jeudi 16 février 2012 - par Gasty

Le poireau, symbole phallique ou emblème ?

Les Gallois sont fiers d’être Gallois parce qu’ils sont les héritiers de l’une des plus vieilles cultures européennes qui rayonna en Europe à l’époque où les Anglo-saxons n’étaient qu’une bande de barbares incultes arborant un dragon blanc.
 
Mais les Gallois sont différents d'eux car ils exhibent d’impressionnants dragons rouges tatoués sur leurs biceps. Pourtant nous pourrions nous attendre… plutôt qu’à voir un dragon rouge, voir plutôt celui d’un poireau vert et blanc.
 
Puisque les couleurs vertes et blanches sont celles du poireau et de la maison des Tudor, maison qui régna sur le pays de Galles !
 
Mais petit retour en arrière...bien avant l’arrivée des Tudor.
Selon la légende, à l’époque de Saint David, les Gallois eurent à se dissimuler dans un champ de poireaux avant de livrer combat aux Anglo-saxons. En ce temps là, Il n’existait pas d’uniformes permettant de se différencier de l’ennemi mais non plus de se camoufler convenablement. Saint David, patron du pays de Galles conseilla à ses soldats de fixer sur leur casque un poireau . Ce qui leurs permirent de se fondre plus aisément parmi les rangs de poireaux et de se distinguer face à l’Anglo-saxon aussi prompt que des oignons en rut.
 
Imaginez la surprise de l’Anglo-saxon en voyant ces grands gaillards se précipiter vers eux avec un poireau sur la tête !… Pourtant il n’est pas rare de voir des Romains se parader avec des couronnes de lauriers et des grappes de raisin sur la tête. Alors pourquoi pas un poireau sur la tête des Gallois ?
 
Toujours d’après la légende, qu’il y aurait eu ce jour-là beaucoup d’anglo-saxons morts de rire mais aussi pas mal de blessés dans leur amour-propre .
 
De nos jours, pour fêter cette victoire s’il en ai une, les 1er mars, jour de la Saint David, patron du pays de Galles, les Gallois arborent ce légume ! C’est devenu l’emblème majeur du pays de Galles et le surnom de l’équipe de rugby galloise : le XV du poireau.
 
Mais que représente exactement le poireau dans la culture traditionnelle ?
 
Voici un magnifique texte d’un jardinier inconnu : Qui pourrait me dire à qui appartient ce texte qui titille mes sens ???
 
"Le poireau, du latin porrum, se présente sous la forme d’une tige dont la longueur est variable suivant l’âge du sujet. Nous considérerons dans cet exposé uniquement le cas du poireau adulte.
Il se distingue par un tube oblong, garni de poils abondants à l’une de ses extrémités, d’une saveur fade et d’une douceur âcre mais bien préparé, il devient exquis.
L’origine du poireau est très ancienne. C’est notre ancêtre ADAM qui l’introduisit le premier et pas seulement dans les Bouches du Rhône, comme le prétendent certains.
Dès le début, le poireau fut introduit dans le corps enseignant. HenriIV, lui, voulut mettre le poireau dans le pot.
Bien que cet usage ne soit pas entré dans les moeurs, il est encore pratiqué de nos jours. Plus tard, vers le dix-huitième siècle, St Germain, qui en possédait un beau spécimen, l’introduisit un peu partout en France.
La culture du poireau, florissante jusqu’à nos jours, a eu de nombreuses maisons spécialisées dans l’art de la plantation. Depuis quelques années, ces maisons sont fermées, mais la plantation du poireau n’a nullement souffert de cet état de choses puisque, depuis, elle se propage d’une manière artisanale et familiale.
Il y a différentes manières de planter le poireau. Il est bon de le planter dès que sa longueur atteint 15 centimètres. Prendre alors un poireau adulte, bien ferme et barbu à souhait, l’enfoncer par la tête de préférence dans les terrains vierges de toute culture, bien ombragés et humides. Il réussit particulièrement dans les terrains gras situés dans les vallées. Le poireau s’accommode très bien du voisinage de l’oignon qui, dans certains cas, favorise son développement.
Dans sa jeunesse, le poireau se plante souvent derrière l’église et, comme le fait remarquer le spécialiste alsacien SCHPUNTZ, sa culture sur les bords de la Vistule donne de bons résultats. En revanche, le voisinage de la mer lui est néfaste, les maladies du poireau s’attrapant au bord d’elle.
Il est recommandé, avant de planter le poireau, de le faire fumer. Il est signalé que certains composés chimiques, comme les bromures, sont contraires à son développement.
On constate assez souvent un durcissement subit du poireau, particulièrement lorsqu’il est légèrement effleuré ou trop longtemps manipulé : il perd son jus et s’amollit. Il suffit dans ce cas, de le laisser en attente pendant un certain temps. C’est ce qu’on appelle »faire le poireau » il retrouvera ensuite ses qualités premières.
Selon certains, le jus de poireau sert à arroser le persil, selon d’autres, il sert à confectionner le café des pauvres. Mais ceci est une affaire de goût personnel.
Le poireau véritable, et recherché, paraît être celui dont la taille et la saveur sont appréciées des connaisseurs. Il est également très recherché des ménagères qui le mettent dans leur pot au feu, accompagné souvent d’un morceau dans la culotte.
L’abus de poireau donne aux ménagères une tendance à l’embonpoint.Pour éviter cet inconvénient, notamment dans le cas du poireau à la crème, il est recommandé de le préparer suivant la vieille méthode dite »anglaise ».
En Bretagne, on met le poireau dans les moules marinières. Certaines personnes prétendent qu’il existe 32 manières de présenter le poireau. A Paris, dans le quartier des halles, il est très courant d’entendre proposer la botte. Nous mettons en garde contre de tels procédés, la marchandise s’avérant souvent défraîchie. Il est préférable de mettre la main au panier pour se rendre compte de la qualité.
Nous vous signalons enfin que la plupart des maladies du poireau sont curables.
Bien traité et bien accommodé le poireau est prêt à n’importe quel moment. Usez donc du poireau, surtout si vous en faites un usage
délicieux et fréquent."
 
Gasty


30 réactions


  • Tall 16 février 2012 10:58

     smiley     


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2012 11:05

    Idéal pour attendre le bus . 


    Poireau + thé .

    • Constant danslayreur 16 février 2012 20:21

      « Malgré son aspect de pitre blafard qui, la tête en bas, dresse en l’air ses jambes pantalonnées de vert, malgré sa tignasse blanche qui se hérisse en un toupet grotesque sur un crâne déprimé de crétin microcéphale emmanché d’un cou rigide et démesurément long, le poireau a le droit de s’enorgueillir, comme l’ail et l’oignon de l’ancienneté de sa généalogie... » : le poireau en prend pour son grade dans ce portrait que brosse Henri Leclerc en 1932 dans son Légumes de France. Et il poursuit : « Peut-être même est-ce cela qui lui a, si j’ose m’exprimer ainsi, fait perdre la tête, cette tête robuste, divisée en plusieurs caïeux, à laquelle on reconnaît son ancêtre, l’Allium ampeloprasum, ail d’Orient ou poireau des vignes, qui croît abondamment dans la région méditerranéenne. »

       Le poireau de la famille des Liliacées comme l’ail, l’oignon...le lis ou la tulipe, s’obtient uniquement par semis. En choisissant bien les variétés il est possible d’en avoir toute l’année dans son jardin. Il y a en effet de nombreuses variétés aux noms parfois pittoresques : Jaune gros du Poitou, Géant précoce, Gros long du midi, Monstrueux de Carantan, Elboeuf, Genevilliers, Long de Mézières, Malabar du Nord, Liège, Bleu de Solaize, etc.

      Les Français consomment 3,5 kilos de poireaux par an, par habitant smiley

      http://www.boitearecettes.com/fruits_legumes/poireau-text.htm


    • Constant danslayreur 16 février 2012 20:35

      ici (héritage colonial oblige), on l’appelle « el boro » et il aurait des vertus afro-paradisiaques... le conditionnel ne vous aura pas échappé n’ayant jamais eu besoin d’être soutenu, je ne saurais confirmer ni infirmer mais vous Capitaine ?, vous pouvez peut-être nous en dire plus, voire nous en apprendre davantage smiley


    • Annie 16 février 2012 20:40

      Pour continuer dans la section « informations intéressantes mais difficiles à placer au cours d’un repas », le Pays de Galles a deux emblèmes le poireau et la jonquille, uniquement parce que les deux mots en gallois sont presque identiques. De là à penser que les Gallois ont battu les Français armés de bouquets de jonquilles, il n’y a qu’un pas.


    • Constant danslayreur 16 février 2012 20:50

      Logique Annie, d’abord les bouquets de jonquille pour faire la cour, cela dit je vous accorde volontiers qu’avec le poireau déjà dressé sur la tête, les demoiselles devaient hésiter...

      Capitaine, tout bien réfléchi l’histoire des vertus aphrodisiaques, si ça se trouve c’est une nana qui a lancé l’idée... une nana avec beaucoup d’imagination s’entend  smiley


    • Constant danslayreur 16 février 2012 20:51

      Ou alors une grosse faim, c’est bon je sors


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2012 21:08

      il se marie bien avec le poisson , ne dit-on pas nous poireauthons .


      Salut Constant

    • Constant danslayreur 16 février 2012 21:13

      Salut Capitaine,
      Bien vu, pas demain la veille qu’un thon snobera un poireau smiley


  • easy easy 16 février 2012 12:38

    Je n’ai jamais vu de rapport entre le poireau et le phallus

    Mais je trouve qu’il offre un des plus beaux camaïeux


  • Scorsonère noire géante de Russie 16 février 2012 13:01

    Certaines avouent leur préférence pour le poireau d’été, qui grossit et s’élargit vite. Massif, il procure un plaisir immédiat, mais de courte durée car il ne support pas le froid et se fane. D’autres ont un penchant pour le poireau d’hiver, certes plus lent à se développer et de taille plus modeste, mais tellement plus endurant et résistant. Il a toujours chaud, même par -10°, et ne faillit jamais. Une maraîchère confirmée sait que les deux lui sont indispensables. smiley


  • LE CHAT LE CHAT 16 février 2012 13:50

    j’imagine même pas comment on arrive à se cacher dans un champ de poireaux de 25cm de haut , les gallois de l’époque étaient des hobbits ?

    on l’aime bien le poireau nous les chtis , en flamiche ou à la flamande  smiley


    • Annie 16 février 2012 16:55

      C’est un peu la question que je me posais, mais une des légendes, et la plus officielle est que St David avait conseillé aux Gallois à la veille d’une bataille avec les Saxons de porter un poireau sur leurs casques pour se distinguer des troupes ennemies.
      La deuxième légende est que le Prince Noir avait battu les troupes françaises à la bataille de Crécy dans un champ de poireaux (Ça devrait être un grand champ). Personnellement je trouve que cela ne fait pas très sérieux, mais voilà encore une chose que l’on peut mettre sur le compte des Français.


  • Tilk Tilk 16 février 2012 14:21

    génial ! merci !


  • claude bonhomme claude bonhomme 17 février 2013 11:13

    Je viens de découvrir votre article de l’an dernier et il m’a bien amusé après la leçon de rugby que les Gallois viennent d’infliger aux Français. 


    Je n’étais pas sur AGORAVOX au moment où vous l’avez publié et je l’ai découvert en jetant un oeil sur les réactions à mes propres article. Et vous aviez réagi sur LES OTAGES...

    J en ai propose un autre assez proche dans le style ESCALADE ET MONTEE AUX EXTREMES...but but but.... l humour doit etre vraiment trop noir... Vous me direz 

    • Gasty Gasty 17 février 2013 18:06

      Noir ? non je n’ai pas trouvé.
      Et vous en êtes actuellement à 8 contre 3.

      Cordialement.


  • claude bonhomme claude bonhomme 18 février 2013 10:32

    Merci pour votre réponse.

    Vous pensez qu’il va être publié ? Je l’ai proposé il y a 4 jours. Jusqu’à présent, les articles que j’ai proposés ont été publiés le jour même ou le lendemain. Et depuis que je suis modérateur, je me pose des questions sur le système. D’une part, je considère que les modérateurs ne devraient juger que sur la forme (et on devrait, comme modérateurs, pouvoir visualiser les motifs des votes, surtout des votes négatifs). Et d’autre part, j’en suis venu à penser que nos votes ont peu d’importance en réalité et que les responsables du site font ce qu’ils veulent, selon leurs intérêts, leurs priorités.

    J’ai voté pour des articles plutôt bien écrits, dans un français correct, qui n’ont pas été publiés. Et j’ai vu publier des textes parfois injurieux, de mauvaise foi, et parfois très fâchés avec l’orthographe.

    Je ne sais pas ce que vous en pensez.

    Bonne journée.


    • Gasty Gasty 18 février 2013 12:21

      Je pense que la participation aux votes est devenue symbolique.Car l’absence de participations à la modération ne peut etre très représentative sur les sensibilités de chacun.Pour preuve, le nombre de votants.
       

      Quant aux textes, pour moi l’orthographe est secondaire ( dans la limite du raisonnable bien entendu) vu que nous sommes dans un média citoyen, l’expression est le premier des aspects à retenir. Le dialogue se faisant sur des avis opposés ou divergents, je pense que tous modérateurs a bien compris cette obligation d’ouverture de dialogue.

      Je pense aussi que l’essentielle de la modération se fait sous chaque article. Je ne vois pas ici un article publié sans qu’il puisse être opposé à ses commentaires. Les articles de mauvaises foi se font généralement remettre en place ( mais des commentaires de mauvaise foi, il y en a aussi) sauf si une armée de trolls ont été invités pour pourrir le fil de discussion.

      J’apprécie pour ma part la présence de certains commentateurs, leurs absences seraient très préjudiciable à la qualité du site.

      Et j’ignore pourquoi des articles ne sont pas publié. Il y a toujours l’actualité du moment qui prime.

      Bonne journée à vous aussi.


  • claude bonhomme claude bonhomme 18 février 2013 13:12

    Beaucoup d’articles de mauvaise foi sont publiés. Récemment la petite Fourest dont je ne suis pas un inconditionnel, mais s’est faite insulter.

    Quant à l’actualité.... J’ai attiré sur AGORAVOX un de mes amis qui signe CQFD. Il a proposé quelques articles sur Depardieu, Virginie et Frigide... J’ai voté pour lui, évidemment, mais il n’a jamais été publié. J’ai fini par penser qu’il était blacklisté , comme si « une armée de trolls » se faisait les dents sur lui.

    J’ai d’ailleurs repris sous le titre CE QU’IL FAUT DIRE OU NE PAS DIRE un article qu’il avait intitulé Chanson surgelée, crazy horse et traçabilité.


    • easy easy 18 février 2013 13:47

      La publication ou non ne dépend en rien des votes
      Les votes sont là pour offrir une illusion (et je trouve que c’est aussi bien comme ça)
      Seul le Webmestre décide de la publication

      Il décide d’un article uniquement en fonction de son estimation des affulences extra AVox qu’il induira. Le WM a besoin d’affluence, de visiteurs, de clics

      Il choisit donc selon divers critères
      L’actualité brûlante d’une part et l’occurence de mots rares d’autre part
      Pour schématiser, il s’efforce de faire en sorte qu’à chaque mot que le monde pose sur Google, AVox ressorte en premier
      En complément, il peut aussi considérer les sujets qui interpellent ses annonceurs du jour

      Ensuite, il favorise les rédacteurs qui génèrent habituellement une bonne masse de clics

      Tout ça pour les rentrées publicitaires
      Il n’y a pas d’autres mystères que ça et c’est logique



    • In Bruges In Bruges 18 février 2013 14:14

      @easy

      « Rien que de normal, » nous dites -vous.
      Ouais, sauf un truc quand même, qui ne semble pas vous avoir effleuré ( vous le grand donneur de leçons à coups de grandes tartines de 60 lignes) :

      les articles sont choisis ( titre et photo inclus) pour générer du clic, plaire aux annonceurs et que la maison touche son pactole au prorata du clic.
      Oui, sauf que c’est un site « citoyen non marchand » de rédacteurs BENEVOLES. C’est là le hic. Si la « maison » s’engraisse, quand est-ce qu’elle redistribue aux rédacteurs au prorata des clics générés par l’article ?.
      Parce que la situation actuelle, non, elle est tout sauf normale. Elle n’est normale que pour TF1 , l’Express , RTL ou Libé où auteurs et contributeurs sont PAYES. Vu ?


    • easy easy 18 février 2013 14:44

      In Bruges,

      Vous m’agressez vainement

      L’essentiel de ma réponse à Claude (qui s’interrogeait uniquement sur la sélection) consistait à lui expliquer que seul le WM choisit et que nos votes ne servent en réalité à rien d’autre qu’à lui éviter de s’expliquer (bonne astuce, j’aurais fait pareil à sa place)
      C’est là le coeur de mon propos

      Accessoirement, j’ai dit que la logique éditorialiste du WM était normale, logique mais du seul point de vue du succès global de l’opération (pour nous tous) 
      Cette vie d’AVox n’est possible que si l’entreprise (WM + nous) a du succès et des revenus

      Je veux dire que si le WM nous invitait à réfléchir au meilleur moyen d’avoir du succès en termes de nombre de visites et de revenus liés, nous lui conseillerions très probablement la même technique


      Vous, le point que vous semblez vouloir aborder, si je vous ai bien lu, c’est celui du partage des dividendes de ce succès global (WM + nous) qui résulte de cette technique de choix éditorial

      De cela je n’ai pas dit un mot

      Si vous voulez mon avis je peux vous le donner mais pour l’instant je n’en ai rien dit.


  • claude bonhomme claude bonhomme 18 février 2013 15:42

    @ easy

    Je vois ce que vous voulez dire. L’intérêt publicitaire d’AV etc...

    Mais les effets pervers sont flagrants :

    « Les votes sont là pour offrir une illusion (et je trouve que c’est aussi bien comme ça) »

    Mais le pouvoir de voter NON, j’ai pu le voir à l’oeuvre. Comme des expériences de Milgram quotidiennes... sans grande conséquence heureusement.

    « Le WM a besoin d’affluence, de visiteurs, de clics... Il choisit donc selon divers critères
    L’actualité brûlante d’une part et l’occurrence de mots rares d’autre part
    (...) En complément, il peut aussi considérer les sujets qui interpellent ses annonceurs du jour .
    Ensuite, il favorise les rédacteurs qui génèrent habituellement une bonne masse de clics. »

    Certes. Mais ce faisant, il favorise le panurgisme.... les délires partisans.... sur des articles qui ne méritent pas d’être lus même si on clique dessus.


    • easy easy 18 février 2013 16:26


      Ahhh ! je sais bien Claude

      M’enfin comment faire autrement
       
      Si le WM choisit des articles super intelligents mais que personne ne vient lire, la boutique ferme

      Je ne vois pas de solution
      (Tenons compte que le WM peut parfois passer outre ses critères commerciaux et admettre tout de même un article qui lui semble chouette. Du reste, regardez bien, il fait passer environ 5% d’articles dont chacun aurait pu parier d’avance qu’ils seraient peu lus
      Il y a un % d’articles rédigés par des boutiques genre Théothéa qui de leur côtés, font de la pub directe pour AVox

      La pub, sauf Ferrari et Cartier, s’adresse à la masse. Il faut donc des articles qui plaisent à la masse : Soucoupes volantes, catastrophes, un peu de jardinage, un peu d’horoscope, un peu d’immobilier...Le mesclum classique


      D’heure en heure le WM vérifie ses clics (et ses annonceurs aussi !)
      Il faut qu’il ait un coup de coeur pour un papier insolite pour qu’il l’accepte sans calculer

      En plus des visites brutes, il adore qu’on clique sur une pub. Nous le faisons très rarement. Il les place partout sur notre chemin pour qu’on les clique sans le faire exprès. Pour nous c’est le parcours du combattant pour les éviter mais voilà, c’est le jeu








  • In Bruges In Bruges 18 février 2013 16:56

    Très bonne analyse, Easy, y compris sur les quotas (les quotas d’articles « coup de coeur », bien écrits et ./ ou brillants, mais que personne ne lit, les quotas de « pharma bio » couplés avec la prose du papy Cabanel, Théothéa, etc)
    Il n’en demeure pas moins que pour moi qui fut un lecteur silencieux sans pseudo depuis des années, j’ai vu l’évolution.
    Au début, contrat clair : auteurs bénévoles, mais pas de pub non plus, donc opération blanche : pas de frais , pas de recettes.
    Et puis, depuis 3/4 ans, les pubs clignottent d epartout, les moteurs d erecherches colent des mots clefs, comme sur yahoo.fr ou l’Express.
    Sauf que là, achtung, changement de nature du « projet citoyen ».
    Citoyen mon cul.
    C’est du clic comme ailleurs. mais ailleurs, y raquent les contributeurs. Mais là, on a toujours des contributeurs bénévoles, en revanche. Pas changé. C’est là le problème. Il passe où, le fric récolté ?
    La raison du changement, c’est quoi ? Dans l’augmentation du prix du papier ? Mais y’a pas dE papier.
    Dans le rackett de la distibution par les ONPP ? Mais y a pas de distribution, c’est du E-journalisme, sans syndicat CGT.
    Alors ?
    Ouais, y’ a un blême. Les frais de fonctionement d’AV, c’est quoi ? L’encre ?


    • Gasty Gasty 18 février 2013 19:16

       @ in bruges

      « pas de frais , pas de recettes. »

      Comme vous y allez ! Des frais il y en a nécessairement et les débuts D’avox n’ont probablement pas été sans qu’il y ai un seul centime à débourser dans sa mise en place. Sa maintenance, c’est aussi quelque chose de lourd. D’ou ce que vous évoquez « contrat clair »car de part et d’autre il y avait du bénévolat. Un village communautaire dont on peut avoir la nostalgie.

      Mais il s’agissait d’une mise en place.

      Et je ne pense pas que la structure de départ soit celle d’aujourd’hui au niveau des serveurs utilisés.La plupart de ceux qui ont un site n’ont généralement pas la capacité d’un trafic soutenu. Et ce n’est pas gratuit.

      Maintenant,je pense que deux choix ont été offert dont un écarté, celui de l’abonnement.
      Le premier fut le don.
      Le second la pub.

      Moins il y aura de don et plus il y aura de pub, il me semble...

      L’abonnement offrirait certainement plus de transparence et pour l’abonné et pour l’auteur qui pourrait se sentir frustré. Mais aussi moins de visiteur.

      Alors ici on entre et si on n’y trouve pas son compte ou que l’on ai le sentiment d’etre volé, on s’en va. Et vous voyez bien que vous y trouvez votre compte ! Moi aussi....

      Malgré l’absence de transparence... wikipédia est certainement plus transparent.


  • easy easy 18 février 2013 18:28

    ***Les frais de fonctionement d’AV, c’est quoi ? L’encre ?***
    Ouille !
    Vous mettez le doigt sur le truc là !


    Bah ! Mettons que ses inventeurs aient leur récompense

    Gling gling !

    Vous savez, sur Doctissimo, c’est plutôt pire sur le plan que vous grattez

    Tiens, il y a un site plus dégagé 321 auto



  • easy easy 18 février 2013 18:37

    Je ne sais pas ce qu’on peut faire contre les conséquences du succès

    On découvre une île à vie pas chère, pas compliquée, sea sex & sun 
    On appelle trois copains
    Qui en appellent d’autres
    Cinq ans après les panneaux de pub remplacent les arbres et chacun y réclame l’ADSL pour suivre la bourse en live


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