi que de la dérive sectaire de certaines religions. Voici bien là des formes nouvelles de l'idolâtrie, en prise avec leurs corrélations, oppositions et prolongements dans des symétries destructrices de l'humanité. En un mot la barbarie politique et religieuse assurée pour demain. Une forme de régression à la limite de l'anomalie et de la folie. Jadis, chez les hébreux, on appelait cette réalité de l'âme « Mammon », en Araméen, qui personnifie l'argent qui asservit le monde. Le veau d'or, dans l’Égypte ancienne, symbole de l'idolâtrie. L’idole de tout les temps, est le faux dieu que l’homme a lui-même créé et qu’il adore, oubliant qu’il se soumet ainsi à ses propres désirs, à ses rêves voire à ses défauts. À l’exemple de Moïse, Nietzsche se présente comme le destructeur des idoles et tous les deux, à leur manière, sont des créateurs d'idoles plus abstraites qui viennent remplacer celles qu'ils anéantissent. Elles sont infiniment plus puissantes. Représentatives de ces maladies nouvelles qui repoussent toujours les limites du génie et l'inventivité des chercheurs. Une petite analyse suffit à démontrer, que ceux qui passionnément dénoncent et combattent l'idolâtrie, du haut de leurs certitudes émotionnelles et morales, sont enclins à la pratiquer et à engendrer en retour la même exaltation, la même violence, les mêmes dérives. Qui n'est pas angoissé à l'idée que la finance, cette boite de Pandore moderne, se dérobe à tout entendement humain. Un monstre créé par les spéculateurs qui échappe partiellement et sans doute complètement au contrôle politique des grands responsables de l'humanité. Préface, trad. Éric Blondel, Ed. Hatier, 2001, p. 6] : « Il y a plus d’idoles que de réalités dans le monde » « Elles changent de nom, mais elles sont éternelles ».

Ainsi l’image des idoles renvoie à la notion de valeur, c’est-à-dire une manière de penser qui paralyse l’esprit critique. L’idole, ainsi, désigne une valeur en décalage avec la réalité. De par son autorité usurpée, elle est hostile à la réalité. Il faut rendre ses droits à la réalité, à la vie. Nietzsche déclare qu’il est : « l’ultime disciple du philosophe Dionysos, l’éternel retour... » ...être soi-même, l’éternelle joie du devenir.

Aucune religion n'a fait de la liberté une divinité, voire une idole. Le rapport de servitude qu'elles établissent entre les êtres humains et les entités supérieures, d'une part, et entre les hommes et les femmes d'autre part contribue à aliéner les humains qui assument ce choix.

« L'idolâtrie est liée à l'absolutisation, totale ou partielle, de ce qui est relatif et qui n'est donc pas un absolu. Rien de ce qui fait partie de l'univers et aucun être humain n'est un absolu, de par leur finitude. L'univers lui-même n'est pas non plus un absolu, car il est relatif à ses lois physiques et celles-ci ne sont rien sans l'univers. Rien de ce que fait l'homme n'est un absolu, ne serait-ce du fait que les créations de l'homme possèdent aussi leurs finitudes. Rien de ce que pense l'homme n'est un absolu, ne serait-ce du fait que le langage est relatif. Mais l'homme peut considérer quelqu'un ou quelque chose de relatif comme étant un absolu. En-deçà de l'idolâtrie, il y a donc une ou des croyances qui ne sont pas ajustées à la réalité ou à la raison. »

éd. GF Flammarion, 2005 Crépuscule des idoles, éd. GF Flammarion, Paris 2005,



94 réactions


  • philouie 12 octobre 2013 13:33

    Rien de nouveau sous le soleil.

    doxa maçonnique habituel.

    les religions vous ont apporté la civilisation : c’est mal.

    cul nu dans la jungle c’est mieux.

    vive l’anarchie.

    vive le chacun pour soi.

    vive la loi de la jungle.


    • Anaxandre Anaxandre 12 octobre 2013 14:38

        S’il y a des gens qui ne connaissent pas le « chacun pour soi », ce sont bien ceux qui vivent « cul nu dans la jungle » et qui ont une conscience religieuse bien supérieure à la moderne nôtre...

        Sur le fond je ne pense pas être en désaccord avec vous, mais il ne faut pas non plus écrire n’importe quoi.

    • Maître Yoda Castel 12 octobre 2013 14:56

      Il faut qu’il existe une loi, pour pouvoir la dépasser.

      Le spirituel nait du religieux.

      C’est cela le processus d’individuation.


    • jack mandon jack mandon 12 octobre 2013 19:43

      Bonjour Castel,

      Allez expliquer ça à un musulman sectaire.


    • jack mandon jack mandon 12 octobre 2013 19:47

      Castel bonsoir,

      Allez expliquer ça à un saoudien idolâtre et sectaire.


    • jack mandon jack mandon 17 octobre 2013 11:49

      Castel,

      La réponse la plus juste, tout au moins la plus proche de ma pensée,

      Allez expliquer ça à une personne intolérante, religieuse ou non.

      Une personne qui par sa réflexion, ses recherches et ses études,
      atteint un bon niveau d’humanité, n’est tout simplement plus religieuse.
      Ce qui n’exclut pas une dimension spirituelle, hors système d’influence.
      La part émotionnelle n’étant plus pour elle un facteur dominant.
      Cas d’exception chez les paranoïaques de vocation tyrannique, qui
      connurent peut être dans leur jeunesse des études brillantes mais
      qui basculèrent dans le pouvoir politique aveuglément jusqu’à la maladie.
      Les exemples présents et passés fleurissent dans le monde.


  • alinea Alinea 12 octobre 2013 14:44

    Magnifique texte, si juste et sobre.
    Merci Jack ;
    Quant à Philouie, peut-il développer le « Vive l’anarchie , vive le chacun pour soi, vive la loi de la jungle » ?
    Ainsi, c’est notre condition...


    • philouie 12 octobre 2013 15:10

      J Mandon écrit que « aucune religion n’a fait de la liberté une idôle »

      et pour cause.
      dans la vie collective, c’est la loi qui protège et la liberté qui opprime.

      mettre la liberté sur un piédestal, est une vision individualiste, dans laquelle la satisfaction des désirs individuels prime sur le bien commun.

      Ce genre d’article est une accumulation de poncifs qu’on nous ressort sans cesse au nom de la grandeur de l’homme, au nom de son élévation spirituelle ou encore au nom de l’amour universel, tout un tas de bons sentiments qui font jolis mais qui en réalité mènent à une conception de l’homme qui fini dans la guerre de tous contre tous.

      les marchands du temple sont revenus. J.Mandon est leur serviteur.


    • philouie 12 octobre 2013 15:14

      On aurait aimé que Mandon fasse le procès des nouvelles idoles.
      Mais il préfère passer les plats.


    • Anaxandre Anaxandre 12 octobre 2013 15:23

        Je sentais bien que nous n’étions pas en désaccord sur le fond.

        La « liberté » moderne ne conduit qu’à détruire toutes les règles, structures et piliers qui fondent une société harmonieuse et saine. Seuls les aveugles ne le voient pas déjà. Ou ceux qui pensent en tirer un bénéfice particulier bien souvent, et de plus en plus, au détriment du Bien commun.

    • philouie 12 octobre 2013 15:33

      Oui.

      Il y a cependant une difficulté, c’est qui fait basculer de l’autorité à la tyrannie.
      Il est assez normal qu’un psychologue se place du coté de la liberté puisque le travail consiste trop souvent à libérer l’individu de ses aliénations.

      Mais on ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

      le vivre ensemble passe par l’acceptation des règles, qui pour certaines, ne sont pas négociables.

      Et c’est le rôle de l’éducation.

      éducation qui se fonde sur la religion.

      Simplement parce que pour transmettre, il faut avoir quelque chose à transmettre, c’est à dire croire.


    • Gollum Gollum 12 octobre 2013 16:36

      Il est assez normal qu’un psychologue se place du coté de la liberté puisque le travail consiste trop souvent à libérer l’individu de ses aliénations.


      Il n’y a pas que les psychologues. Jésus a dit : « La Vérité vous rendra libre ». Donc il y a bien considération de la Liberté comme étant un Bien absolu de la part du Christ. De même les religions asiatiques considèrent la Libération comme le destin ultime de l’homme.

      C’est pas parce que les Lumières se sont emparées de notions religieuses en les affadissant et en les ramenant au niveau de l’ego, qu’il faut rejeter ces notions. Toujours est-il qu’il faut bien faire le distinguo entre la véritable liberté et effectivement la liberté moderne qui n’est rien d’autre que liberté des pulsions sans frein.

      Quant à être libéré des aliénations là aussi il faut savoir de quoi on parle. Toute la pratique d’un guru asiatique est très proche d’un psychologue jungien (sauf que ceux-ci n’étant pas des libérés vivants ne sont pas forcément à la hauteur de leur tâche) et consiste bien à se libérer des aliénations.

    • alinea Alinea 12 octobre 2013 17:47

      Il faut s’entendre sur ce qu’est la liberté !
      Pour moi elle est tellement de responsabilité à l’intérieur de limites connues et acceptées que je n’y vois guère de dérives possibles. Mais si elle peut, pour vous, ressembler aux caprices ou à l’errance, alors, oui, je comprends votre propos !


    • Anaxandre Anaxandre 12 octobre 2013 18:25

        La « Liberté » est un des concepts recyclés par les puissants afin de vous asservir avec votre assentiment. Du grand art ! Tout comme les régimes « représentatifs » et leurs bidouillages électoraux (scrutin majoritaire, etc...).


    • philouie 12 octobre 2013 18:55

      Il faut s’entendre sur ce qu’est la liberté !

      La liberté dont il est question ici est celle évoquée par Mandon : la liberté face aux idoles et le fait que l’on accepte ou pas, que l’idole dicte sa loi. C’est le rôle de la religion de répondre à cette question.

      Alors plus d’idoles ?
      Maintenant vous voulez quoi ? Etre libre d’aller bosser le dimanche à Castorama ?
      c’est ça ?


    • Constant danslayreur 12 octobre 2013 19:01

      « Maintenant vous voulez quoi ? Etre libre d’aller bosser le dimanche à Castorama ?
      c’est ça ?
       »

      Perso je travaille tous les Dimanche que Dieu fait et je ne m’en plains jamais
      Comment ça mon jour de repos c’est le Vendredi ? Et alors ?


    • alinea Alinea 12 octobre 2013 19:16

      Maintenant vous voulez quoi ? Etre libre d’aller bosser le dimanche à Castorama ?
      c’est ça ? 

       smiley


    • jack mandon jack mandon 12 octobre 2013 19:54

      Philouie, bonsoir,

      La liberté dont il est question ici est celle évoquée par Mandon :
      la liberté face aux idoles et le fait que l’on accepte ou pas, que l’idole dicte sa loi.
      C’est le rôle de la religion de répondre à cette question.

      Pas de liberté spirituelle dans un islam sectaire.
      Nous sommes au coeur de l’idolâtrie et de l’ignominie.
      Pas de discussion possible avec un enturbanné islamique
      qui n’est pas libre mais habité par des intentions antédiluviennes.


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 05:06

      Gollum,

      « La Vérité vous rendra libre »

      C’est l’essence, mais beaucoup d’enseignements mériteraient une explication personnalisée avant d’être perçus comme des litanies ennuyeuses. C’est précisément le piège dans lequel tombent toutes les religions sans aucune exception. Le travail spirituel est solitaire. La religion, comme la politique sont en prise avec la collectivité. C’est un travail de surface qui n’atteint pas
      vraiment le coeur des êtres, pas inutile, mais tout à fait insuffisant pour édifier.

      Merci de ta visite


  • soi même 12 octobre 2013 15:26

    il est bien pour la rigueur de se que l’on expose de pas coupé à tords et à travers une citation :

    Pilate Lui dit alors : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, Je suis Roi. Voici pourquoi Je suis né, et pourquoi Je suis venu dans le monde : pour rendre têmoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute Ma voix.

    Le fait de tronqué : Tu le dis fait croit que c’est Jésus Christ qui affirme qu’il est Roi.
    Alors que dans le texte il est dit à aucun moment ?

    Je n’est pas relever d’autre détail, il est évident si vous permettez ce genre de pratique, votre texte même si peut être intéressant doit être lue avec une réserve, car il induit des suggestions qui non pas de raison d’être !


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 04:54

      C’est un silence qui parle, un non dit retentissant.
      L’essentiel n’est pas là, et je pense que vous le savez.


  • Gollum Gollum 12 octobre 2013 16:44

    De toute façon l’idolâtrie est la façon de vivre de l’homme normal tant qu’il n’accorde pas à Dieu la première place. Hors il ne peut accorder cette première place qu’en s’effaçant totalement lui-même. Comme le Libéré Vivant de l’Inde qui ne fait plus qu’un avec Brahman.


    Tous les autres sont idolâtres même le musulman pieux qui respecte les 5 piliers.

    • jack mandon jack mandon 12 octobre 2013 20:02

      Bonjour Gollum,

      Bien entendu, l’idolâtrie c’est le conditionnement humain.
      Quand un être est habité par des théories sectaires et totalitaires,
      c’est une espèce de possédé, c’est un malade.
      La religion, comme l’idéologie politique, lui offre l’occasion de se dédouaner
      de son crime.
      L’idolâtre est dangereux il peut aller jusqu’au crime, c’est une illumination
      paranoïaque. Affaire de psychiatrie, ou de justice. 


  • jack mandon jack mandon 12 octobre 2013 18:56

    A tous,

    Dans un premier temps, je vais faire une réponse globale.
    Le seul intérêt du papier, c’est qu’il énumère une somme
    de clés qu’il ne suffit pas de survoler.
    Bien entendu, c’est en méditant que l’on en prend conscience.

    Voici un exemple développé depuis un texte évangélique que
    beaucoup de prêtres et pasteurs survolent s’en approfondir.
    il est donc cité au début du texte.
    Il s’agit d’un travail personnel de méditation extrait de Jean 8, 1-11

    C’est le fondement de l’analyse transactionnelle,

    Une méthode ludique et simple pour localiser en nous et chez les autres les facteurs agissants dans la communication.

    Une triangulation à cultiver

    L’ analyse transactionnelle (AT)est à la fois une théorie de la personnalité et une méthode d’analyse et de compréhension des relations humaines.

    Eric Berne, psychiatre humaniste et pragmatique, a eu l’idée, dans les années 1950, de développer cette technique ludique qui rompt avec la tradition psychiatrique.

    Toute personnalité humaine est animée selon trois modes de comportement qui sont l’état du moi Enfant, Parent et Adulte. Ils interagissent entre eux, mais aussi avec l’autre, les autres et le milieu ambiant qui fonctionnent selon les mêmes critères.

    Quand nous sommes réactifs, spontanés, créatifs, intuitifs, balancés entre l’adaptation et la révolte, nous activons notre état du moi Enfant. L’émotion est au pouvoir.

    Quand nous exprimons les valeurs familiales, sociales, culturelles, les règles, les lois, les normes, les formes, les directives et instructions, nous affirmons notre état du moi Parent.

    Tout être humain possède aussi la capacité de percevoir des notions par lui même, y réfléchir, les évaluer, les analyser, les confronter entre elles, faire des déductions et comprendre, c’est l’état du moi Adulte.

    L’Etat du moi Adulte, c’est l’ordinateur incarné. Il compare, évalue, analyse, réfléchit, enregistre et communique, informe et demande.

    Pour l’essentiel, cet état permet une intégration harmonieuse entre les désirs (Enfant) et les valeurs (Parent).

    Il n’y a pas un état du moi meilleur que l’autre, les trois sont liés et s’articulent ensemble pour le meilleur et pour le pire.

    Pour illustrer les trois composantes dynamiques du caractère, j’aurai recours à un récit connu de tous, il a une puissance pédagogique, mais, à ma connaissance, son utilisation s’est limitée au religieux, c’est en humaniste que je vous le propose dans le but de montrer l’imbrication de tous les états.

    Cela se passe aux temps antiques, le héros principal pourrait être Platon, Aristote, à l’époque ou l’on enseignait librement, sur la montagne, sur la place, dans la rue.

    Nous sommes devant le temple de Jérusalem, un maître du nom de Jésus enseigne.

    Des Scribes et Pharisiens amènent une femme surprise en adultère. Ils la place au milieu du peuple et s’adressant à Jésus : "Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse dans la loi nous ordonne de lapider de telles femmes : Toi que dis tu ?"

    Jésus s’étant baissé écrivait avec le doigt sur la terre. Comme il continuaient à l’interroger, il se releva et dit : "Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre contre elle". Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, il se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là, au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : "Femme, où sont ceux qui t’accusent ? Personne ne t’a t-il condamnée ?« Elle répondit : »Non, seigneur« . Et jésus lui dit : »Je ne te condamne pas non plus ; va, et ne pèche plus".

    Un texte ancien, quelques soient nos croyances, contient une partie des racines de l’humanité. C’est ici tout d’abord une réalité historique. C’est aussi le contenu psychique d’un être humain avec les trois composants AT. Chacun des personnages contient les trois acteurs AT, il en joue selon sa maturité.

    Les scribes et pharisiens se vivent exclusivement comme les garants de la loi, des principes de vie, des traditions en vigueur en ce temps, en ce lieu. Ils se réfèrent au prophète Moïse, grand ancêtre de la famille auxquels ils appartiennent...

    S’érige impitoyable, le Parent normatif, il dicte, dirige, impose les modèles de comportement d’autorité, de dominance sur les autres. Son caractère entier occulte l’émotion de l’Enfant et la sagesse de l’Adulte. En soi même, et dans la transaction. Cette incomplétude génère une situation de crise, un drame intérieur qui s’extériorise.

    La femme adultère, excellent exemple de la vie de l’Enfant libre, dans ce temps hors la loi. (Dans un contexte contemporain, toujours d’actualité.)

    Un sage est pris à témoin, la situation est ambiguë et dangereuse. En pareil circonstances, il est indispensable d’activer l’Adulte.

    L’Adulte change de posture, se fait plus humble, réfléchit, analyse et laisse s’écouler du temps. La réponse immédiate serait émotionnelle, elle activerait son enfant intérieur, et se prononcerait pour la pitié, la tendresse, le pardon... exprimerait le mépris de la loi.

    La réponse pourrait adhérer à la loi et permettre l’exécution de la sentence. Elle activerait le parent normatif, elle serait un démenti à la compréhension, à l’humanité, au pardon.

    L’Adulte, se redresse et se positionne face aux interlocuteurs, dignité, courage, respect. Sans invective, dans sa complétude AT, il parle au groupe et à chacun (au coeur de l’Enfant de chacun), sans jugement, posément, respectueusement en activant la réflexion, la méditation, en considérant l’Adulte qui vit au fond de chacun des interlocuteurs.

    Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre contre elle :

    L’Adulte renvoie à la conscience de chacun, il responsabilise, élève l’autre, lui permet d’accéder à l’éthique. Les pharisiens se dispersent.

    L’Adulte reprend ses droits au sein du groupe et la situation s’apaise et se normalise.

    Face à la femme, le ton est plus ludique, l’Enfant de l’un parle à l’ Enfant de l’autre : "où sont-ils ceux qui te condamnaient ?"

    Puis l’Adulte... « je ne te condamne pas, va ».

    Et enfin le Parent, on se trouve dans un cadre social et religieux : « ne pêche plus ».

    Chacun des états du moi est apparu dans une chronologie, il s’agissait d’une situation dramatique, j’ai cru bon de focaliser sur cet unique scénario.

    D’autre part, dans notre monde judéo-chrétien, ce verset de Jean est tellement connu qu’il est permis à chacun d’en saisir l’essentiel sur le plan transactionnel. Dans tous les cas de figure, et ils sont infinis, l’important est de travailler notre état du moi adulte. Je vous propose ce petit jeu :

    Devenir plus adulte

    1. Apprendre à reconnaître notre Enfant, ses faiblesses, ses craintes, les principales méthodes d’expression de ses sentiments.

    2. Apprendre à reconnaître notre Parent, ses conseils, ses injonctions, ses positions établies, ses principales façons de les exprimer.

    3. Etre sensible à l’Enfant des autres, parler à cet enfant, le protéger, apprécier son besoin d’expression créative et considérer le fardeau de ses contradictions.

    4. Attendre un certain temps, quelques respirations profondes, afin de donner à l’Adulte le temps d’utiliser sereinement les informations qui parviennent au cerveau.

    5. En cas de doute, s’abstenir. On ne peut être attaqué pour ce que l’on a pas dit.

    6. Établir un système de valeurs. Les décisions se prennent dans une structure éthique.

    La culture et l’activation de l’état Adulte en nous sont à la base de la communication.

    jack mandon

    La dessus on peut extrapoler et conjuguer l’exercice à tous les temps, C’est à dire que c’est ici et maintenant que ça se passe.

    A votre écoute

    Merci de votre participation.


    • alinea Alinea 13 octobre 2013 00:39

      Il y a un truc que je n’ai jamais compris :
      La femme adultère, elle est adultère seule ? Il n’y a pas d’homme là derrière ? Pourquoi on n’en entend jamais parler de l’homme qui est derrière la femme adultère ?
      ( Suit- en toute logique- un petit clin d’oeil à Jack !!)


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 04:51

      Alinea,

      La femme adultère, elle est adultère seule ? Il n’y a pas d’homme là derrière ? Pourquoi on n’en entend jamais parler de l’homme qui est derrière la femme adultère ?

      C’est toujours d’actualité...2000 ans après.

      Clin d’oeil surtout à notre ami Georges et la femme adultère.

      Pour mon commentaire, je me sers d’une histoire connu pour que le support
      de travail soit toujours présent dans notre mémoire...pédagogie.
      Regarde l’immense et la belle présence de l’enfant intérieur de Selena.
      Toi tu intellectualises et moi me promène entre vous deux.
      Merci de ton passage


    • alinea Alinea 13 octobre 2013 13:48

      Pourquoi « surtout » ! le clin d’oeil était uniquement vers ton ami Georges !
      Quant à Jésus, il avait bien intégré que le mâle pouvait coïter sans entrave, sans fauter, mais que la femme fautait ; le Père en lui : et ne pêche plus hein : ! une histoire sans issue, non ?
      Je ne dis pas ça pour moi, je n’ai jamais trompé personne ! mais je n’aime pas l’injustice ! surtout prônée, en parole divine ! smiley


    • jack mandon jack mandon 15 octobre 2013 08:32

      Alinea, bonjour,

      Un texte ancien, quelques soient nos croyances, contient une partie des racines
      de l’humanité. C’est ici tout d’abord une réalité historique.

      Difficile pour toi qui, reconnais le, a un préjugé pour la religion, de prendre assez
      de recul et comprendre que le texte évangélique n’est qu’un outil,

      Comme Fergus aime a le souligner, il n’est pas encarté politiquement, eh bien
      pour moi, c’est la même chose, si j’ose dire, pour le religieux. D’ailleurs mon papier
      se montre assez critique pour l’ancien testament. Ceci dit, compte tenu du contexte
      historique, la loi s’imposait au début du balbutiement de l’humanité.

      Ce texte pour moi est important parce qu’il porte un mécanisme psychologique.
      Cela n’a rien à faire avec la loi, le religieux, la morale. C’est comme une éthique
      originelle qu’il serait intéressant de bien comprendre pour vivre harmonieusement.
      C’était une manière pédagogique d’introduire l’analyse transactionnelle.
      Pour faire court, chez un athée ou assimilé, il verrait « la religiosité évangélique »
      Pour un croyant engagé, l’expression d’une transgression insupportable.
      Vu l’intérêt que ce texte a suscité, j’en ai déduit plusieurs enseignements.
      Pour l’essentiel, la présence de certaines personnes ne va pas dans le sens d’un
      échange sincère, voir simplement honnête. Nous avons tous nos critères
      et ne sommes pas vraiment disposés a accepter la différence.

      Il suffit de voir les commentateurs que tu draines positivement comparés aux miens.
      La réponse se fait limpide. D’autre part, les divergences sérieuses existent
      entre personnes qui partagent des points de vue convergents. L’identité

      Donc la communication reste un problème de base, et le partage sincère
      et constructif tout à fait illusoire. En fait, nous avons tous plus ou moins
      le besoin d’écrire quelque chose et ça nous fait plaisir.

      Bonne journée petite soeur.


  • Prudence Gayant Prudence Gayant 12 octobre 2013 19:16

    Jésus a t-il réellement dit toutes ces phrases qui sont perpétuellement rabâchées ?

    Doit-on vivre penser que à travers des paroles, des écrits si lointains continuellement déformés ?


  • jack mandon jack mandon 12 octobre 2013 19:41

    Prudence, bonsoir.

    Une parole, un acte, sont tout au plus métaphoriques.

    Exemple, avec une lame bien aiguisée, un sadique massacre
    en période de crise, la pulsion sadique se meut en crime maladif
    Avec la même lame, un berger de haute montagne va sculpter
    son bâton avec beaucoup d’adresse, la pulsion évolue vers une socialisation artistique
    Avec la même lame, un boucher découpe et prépare une commande, socialisation.
    Avec la même lame, un chirurgien va sauver une vie, socialisation et sublimation.

    Je veux dire que les métaphores évangéliques ne sont pas des récitations,
    bien qu’à travers le temps et l’histoire elles sont devenues morales ennuyeuses.
    Ce sont des clés pour chacun selon ses talents.

    J’ai montré au-dessus qu’avec une petite histoire, qui d’ailleurs
    se produit fréquemment dans certains états islamiques,
    pour se terminer par une lapidation...puisque l’on est dans l’idolâtrie
    et que l’on vit allègrement avec 2000 ans de retard.

    Je disais donc qu’avec cette histoire, à travers mes recherches, il apparait
    pour moi une métaphore qui me permet d’animer une thérapie
    de notre temps. Chacun puise ce qui lui parle, selon son caractère, sa formation.

    Merci de votre visite


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 04:37

      Selena, bonjour,

      Beaucoup d’intensité, de profondeur et de poésie dans votre papier.
      C’est vrai, et c’est intéressant d’observer que vous arrivez à l’essentiel.
      Enfin on se comprend. Certes vous répondez à mon commentaire
      non pas à l’article. Il faudrait plutôt parler de ce qui n’a pas été dit.
      C’est d’ailleurs ce qui émerge doucement au risque de la polémique.

      Merci de votre passage


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 11:34

      A propos de liberté,

      Bonjour Selena,

      Cette définition de Victor Hugo

      La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l’égoïsme et la conscience,
      qui est l’esclave de Dieu. Celui qui choisit cet esclavage là, c’est l’homme libre.

      L’acceptation dans la confiance, à la manière d’un enfant.
      Devenez comme des enfants et vous serez libres.

      Bien évidemment, l’arrogance intellectuelle n’accepte pas spontanément
      cette condition humaine de soumission même apparente.


    • alinea Alinea 13 octobre 2013 14:00

      Il ne s’agit pas de soumission apparente ! Tout cela n’est que dérive de mots et de sens de mots ! Se mettre sous, ou plutôt accepter d’être sous, n’est que clairvoyance et lucidité ; finalement de la part de tous ! Car, pour moi par exemple, la soumission à la nature, aux lois naturelles est incontournable. Mais c’est la seule soumission que j’accepte : le climat, le relief, mon sexe, mon âge, etc..
      Pour d’autres, qui l’ont vécu comme ça enfant, la soumission au pouvoir est incontournable ! Cela parait impossible à la plupart des gens de déboulonner le pouvoir, parce que les parents étaient pouvoir, pouvoir absolu, et l’enfant s’y soumettra toute sa vie, bien sûr transféré au patron, au pognon, aux politiques, à la loi,etc. !!
      Devenir adulte, c’est dépasser cette soumission arbitraire : il y a du boulot pour les analystes transactionnels !! Des débouchés... !


  • philouie 12 octobre 2013 21:20

    Mandon :

    « Allez expliquer ça à un musulman sectaire.
    ..
    Allez expliquer ça à un saoudien idolâtre et sectaire.
    ..
    J’ai montré au-dessus qu’avec une petite histoire, qui d’ailleurs
    se produit fréquemment dans certains états islamiques,
    pour se terminer par une lapidation..
    ...
    L’idolâtre est dangereux il peut aller jusqu’au crime, c’est une illumination
    paranoïaque. Affaire de psychiatrie, ou de justice.
    ...
    Pas de discussion possible avec un enturbanné islamique
    qui n’est pas libre mais habité par des intentions antédiluviennes. »

    M. Mandon, ne sombrez pas dans le ridicule.
    celui qui ici est dans la position du sectaire, c’est vous.
    Un conseil : consultez.


    • Constant danslayreur 12 octobre 2013 22:33

      Baaahhh Philouie vous êtes trop dur avec Mame Soleil. En fait grâce à la véritable passion qu’elle et ses semblables vouent aux musulmans, j’ai pu lire de pures merveilles sur AV et si c’est possible j’aimerais en avoir de nouveau l’occasion. For instance :

      Par S.Ô.I Sheykh BAbÂD Aboo GuRu Nur Al Kufr (---.---.71.28) 5 novembre 2011 02:18
      S.Ô.I Shri BaBâd Guru Lashpâ  

       Le Doc a dit : …Effectivement, l’histoire se répète !

       Okay Doc, Sheikh Babad est on-ne-peut-plus very much d’accord !

       Et si on jouait à Doc-et-ses-copines-ont-dit et les Nazis-ont-dit ? Ohhhh…ça va être supermégaFUN, on va godwiniser à gogo !!!….Allez hop, put replay sur la Zistoire avec un grand Z...

       1. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       L’islamophobie n’est pas de l’incitation à la haine ni raciale, ni religieuse, ni walou…C’est la critique légitime d’une idéoloblablalogie théoglobopoliticofachonazinaliste (ou zun truc du genre)…on a la haine contre le nazislam pas contre les « muzz »… (question : comment qu’on zéradique le nazislam sans zéradiquer les dits « muzz » ?...hmmmm…en voilà une bonne « question… musulmane » qui mériterait bien une solution …)

       1. les-Nazis-ont-dit :

       Julius Streicher , fuhrer-éditeur-en-chef de Der Stürmer (soit l’Attaqueur plutôt que le « riposteur » niak niak...)-paru entre 1923/1945- ( une sorte de Riposte Nazique juste-un-peu judenophobe mais qui zavait rien contre les « croyants » : Julius il-a-juré !), leader local du NASPD Nuremberg (et occasionnellement destructeur de synagogues….il devait pas aimer leur archi, ou leurs minarets…à moins que ce soit la vue des kippas…qui sait ?) : jugé et exécuté en 1946…pourtant Julius il se sentait bien innozent, même qu’il-a-dit :

       “Permettez-moi d’ajouter que c’est là ma profonde conviction que le contenu de Der Sturmer n’en était pas en soi (de l’incitation à la zéluphobie). Pendant toutes ces 20 années, Je n’ai jamais écrit « brûlez les maisons des juifs », « frappez les à mort ». Jamais, une telle incitation n’est apparue dans Der Sturmer« 

      éke pourkoi on l’a buté le zentil Julius ? Ben, on continue et on va comprendre…

       2. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       L’islam a pour projet de soumettre l’ensemble du monde (de gré, ou de force) à la loi d’Allah, c’est là la mission des croyants.

       2. les-Nazis-ont-dit :

       Julius Streicher dans son ’ti nazimag “Savez-vous que le Dieu de l’Ancien Testament ordonne aux Juifs de subjuguer et d’asservir les nations du monde ?”

       3. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       Les gôchos, les bobos, et tous les autres qui-pensent-pas-comme-nous : tous des collabo-dhimmis, alliés aux shariaddictés, dans leur grand projet eurabien d’instaurer le Global Kalifat et de lapider Lady Gaga…

       3. les-Nazis-ont-dit :

       Julius Streicher  : »les communistes pavent le chemin pour lui (c.à.d : le Juif)« 

       4. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       Les politiques (c.à.d les « tradis » genre UMPS selon la terminolochie con-venue) ne font rien pour lutter contre la nazislamisation shariaxponentielle de notre doux Frankreich, alors que les Français (well, les vré of souche™ : pas les multicultés ou métèques) attendent que la question « muzz » soit traitée…

       4. les-Nazis-ont-dit :

       Toujours et encore Julius “le Gouvernement laisse le Juif faire comme il l’entend. Le Peuple lui attend que des mesures soient prises. »

       5. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       Le « muzz » pratique le double-langage, tout « muzz » même « modéré » est un taqqiya-iste en puissance : concluchion lozik : on ne peut croire le « muzz » : il est fourbe, déloyal (c’est même sa religion qui lui autorise cela !), et ce qu’il dit aux vré of souche™ est à l’opposé de ce qu’il blablate avec ses potes « muzz » allogèneux.

       5. les-Nazis-ont-dit :

       Julius Streicher, en plus d’éditer Der Stürmer écrivait aussi des livres pour enfants (ben ouais, fallé bien penchier aux ’ti nazillons à venir !) et donc dans Der Giftpilz (soit le champignon vénéneuneu ou amanita muscaria : charmant titre pour un livre pour bambins) écrit :

       « Nous pouvons mentir (aux) et tromper les Gentils. Dans le Talmud, il est écrit : il est permis de tromper les Gentils. »

       6.Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       Il n’y a pas de différence entre « islam » et « islamisme » , pas plus qu’il n’y a d’islam « modéré » : un « bon » musulman pour la RF est un « mauvais » musulman selon la sharia-doxa nazislamiyya et blablablabla…déloukoumement pragmaticologique : de facto, comme on ne peut pas faire le distingo entre un alqaïdaïste et un « muzz » réglo genre « métro-boulot-dodo-mé-pas-de- bistro » : ben les « muzz » sont tous potentiellement al’kamikacidaires ou halalofachos…

       6. les-Nazis-ont-dit :

       Encore dans son mignon-touplein book pour gamins, le pédagogue Julius écrivait : « tout comme il est souvent difficile de faire la différence entre un champignon vénéneux et un champignon comestible, aussi souvent il est très difficile de reconnaître le Juif (implicitement : pour-ce-qu’il-est) comme un escroc et un criminel. »

       7.Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       La source du MA(-hala-)L est le livre saint des « muzz » OU il n’y a aucune incitation à-la-zaine à toujours citer les mêmes et mêmes versets (décontextualisés) et autres hadiths (occultant les versets appelant à la paix, tolérance, etc… ET en faisant fi de toutes les explications, lectures, etc… que les « muzz » –premiers concernés- pourraient en faire, autant que de toutes les différentes tendances de l’islam : ben ouais, y’a que le nazislam qui existe) et en user pour fournir là l’explication à/de tout acte, partout over-the-big-world, commis par un « muzz »…

       7. les-Nazis-ont-dit :

       Allez, encore Julius (qu’est-ce qu’il pouvait parler !) « Dans Der Sturmer, aucun édito n’est apparu, écrit par moi ou écrit par un de mes collaborateurs, où je n’ai pas inclus des références (c.à.d : extraits, passages, etc…) de l’histoire juive, de l’Ancien Testament, ou d’écrits juifs historiques ou récents. »

       Bref, il était aussi honnête qu’un riposteux post-moderne, le Julius…il « sourçait » toujours le Julius…

       8. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       Les « muzz » n’ont d’autre choix, niveau relations avec les kafirs, que de les buter, les sododhimmiser ou les convertir : no over way : c’est le nazislam qui le veut. (pas la peine de poster à nouveau les habituels hadiths ou versets pour supporter cette perception « monolithique » de l’islam ET de l’Islam (c.à.d x « islams » ; y cultures « islamiques », z siècles d’Histoire, quelques centaines de millions de « muzz », etc…)

       8. les-Nazis-ont-dit :

       Ce bon Julius qui avait la même perception non-hainincitatoire envers les Juifs aimait rappeler –sans arrière-penchiée aucune- dans son ’ti mag dédié au « vivre-ensemble dans le Reich » : le Deutéronome 7:2 : sous cette version « …et quand Dieu te les auras livrés et que tu les auras battus, alors tu devras les détruire complètement : ne pactises pas avec eux, ne leur témoigne aucune merci… » genre que les zélus, ben, c’était un peu comme des « muzz » mais avec la Torah…quoi, j’ai pas con-pris ?

       9. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       L’islam ne connaît aucune version de « aime tes ennemis » ou « tend l’autre joue… » so tous les « muzz » sont tous des pzykos associaux (zo, on les parque ?on les envoie sur la Lune ? Ou on les interne tous en HP ? Bahhh…ça côute trop cher…j’ai bien une idée…mais ça risque de shoahquer du monde…) : à la différence par exemple des gentils yankeegélistes avec qui nombre de prophètes de nos islamofôbeux zooropéens aiment à fricoter…(bon il y a ôssi des talmudaddictés hardcore dans le zoocial network de nos « croisés de la Laïcité » : bizarrement pas de zimams, ni de zoulémas…)

       9. les-Nazis-ont-dit :

       Tiens, c’est marrant Julius pensait exactement la même chose des Juifs : « le Juif n’est pas éduqué, comme nous le sommes, avec des paroles comme « aime ton prochain… », ou »tend l’autre joue« … »

       hmmm…décidémment, je sais plus si c’est les zuifs à Julius y ressemblaient pâ mal aux muzz des fôbeux, ou si c’est Julius qui ressemblait aux fôbiques riposteux et inversement vize-versa…

       10. Doc-et-ses-copines-ont-dit :

       Le nazislam a le monopole de la violence : tous les autres sont des mignon-tout-plein, qui zont fait leur nanajourmento : OU à la différence des autres relichions, le nazislam est la seule idéo-théo-totalitanazi-ligion « hégémonique » ayant développé toute une doctrine de la « guerre sainte » perpétuelle à l’égard des pas-muzz, jusqu’à Allah règne sur tout ce bô monde…

       10. les-Nazis-ont-dit :

       Quoi encore Julius ? Ok, on t’écoute : « aucun autre peuple au monde n’a de telles prophéties. Aucun autre peuple n’oserait dire qu’il a été choisi pour tuer et détruire les autres peuples et voler leurs biens. » ..ouais, Julius, un peu comme les muzz qui trafiquent avec la CAF…

       Allez pour finir, rappelons le motto du ’ti nazimag à Julius : « Die Juden sind unser Unglück ! » soit « les Juifs sont notre malheur (malchance) » : c’est marrant ça me fait penchier au motto des fôbeux : les « CPF » responsables ET de la WAR dans le McWorld, ET du chômage massif, ET du trou de la Sé-Q et de celui de la couche de zozone, ET des zimpôts tro-hô, ET de la perte-de-zidentité hexagonale ET des coupures EDF (ben ouais, avec le zobscurantisme, y’a plus de light…je sais, je sais léger..ok !) ET de la défaite du XV de France, ET de l’infarctus à Papi ET …ET…ET…ET…ETCCC…bref Die Muzz sind unser Unglück !

       Mais aléluiareusement, comme le ’ti nazimag à Julius « Deutsches Wochenblatt zum Kampfe um die Wahrheit » (soit Hebdomadaire Allemand pour le Combat pour la Vérité), aujourd’hui on za touplein d’assocs, de sites, de blogs, de zexperts, de blablateurs, de fôbeux etc… tout dévotés au CON-bat (ou zà la riposte za dépend) pour la Véritude contre la Pa-véritude (ou le manque de rayonnement UV..well, un truc du genre)…zo, un peu comme les shariaddictés, sôf que c’est une ôtre vérité selon les zuns ou les zôtres : mé tous sont d’accord pour l’opzion « global fight club »…

       ZINON, Sheikh Babad va pas être inzuste : car comme l’a si bien dit Julius pour sa défense, en effet, il n’a jamais inciter à la Zaine : ni relichieuse, ni raziale, ni walou …il a juste aiguillé pendant des années, jour après jour, les « bons » Allemands (patriotes, défenseurs des valeurs eurochrétiennes, blablabla…) avec des ’ti extraits -nazi-ici, nazi-par-là- sur la bonne voie…hmmmm…

       so, le Doc il a raison, on dirait bien que : « …Effectivement, l’histoire se répète ! »

       ZO : on peut et on DOIT défendre ET la Laïcité ET la Démocratie ET les Droits de l’Homme ET la Liberté etc… sans pour autant se mettre à ressembler à ceux qui la vomissent ou vomiraient…

       un fuhrer latinofasciste antique, connu sous le nom de Marc-Aurèle, écrivit : « Veille à ne jamais traiter les ennemis de l’Humanité comme les ennemis de l’Humanité traitent les hommes. » (et c’était pas un tendre le Marco !)…

       quand on invoque la Grèce, Rome, les Lumières, l’Humanisme, etc…le minimum est de tenir un discours conforme à ces invocations (question de standing)…sinon ce n’est que de la poudre aux yeux qui ne cache rien du véritable message des autoproclamés défenseurs –en vrac- de la Laïcité, de la Liberté, de la Démocratie, etc…, qui se font juges des autres (collabos, dhimmis, traitres et autres joyeusetés…) : well, pour le coup, pas de grosse dif entre les riposteux laïzistes et les shariaddictés qui chacun de leur côté décrètent qui sont les « bons » et qui sont les « kafirs » de leur camp supposé, suivant chacun leur sharia-à-eux…

       Ainsi a parlé Sheikh Babad…Lumière de la Bovitude, Puits de Chience, Ampoule de Sachiesse !

       

      p.z (1) : pour ceux qui seraient tenté de la jouer à « ouais mais on peut pâaa comparer… » SI on peut : ici, on parle de la rhétorique employée, du discours tenu, etc… et zavant les actes, y a le Verbêuhhhh…demandez à ABB…et pour pas faire de jalouses : oh, il est pas con le Sheikh, je sais très bien que les shariaddictés jihadocideurs donnent dans la même rhétorique : c’est d’ailleurs là le problème : l’idée au début, c’était pas que eux zé les barbares et les zôtres les zivilisés ? Hmmm…

      p.z (2) : pour ceux qui seraient tenté de la jouer à « ouais mais pour l’instant, y’ a que les shariaddictés qui sont  »actifs« … » ben non pas de mais (et le principe de précau(na)zion ?), les nazis faisaient que papoter au début, pi’ en plus, c’est pas comme si il n’y avait pas jurisprudence en Zoorope, niveau ré-solution finale de telle ou telle question de pâ-zooropéens : et ça avant et après les Lumières…car encore, avant les zactes, il y a le Verbeûhhh…connaissez-pas : « Au commencement était le Verbe… »  ?

      p.z (3) : zistoire d’être clair comme de l’eau de souche© : ze chie ET sur les nazis, ET sur les fôbeux, ET sur les zlamistes ET sur un paquet d’ôtres d’ailleurs…zo, zaime pâ grand monde…

      allé, zalâm ô lokoum !

      http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/caricature-du-prophete-par-charlie-103540#forum3112888


    • Lord WTF ! Lord WTF ! 12 octobre 2013 23:36

      Na’âaamm...Si’Jojo...Assis sur son glorious trÔne (de brand zootrichienne que n’ta dois pas connaitre « Fird-Hauss » marque tyrolienne, Lord croit - yeah confirme ze Lord habite au 7ème floor !), Ze Lord a entendu tes salates (c’est comme çà con dit laitue en bédouineux, right ?)...


      Bon, ze Lord a pas apprécié que tu l’interrompes pendant la lecture de son kitab favori « Hot wa Mwal3a » (number special wa collector) - genre roman-photo pour talib with la’din ’n la’mella (shamelezz koi...) - si n’ta est intéressé, Lord lisait un remake la’halal des zobventures d’Antarah bin Shadad et de la zina Abla...well n’ wa, Lord répondra à tes salates Si’Jojo inzabalabala...Lord a déjà sorti son sayf -naaahh...pas celui-là, vizelard ! l’autre, le Kâlamiteur.... smiley Lord doit juste l’astiquer un peu...naahhh pas comme zà, vizelard !  

    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 03:51

      philouie,

      Vous avez raison de souligner le caractère répétitif, voire même obsessionnel.
      Pendant la durée de la rédaction du papier, j’avais quelque chose qui me grattait.
      J’ai observé que dans votre commentaire quelque chose vous chatouillait.
      Nous pourrions consulter le Dr Knock.
      Enfin la rhétorique est une chose, le crime en est une autre.

      Merci de votre visite.


    • philouie 13 octobre 2013 10:51

      Merci constant.
      cette longue recension pleine d’humour à le gout d’une longue litanie pleine de larme.

      tu dis :
       hmmm…décidémment, je sais plus si c’est les zuifs à Julius y ressemblaient pâ mal aux muzz des fôbeux, ou si c’est Julius qui ressemblait aux fôbiques riposteux et inversement vize-versa…

      Précisément, Jung à décrit ce phénomène qui consiste à projeter sur autrui les noirceurs de son âme, il appelle ça la projection de l’ombre, j’appelle ça le syndrome du saint. Et ce n’est pas sans raison que tu cibles « Mme Soleil » qui nous illumine de sa hauteur.

      Le principe du syndrome du saint est assez simple : voilà un homme qui veut être un saint, c’est à dire qu’il veut être plein de bonté, de gentillesse, d’altruisme mais dans le fond, dans son tréfonds, restent en lui des miasmes fait de mesquinerie, de veulerie, d’égoïsme et de couardise.
      mais que nenni, le saint de tous ces miasmes il ne veut pas, il ne veut pas les voir. Sinon il ne serait pas saint. Et c’est là que le mécanisme ce met en place, ce tréfonds malsain est projeté sur autrui, c’est l’autre qui devient le coupable. Je ne suis plus un égoïste mesquin, la preuve, c’est lui là-bas qui l’est.

      Ici par exemple, le saint Mandon, ne condamne pas la femme adultère.

      Lui.

      Mais il ne voit pas, qu’en pharisien hypocrite, il me condamne, moi, en raison de mes idées.
      Et pire, en me condamnant moi, il agit exactement selon ce qu’il me reproche, à savoir comme un intégriste sectaire.

      Pour le saint, le mal, c’est l’autre.


    • philouie 13 octobre 2013 11:57

      En jetant un oeil sur internet pour voir qui était ce Julius Streicher que je connaissais pas, je vois qu’au moment de sa pendaison, ses derniers mots, furent « Purim Fest 1946 »

      La fête de Pourim, célèbre chez les juifs la délivrance d’un holocauste programmé par un dénommé Haman. L’histoire est racontée dans le livre d’Ester.

      Or, la raison de la haine de Haman envers les juifs provient du fait que l’un d’eux ne le reconnait pas à sa juste valeur : ce juif fait de l’ombre au soleil. (qui toujours luit)

      Rappelons ici que les Nazis prétendaient être le sommet de l’humanité, l’élite des élites. Ils sont Haman, ils sont le soleil et les juifs la lie de l’humanité, celle à la fois qui justifie leur supériorité et qu’il faut détruire en raison de l’idéal de perfection.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 11:13

    philouie,

    Pourquoi condamner un simple d’esprit ?
    simple d’esprit qui de surcroit fait les questions et les réponses.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 12:32

    philouie,

    Lequel de nous deux est entré dans l’arrogance et la contradiction ?
    Que savez vous de moi pour manifester autant de suffisance ?


    • philouie 13 octobre 2013 12:55

      je pense que c’est vous qui avez écrit ça :

      « Pas de liberté spirituelle dans un islam sectaire.
      Nous sommes au coeur de l’idolâtrie et de l’ignominie.
      Pas de discussion possible avec un enturbanné islamique
      qui n’est pas libre mais habité par des intentions antédiluviennes. »


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 13:16

      Cela est une lapalissade tout au plus.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 12:47

    Il n’est pas incompatible de prétendre au spirituel et de faire de la politique.

    Voici un document qui dévoile la naïveté socialiste.

    Islam France


    Pour la septième rencontre des musulmans du Nord, la Ligue islamique du Nord n’a rien trouvé de mieux que d’inviter … des jihadistes.

    Martine Aubry a été choquée par cette décision, et a annoncé qu’elle boycotterait le rassemblement.

    Dénonçant régulièrement la myopie de la gauche vis à vis de l’islam conquérant, je me dois de féliciter Madame Aubry et je serais déçu qu’on ne se joigne pas à moi.

    La Maire de Lille a donc adressé un courrier à Amar Lasfar, le président de la Ligue islamique du Nord, pour lui faire savoir qu’elle était choquée de voir, parmi la liste des invités, deux islamistes : Tariq Ramadan et le Sheik Salah Sultan, président du Haut Conseil islamique d’Egypte, membre du Conseil européen de la fatwa et de la recherche et de l’Union internationale des savants musulmans.

    Martine Aubry explique dans le courrier que «  ses prises de position (Salah Sultan) sont à l’inverse des valeurs que nous défendons, celles de notre République comme celles de notre ville »

    Aubry heurtée que Sultan appelle les jeunes à pratiquer les sports de combat pour libérer Jérusalem

    Elle ajoute : « Je vous rappelle, à toutes fins utiles, quelques-uns des propos qui lui sont attribués, propos qui ne peuvent que nous heurter. Dans une interview (…), Salah Sultan a appelé les jeunes à pratiquer des sports de combat en vue de « libérer » la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem : « J’appelle les jeunes à pratiquer des sports, et à renforcer leurs corps dans la préparation du Jihad (…). »

    Martine Aubry choquée qu’un islamiste appelle à combattre pour capturer Jérusalem, les élus EELV et communistes ont du s’étouffer.

    Aucun élu lillois à la rencontre des musulmans du nord

    La maire de Lille, qui renvoie dos à dos les musulmans et les islamistes, ajoute qu’aucun élu lillois ne participera à l’évènement « qui porte des messages contraires aux valeurs de la République et de notre ville, partagées par tous, et, bien évidemment, par les musulmans. »

    Amar Lasfar a réagit, évidemment

    Il affirme que Martine Aubry « outrepasse ses responsabilités de femme politique. Elle n’a pas à nous dire qui inviter ou pas à nos manifestations. Le vivre ensemble, on ne l’affiche pas, on le vit ».

    Lasfar n’arrive pas à cacher qu’il entend utiliser la démocratie comme une arme contre elle-même : au nom de la démocratie, il exige qu’on respecte son droit d’inviter ceux qui veulent la détruire. C’est un peu comme si un député réclamait le droit d’entrer à l’Assemblée nationale avec une ceinture d’explosif au prétexte que le règlement interdit de le fouiller.

    Et l’islamiste ajoute que la maire de Lille « l’avait personnellement blessé et habitué à des choses plus sérieuses ».

    La France recèle de ces champions… j’imagine que la Ligue islamique du Nord reçoit des subventions… laïques.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 12:53

    Un commentaire de Laurenzola sous un autre article,

    sur Agoravox, le sujet était les similitudes entre Hollande et Morsi, ce à quoi j’ai répondu :

    Pour Morsi, c’est le croissant
    Pour Hollande, c’est la croissance
    Au fond, ils sont très proche ces deux là smiley
    Je propose le Jihad anti-Jihad, qu’en pensez-vous

  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 13:12

    Pensée dominicale,

    « Le danger n’ est plus le bruit des bottes, mais le silence des babouches »


  • Laurenzola Laurenzola 13 octobre 2013 13:16

    @Jack

    Merci pour votre article, ainsi que les commentaires qu’il a suscités.

    Je réagirais sur la notion de liberté individuelle, qui amène toujours à la question de la limite, car elle est en confrontation directe avec le collectif.

    En réalité, je pense que la véritable liberté n’est possible, que lorsque la dimension spirituelle existe et se développe chez un individu.

    Dès lors, au fur et à mesure que l’individu développe cette dimension spirituelle hors du dogme, la confrontation de cette liberté avec le collectif se réduit naturellement, pour tendre vers une harmonie, qui nous rapproche les uns des autres.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 13:22

    Merci Laurenzola,

    Vous avez pris un recul salutaire, pour offrir une réponse sage.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 13:35

    Laurenzola,

    Dès lors, au fur et à mesure que l’individu développe cette dimension spirituelle hors du dogme, la confrontation de cette liberté avec le collectif se réduit naturellement, pour tendre vers une harmonie, qui nous rapproche les uns des autres.

    C’est du voyage initiatique dont vous parlez

    Ce qui distingue le voyage initiatique d’un autre voyage, c’est l’ouverture aux rencontres et aux imprévus qui vont permettre une découverte intérieure, un éveil, une meilleure connaissance de soi. On ne peut aimer l’autre que lorsque l’on se connait mieux.

    Sinon on entre dans un climat d’inconscience brumeuse que l’on retrouve dans les idéologies marxistes et les religions de pouvoir, qui les unes et les autres ont laissé des empreintes profondes dans l’évolution de l’humanité.


  • philouie 13 octobre 2013 13:48

     »Le danger n’ est plus le bruit des bottes, mais le silence des babouches".

    Mandon, le mérite de mon intervention est qu’elle aura permis de montrer le vrai fond de votre article. A le lire, on pourrait croire qu’il s’agit de l’éloge de la liberté face à l’idolâtrie. Mais l’idolâtrie dont il s’agit c’est de l’idolâtrie coranique. et c’est occident versus orient, le Christ face à Mahomet. et quoi ?
    vous avez vu passer un épouvantail et vous vous êtes mis à hurler.
    Mais vous n’avez pas répondu du fond.
    Dans ma contradiction, il n’était pas question de l’Islam, mais de la place de la religion dans la vie des gens. Et je posais une question : comment allez vous transmettre si vous ne croyez pas ?


    • brieli67 13 octobre 2013 15:28

      son subterfuge breveté helvétique à MANDON - la fouine à Nestlé - N’ Oréal

      associer Jung avec de la théologie de Calvin.

      en Apocalypse VIII des rivières d’absinthe

      de la Fée verte

      le génépi DE CONTREBANDE à quelle dose équivalente dans ce coin suisse ?


    • Laurenzola Laurenzola 13 octobre 2013 16:04

      @Brieli

      Pauvre type.


    • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 16:25

      Brieli,

      je ne travaille plus en psychiatrie, je ne peux rien pour vous.


    • brieli67 13 octobre 2013 16:50

      @ Lorent- Zola

      et vlan voilà l’ E P O N GE

      et même si Sarko s’en fait fort

      Malraux sera ou ne sera pas

      comme JM instruisez vous !! de la théo puis de la psycho
      mais avec la pratique d’un allemand de niveau universitaire
      sinon vous aurez comme nos dignes jungiens Mandon et ses petites soeurs ( la vachère « corrida » ..... ) ou Onfray
      plein de dis con/ venus


    • Laurenzola Laurenzola 13 octobre 2013 18:07

      @Brieli,

      Arrêter votre délire, ça chauffe tellement dans votre cervelle, que vous participez dangereusement au réchauffement climatique.

      Je vous rassure, vous ne faite pas l’objet d’un complot.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 15:06

    philouie,

    Votre sectarisme vous empêche même de comprendre un texte.

    Je montre dés le début du papier le problème fondamental de l’ancien
    testament, c’est la racine des trois religions monothéistes.
    Je vous signale que j’ai fait des études de théologie et que j’ai vécu
    2 années de guerre en Algérie 1960-1962 avec pour étiquette « communiste »
    Je vivais en bonne amitié avec mes frères musulmans sans pour autant
    partager leur foi. En fait, vous êtes tout simplement un peu jeune.
    Le décalage du temps ne facilite pas l’échange et le partage.
    Vous livrez un combat à l’aveugle. 

    Bon Dimanche.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 16:42

    Brieli,

    Je voulais vous remercier car je m’aperçois que j’ai marché sur vous,
    du pieds gauche, et que « ça » porte bonheur.


    • brieli67 13 octobre 2013 16:58

      @ Jacquou Jacquou le charlatan

      au prétoire de Lôsanne quand tu veux et Fissa

      y a en a vraiment assez ( genug Heu unten) pour mettre fin à tes agissements hors EU et ici sur Avox avec de la pub de ton officine.

      arso ..... !! SCHEISSE  !!

      cette insulte te restera bien profond dans la mandibule.

      soyez en convaincu


    • Deneb Deneb 13 octobre 2013 18:37

      Brieli, ne trouves tu-pas un peu vain d’étoffer l’« article »de ce bio-astro-soucouposophiste, même si c’est pour le dénoncer ? Je trouve que tu vaux mieux que ça, Herr Doktor, que d’offrir tes perles aux cochons.
      A ce train là, tu vas finir chez le vieux moine orthodoxe dans sa retraite auvergnate. Je ne suis pas seul à espérer te lire sur des sujets plus rationnels.


    • cevennevive cevennevive 13 octobre 2013 18:43

      Jack, vous êtes si fier de votre petit étron, que vous êtes allé le répéter sur le fil d’Alinea ? Pfff !


    • brieli67 14 octobre 2013 00:52

      @ Deneb

      ces derniers temps
      sous l’avatar du migré Léman pointe et s’étale du néo-facho en pleine splendeur.

      na hallo ! mon destin avicole « en Blonde d’Aquitaine » avec Ravaillac à l’oeuvre à Angers en 1610.
      toujours avec sa basse-cour - c’était pas le week-end annoncé.

      BONNE SEMAINE !


    • Deneb Deneb 14 octobre 2013 10:47

      Oh, il y en a d’autres qui font partie de la modération en écrivant une prose d’un rare ennui.


    • Anophèle 14 octobre 2013 10:54

      Oh, il y en a d’autres qui font partie de la modération en écrivant une prose d’un rare ennui.

      Voilà de l’argumentation de haute volée ! Et qui changera la face de l’univers...c’est certain.


  • jack mandon jack mandon 13 octobre 2013 19:26

    Bien sur que c’est plus agréable de rencontrer une personne courtoise
    que des petits pleurnicheurs à scandales de votre espèce.


    • Constant danslayreur 13 octobre 2013 21:49

      « L’abuseur public » smiley Sacré doc, même en pétard.

      Bon... j’vais essayer de ne pas mettre d’huile sur le feu. Je vais essayer hein...

      Doc Brieli est droit comme un i mais il est très susceptible. Deux personnes l’ont insulté dans le passé, il le leur a ressorti pendant des mois et je parie la moitié de ma fortune, que toutes les deux ont fini par le regretter.

      Sur ce fil aussi il est insulté à deux reprises au moins... c’est très con d’insulter Brieli, très très con. Je ne jette pas la pierre hein, Mame Soleil c’est Mame Soleil on ne se refait pas, elle est très soupe au schtroumpf aussi, manque cruellement d’assurance et se met à insulter très vite quiconque ne lui voue pas un culte absolu, mais que d’autres intervenants par ... solidarité avec le gourou de mes fesses viennent prendre le relai ts ts ts


    • brieli67 14 octobre 2013 00:36

      oh madame ! la tête dans le pétrin

      un bon et beau matin sous J-Mandon : la confesse de Rocla, Capt’ain’ Haddock , Escartefigue.
      BOULANGER ? oui le macaron-man
      mais.... disquaire à 19 ans à Mulhouse à la FNAC ( la première de cette chaîne)
      bonjour le mythe l’urban story de Roger D schnoudrouboule « ça va scier »

      par conscience PRO - déontologie :
      cet échange « intime » sur le net aurait du être analysé puis supprimé.

      si ludion de JM vous désirez rester/devenir ... vous avez été prévenue.


    • brieli67 14 octobre 2013 11:02

      cf l’intervention Rocla + tout bienheureux !

      Qu’importe JM a fait cracher au bassinet le ZOZO
      Son poujadisme est en verve depuis,
      mais son comportement  Joseph VERMOT est de moins en moins toléré.

      kiké Donatien FURTIF ? pas/PLUS un te tes amis ?


    • brieli67 14 octobre 2013 11:33

      CNRTL me dit autre chose

      ça doit provenir de la mamama d’ Alsace bien d’chez nous, göd von hie.

      Hoppla Bibbel.

      pour du Bibbes et de la Schneck
      demandez le Waije, le Wecke spezialist Rokla/Schnoudrouboule


    • brieli67 14 octobre 2013 13:51

      à tous ce dossier
      l’évacuation quelle bonne blague  !!

      vous devez être récente sur Avox : z’avez pas connu la mobilisation des Zozos
      demandez donc à Rocla et qu’il en parle des chefs.


  • philouie 13 octobre 2013 22:09

    Mandon, j’étais trop sectaire, puis trop bête et me voila maintenant trop jeune.

    Mais dites, Saint Mandon, vous même, tellement libre, tellement sage et pis tellement vieux, vous venez ici nous faire votre petit sermon de morales à deux balles dégoulinantes de bons sentiments, les religions c’est mal, mais aimez vous les uns les autres comme l’a dit le grand Manitou et pis embrassez-vous.

    Mon tord : ne pas vous avoir baisé les pieds.


     Après ces choses, le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de ceux de tous les chefs qui étaient auprès de lui. 
     
     
    2
     Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point.
    3
     Et les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, dirent à Mardochée : Pourquoi transgresses-tu l’ordre du roi ?
    4
     Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu’il ne les écoutait pas, ils en firent rapport à Haman, pour voir si Mardochée persisterait dans sa résolution ; car il leur avait dit qu’il était Juif.
    5
     Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur ;
    6
     mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui avait dit de quel peuple était Mardochée, et il voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le royaume d’Assuérus.
    7
     Au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le pur, c’est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu’au douzième mois, qui est le mois d’Adar.
    8
     Alors Haman dit au roi Assuérus : Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos.
    9
     Si le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr ; et je pèserai dix mille talents d’argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu’on les porte dans le trésor du roi.
    10
     Le roi ôta son anneau de la main, et le remit à Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, ennemi des Juifs.
    11
     Et le roi dit à Haman : L’argent t’est donné, et ce peuple aussi ; fais-en ce que tu voudras.
    12
     Les secrétaires du roi furent appelés le treizième jour du premier mois, et l’on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l’on écrivit, et on scella avec l’anneau du roi.
    13
     Les lettres furent envoyées par les courriers dans toutes les provinces du roi, pour qu’on détruisît, qu’on tuât et qu’on fît périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et pour que leurs biens fussent livrés au pillage.
    14
     Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et invitaient tous les peuples à se tenir prêts pour ce jour-là.
    15
     Les courriers partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale ; et tandis que le roi et Haman étaient à boire, la ville de Suse était dans la consternation.


  • jack mandon jack mandon 14 octobre 2013 05:06

    Fin d’un monde,

    « Fin d’un monde » était le titre du papier, la conclusion a été à la hauteur du titre choisi.
    Une convergence crépusculaire de récriminations, insultes, déchainements,
    propos de cour des miracles, sans le père Hugo, dommage.
    Si cela était l’occasion de soulager tout ce monde de ses maux, ce serait bien.
    Chacun pourrait s’interroger sur la cause du malaise et sur l’enjeu personnel.
    Qu’est ce qui motive un échange virtuel avec un interlocuteur que l’on ne connait pas ?
    Par delà les clameurs collectives, chacun assume dans sa tête et dans sa vie.

    Je ne salue pas des fantômes.


  • jack mandon jack mandon 14 octobre 2013 10:13

    Capitaine, bonjour et merci pour votre amitié.

    Pendant que nous gesticulons plus ou moins candidement,
    voici ce que font des manipulateurs qui eux sont de réels criminels

    En revanche, ces gens là profitent de notre crédulité pour brouiller les pistes,
    faire que la masse des humains au fond simples et de bonne foi se déchirent
    et se trouvent dans des conflits engagés sans avoir compris d’où ça venait.

    Dans un esprit de paix, voici la vraie nature de nos dirigeants

    http://www.youtube.com/watch?v=EFyMU6vZbyk

    Voilà pour quoi et pour qui un jour nous mourrons.


  • brieli67 14 octobre 2013 10:34

    Foutez donc la la paix à Victor Hugo

    TOTTO étaIt paraphile dans ses vieux jours  à lire dans le Complément de La Pleîade !
    toute une floppée d’escorts-girls à ses vices et services.

    une analyse


  • philouie 14 octobre 2013 13:02

    Dans un esprit de paix, voici la vraie nature de nos dirigeants

    http://www.youtube.com/watch?v=EFyMU6vZbyk


    Et ne croyez vous pas, lorsque vous lancez dans une diatribe anti-islam, n’être pas pris dans ces rets là qui veulent la guerre des uns contre les autres ?

    L’islamophobie n’est-elle pas elle aussi fabriquée par des épouvantails que l’on nous sert à l’heure des repas et qui visent à obtenir notre consentement dans une violence prémédité ?


  • Suldhrun Suldhrun 14 octobre 2013 17:30
    Die gedanken sind frei !

    Jack .


  • jack mandon jack mandon 15 octobre 2013 08:50

    Non philouie,

    Il faut dénoncer les états et personnages qui font de l’humanité
    un véritable jeu d’échec sanglant, mais aussi les malades qui
    exécutent la tâche, quelque soit leur engagement religieux ou politique.

    Le papier tente d’expliquer que la notion d’idolâtrie recouvre des niveaux
    passionnels, d’amour fusionnel et de haine. Un mode culturel qui génère
    la misère et la mort. C’est tout ce que je voulais dire.
    Bien sur à chacun sa manière et c’est bien là toute la difficulté
    de la communication.


    • soi même 15 octobre 2013 12:55

      @ jack mandon, Bj ; ce qui m’intrigue, c’est votre sûreté d’avoir bien cerné de quoi, il s’agit.
      Votre notion idolâtrie, il faudrait encore être certain que l’on n’en véhicule pas un autre, car tous votre discourt et vos répliques me font pensé le contraire et que vous en êtes pas sortie de ce que pensé combattre.

      Quand on veux faire la leçon, la moins des choses est d’êtres objectif et non pas subjectif !


    • philouie 15 octobre 2013 13:32

      Mandon,

      Je vais vous faire une réponse d’un point de vue islamique. Point de vue qui, vous en déplaise est tout à fait légitime. Ce n’est pas l’existence d’Al Quaida qui remet en cause l’Islam pas plus que Bush ne remet en cause le christianisme.

      Je vais partir de la profession de foi islamique « Il n’y a de dieu que Dieu, Mohammad est son prophète »

      La première partie est la négation de l’idolâtrie : il n’y a pas de dieu . les idoles sont des chimères dont il faut se défaire.
      Mais, et vous l’avez montré, vous pouvez toujours chasser toutes les idoles que sans cesse en surgissent de nouvelles. L’homme est idolâtre parce que l’être pensant est un être croyant qui structure le monde selon le sentiment. Il faut que le matin lorsqu’il se lève, il sache pourquoi il se lève, pour quelles valeurs il vit, pour quels idéaux il combat. Vous pourrez tourner cent ans autour de ce problème et vous trouverez que toujours l’homme est idolâtre. c’est dans sa nature.
      Donc pas de dieux, ce n’est pas la bonne réponse, ce n’est pas une réponse du tout.
      La vrai question - la seule question - est « quel dieu ? ». c’est dire ne pas croire est impossible donc à quoi croyons nous ? l’Islam apporte à cette question la réponse formulée dans la deuxième partie de la profession de foi : Sauf Dieu et Muhammad est son prophète.
      C’est à dire qu’il y a un DIeu qui transcende toutes les idoles et que la révélation dévoile.
      C’est la réponse islamique à cette question. Mais les autres religions apportent toutes et toujours une réponse à cette question, chacune à sa façon. avec des constantes et des divergences. Par exemple dans le bouddhisme il faut croire au dharma, c’est à dire à l’enseignement.
      L’enseignement. noter le mot.
      En quelque sorte, en matière d’idolâtrie, les religions séparent le bon grain de l’ivraie en disant ce qu’il est bon de croire et ce qu’il est mauvais de croire.
      Maintenant votre avis est de croire que les religions sont mauvaises. c’est votre croyance et je ne la partage pas. Mon point de vue, et c’est le fond de mon intervention, est de croire que les religions sont structurantes en ceci qu’elles ordonnent les croyances. Ce sont elles qui ont fait grandir l’homme. l’homme devenant un être pensant il a besoin d’être aidé dans ce qu’il lui faut pensé. s’il laisse sa pensée libre de croire, il croira en des vérités qui ne sont bonne que pour son égo. Il pensera selon son intérêt et non selon l’intérêt de la collectivité. Parce que c’est aussi le rôle de la religion, de placer l’individu dans le collectif et de le faire agir, non selon son intérêt égotique immédiat mais selon l’intérêt de la collectivité.
      Le deuxième point sur lequel je veux revenir est celui évoqué par plusieurs intervenants disant qu’il faut que l’individu se libère du dogme.
      Je n’ai rien contre ce point, mais en réalité l’acte de l’homme libre est l’acte d’un être en harmonie avec le divin. De sorte que l’homme libre manifeste générosité, altruisme et compassion. Je comprends que le rôle du psychothérapeute puisse être de conduire l’homme à cette forme de réalisation visant à plus de liberté dans l’harmonie. Mais à mon sens, cette réalisation est de fait plutôt rare et concerne des personnes ayant atteint déjà une certaine maturité. La plupart des humains en sont incapable et ils le sont d’autant plus qu’ils sont jeunes. c’est à dire que l’on ne peut espérer d’un père de famille quand il est en age de transmettre - et c’est la transmission qui fait la pérennité de la société - puisse être « libre du dogme ». Ce ne sera alors jamais qu’un idolâtre qui a renoncé aux dogmes officiels pour s’adonner aux dogmes de son choix. en terme religieux on dira que c’est un païen en ce sens qu’il n’a pas encore reçu la religion.
      Il y a dans l’Islam des branches spirituelles, par exemple le soufisme, qui aide l’individu à accéder à la pleine réalisation de l’homme éclairé, mais ces questions là restent secrètes. c’est à dire qu’il faut avoir l’élévation d’âme nécessaire pour les comprendre sans les méprendre. On ne donne pas des perles aux pourceaux et on ne laisse pas croire qu’on peut se libérer du dogme à des gens qui en sont bien incapable. Ce n’est pas parce qu’on se libère du dogme, du fait on la dépassé, qu’il faut rejeter le dogme. parce que le dogme reste structurant.


  • jack mandon jack mandon 16 octobre 2013 08:47

    Soi-même, philouie,

    Nous sommes tous en recherche et savons bien peu de choses.

    Ecrire un papier, commenter, n’engage qu’une partie de nous même.
    Il faut se garder de réduire une personnalité à un développement
    verbal ou épistolaire.

    Quant aux dogmes, avec le temps, ils m’apparaissent comme
    des échafaudages qui permettent d’élever un édifice.
    L’ouvrage est en gestation jusqu’à sa libération.
    Ils sont donc indispensables, accompagnent l’ouvrage
    C’est vrai que nous sommes tous en travaux avec une part
    plus ou moins conséquente d’échafaudage.
    Qui sait quand les travaux s’achèvent et que l’oeuvre est aboutie. 

    Merci de votre visite


  • jack mandon jack mandon 16 octobre 2013 18:52

    philouie,

    J’ai eu l’occasion d’écouter cette émission.

    Avec Boualem Sansal, écrivain et essayiste, à l’occasion

    de son Gouverner au nom d’Allah (Gallimard).

    Par Caroline Broué, Antoine Mercier et en compagnie de Ghaleb Bencheikh,

    ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris et ancien mufti de Marseille.

     

     

    Boualem Sansal et Ghaleb Bencheikh BC © Radio France

     

    Boualem SANSAL : « J’ai essayé de situer l’islamisme dans l’histoire

    du monde arabe, dans l’histoire de l’Islam. J’ai été sidéré par la complexité

    du monde musulman. »

    « L’islamisme est une tentative de retour à un Islam orthodoxe mais

    il y a des marches différentes : l’islamisme intellectuel

    et l’islamisme radical qui tente de réaliser son projet par la force. »

    « Le pouvoir n’intéresse les islamistes que secondairement, ce qu’ils visent c’est l’implantation dans les sociétés. »

    « Parler c’est s’exposer, ce qui me surprend c’est que dans les pays occidentaux,

    là où les intellectuels arabes peuvent s’exprimer, ils ne le font pas. »

    La géopolitique à la manière occidentale a sa part de responsabilité

    mais les divergences politiques et religieuses au sein du monde arabo-musulman

    ne bénéficient d’aucune instance sage vers laquelle convergerait une tentative

    d’harmonisation. Il est difficile pour un occidental de ne pas faire appel à son histoire.

    Entre le 15e et 17e siècles les guerres de religions et autres atrocités innommables.

    La stabilité des pays arabo-musulmans ne se conçoit que sous le joug d’une

    tyrannie religieuse, politique ou militaire. L’actualité est éloquente.

    Quel est votre avis ou sentiment sur le sujet.

     


  • philouie 18 octobre 2013 18:58

    Mandon,

    Vous dites : « Il est difficile pour un occidental de ne pas faire appel à son histoire. »

    Certes. Mais si vous cherchez à penser l’Islam à partir de l’expréience chrétienne et à partir des catégories chrétiennes vous ferez forcément fausse route.

    On dit de l’Islam, que c’est une religion qui ne se distingue pas du politique. C’est vrai, mais le politique à la mode Islamique n’a rien à voir avec le politique à la mode occidentale.

    Le modèle politique de l’occident, c’est l’empire Romain, transmis par l’église catholique. La structure est pyramidale : à la tête un chef représentant de Dieu. Pape, évêques, prêtres et tout en bas l’homme qui dit « Amen »
    En Islam, pas d’église, le modèle n’est plus pyramidal mais est horizontal et forme une mosaÏque. Unicité divine, mais diversité humaine.

    Le politique en Islam part de l’individu dans sa relation à Dieu sans intermédiaire.

    Il faut comprendre ce qu’est l’imama, - L’imam est celui qui dirige la prière - et la façon dont ce concept structure la société Islamique. N’est chef que celui qui est reconnu par allégence.

    C’est pourquoi Boualem SANSAL affirme :

    « Le pouvoir n’intéresse les islamistes que secondairement, ce qu’ils visent c’est l’implantation dans les sociétés. »

    C’est une hérésie de penser qu’un groupuscule musulman quelconque puisse gouverner un état conçu sur le modèle occidental : L’islam est fait pour gouverner des communautés et non des états-nations - Les frontières en Islam ne sont pas territoriales mais spirituel - et ce qui importe pour le musulman, c’est que ce soit la société qui devienne musulmane et non qu’elle soit dirigée par tel ou tel musulman. le modèle politique de l’Islam part toujours de l’homme.

    Vous dites qu’il n’y a aucune instance sage vers laquelle convergerait une tentative d’harmonisation. Et pour cause. Dans l’Islam, il n’y a pas de clergé, c’est à dire pas de direction venant d’en haut qui impose le croire et le mécroire.

    Le modèle catholique, c’est le modèle de l’empire Romain et ce que vous appelez tentative d’harmonisation a, en réalité, toujours été le diktat de la puissance politique.

    on connait « les lois qui imposèrent le christianisme ». La chasse aux hérétiques, la chasse aux sorcières, et les guerres de religion, sont le pur produit d’une structure politique hérité de l’empire et contre lequel l’Islam c’est toujours positionné en complète contradiction.

    La loi de 1905, vise à rompre ce cercle infernal après 1600 ans de règne sans partage. Cette loi n’a pas de sens en Islam parce que la structure du monde musulman n’a rien à voir avec Rome.

    Vous dites enfin : « La stabilité des pays arabo-musulmans ne se conçoit que sous le joug d’une
    tyrannie religieuse, politique ou militaire. L’actualité est éloquente.
     »

    Il se peut assez que ce point de vue provienne en grande partie des lunettes que vous avez mis, ou que l’on vous a mis, sur le nez pour lire la réalité.

    Deux prismes déformants majeurs viennent principalement déformer la vision qu’a un occidental sur la réalité musulmane : une islamophobie culturelle provoqué par le fameux syndrome du saint induit par la théologie chrétienne et l’autre le fait que quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage. USA et Israël, qui par ailleurs gouvernent l’expression culturelle en occident, on un agenda particulier avec le monde musulman.

    L’Islam est un monde de paix et de tolérance. Je vous invite à le découvrir.


  • jack mandon jack mandon 21 octobre 2013 07:54

    philouie,

    En somme entre le chaos judéo-chrétien dont on peut observer les effets
    dans la société mondialisée et financiarisée, et le chaos islamique qui nous
    parle de paix et de tolérance au choeur de la violence innommable qu’il génère,
    tout homme libre et de bon sens peut, il me semble, s’interroger et douter.
    Il faut aussi parler de ceux qui s’érigent en justiciers dans l’expression
    d’une ségrégation hystérique. La contradiction et le paradoxe recouvre tous
    les partis, nous sommes tous concernés, je l’accepte pour moi.
    L’important c’est de s’interroger, de tenter d’expliquer et de comprendre, mais
    surtout pas de s’ancrer dans des convictions qui se veulent inébranlables.

    Merci de votre visite


  • philouie 22 octobre 2013 21:56

    au choeur de la violence innommable qu’il génère.

    « Société mondialisée et financiarisée », C’est seulement ce que vous reprochez à l’occident alors que pour vous le monde islamique c’est la « violence innommable ».

    Syndrome du saint.

    Mais regardez la réalité en face :

    1- les USA ont attaqués et détruits, 3 fois sur quatre avec l’aide de la France, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie.

    2- les USA sont allier depuis de longue date avec les Saoudiens.

    3- les Saoudiens financent l’Islamisme au moyen du Dollars américain.

    Autre chose.

    Les américains ont détruit deux pays entourant l’Iran et qui pourtant était des anciens alliers, l’un l’Irak dans sa guerre contre l’Iran, et les talibans dans sa guerre contre la Russie.
    Le problème de ses deux pays c’est que s’il formait un rempart face à l’Iran, il avaient le clair défaut de protéger l’Iran par leur stabilité.
    Maintenant regardez ce qui c’est passé. Dans les deux cas, l’Amérique schizophrénique à mis au pouvoir des gens qui sont eux, naturellement allié de l’Iran. Et ceci parce que l’Amérique se réfère à des idéaux démocratiques qui sur le terrain ne révèlent que la réalité démographique.
    Croyez-vous que l’Amérique obscure, l’Amérique de l’ombre, celle des barbouzes, des magna du pétroles vont accepter ça s’en rien dire ?

    Alors la violence innommable elle est où ? elle vient d’où ? qui finance le crime partout sur la terre ? le descendant de celui qui a dit qu’il fallait tendre l’autre joue ? c’est ça la réalité ?

    on met des pays à feu et à sang et on vient accuser les victimes d’être des criminels.

    On en est là.


  • jack mandon jack mandon 23 octobre 2013 02:40

    Comment pouvez vous croire que je n’approuve pas vos déclarations ?

    J’ai fait un travail sur les amérindiens, un des repères philosophique
    et psychologique d’une partie importante de ma vie.
    Ce qui veux dire que je condamne depuis bien longtemps la violence
    occidentale interventionniste et financière.
    Mais je ne vois pas d’exemple probant en orient qui me démontrerait
    que ces peuples injustement traités valent mieux que les occidentaux.


  • Lyse Lyse 15 octobre 2014 13:47

    Hello Jack,


    Suis venue lire une de tes dernières publications. Celle sur la fin du monde m’a inspiré ces réflexions :
    Ne la vivons-nous pas chaque soir lorsque nous nous endormons ? Et après notre dernier souffle ? La présence du monde ne serait-elle pas uniquement dépendante de notre perception, de notre Conscience ?
    Bien à Toi !
    Lyse, la cycliste du bord du Rhône

  • lsga lsga 15 octobre 2014 13:58

    rhâ cte tentative d’évangéliser Nietzsche.....


     « Un jour Zarathoustra jeta son illusion par delà les hommes, pareil à tous les hallucinés de l’arrière-monde. L’œuvre d’un dieu souffrant et tourmenté, tel lui parut alors le monde.Le monde me parut être le rêve et l’invention d’un dieu ; semblable à des vapeurs coloriées devant les yeux d’un divin mécontent. [...]

    Hélas, mes frères, ce dieu que j’ai créé était œuvre faite de main humaine et folie humaine, comme sont tous les dieux.

    Il n’était qu’homme, pauvre fragment d’un homme et d’un « moi » : il sortit de mes propres cendres et de mon propre brasier, ce fantôme, et vraiment, il ne me vint pas de l’au-delà !

    Qu’arriva-t-il alors, mes frères ? Je me suis surmonté, moi qui souffrais, j’ai porté ma propre cendre sur la montagne, j’ai inventé pour moi une flamme plus claire. Et voici ! Le fantôme s’est éloigné de moi ![...]

    Maintenant, croire à de pareils fantômes ce serait là pour moi une souffrance et une humiliation. C’est ainsi que je parle aux hallucinés de l’arrière-monde.[...]


    Il y eut toujours beaucoup de gens malades parmi ceux qui rêvent et qui languissent vers Dieu ; ils haïssent avec fureur celui qui cherche la connaissance[...]

    Ils regardent toujours en arrière vers des temps obscurs : il est vrai qu’alors la folie et la foi étaient autre chose. La fureur de la raison apparaissait à l’image de Dieu et le doute était péché.

    Je connais trop bien ceux qui sont semblables à Dieu : ils veulent qu’on croie en eux et que le doute soit un péché. Je sais trop bien à quoi ils croient eux-mêmes le plus.

    Ce n’est vraiment pas à des arrière-mondes et aux gouttes du sang rédempteur : mais eux aussi croient davantage au corps et c’est leur propre corps qu’ils considèrent comme la chose en soi.

    Mais le corps est pour eux une chose maladive : et volontiers ils sortiraient de leur peau. C’est pourquoi ils écoutent les prédicateurs de la mort et ils prêchent eux-mêmes les arrière-mondes. »

    Ainsi parlait Zarathoustra

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