Le sexe dans la culture Khmer
Suite à mon expatriation récente au Cambodge, je vous présente ici quelques particularités de la culture khmer. L’idée m’a été donnée par Fransiscopolis qui vient de s’expatrier aux USA ; voici donc mes morceaux choisis de « mode de vie à la Cambodgienne ».
Premièrement, vous devez comprendre que les gens vivent et dorment ensemble, aussi le concept de vie privée leur est complètement étranger. Voici une clef pour comprendre les us et coutumes des campagnes cambodgiennes autour de Kampot.
Ok, pour garder mon audimat, je vais commencer par une habitude khmer plutôt « différente » des nôtres : J’ai été surpris de voir que tout le monde touche le pénis des petits garçons. Pas seulement les parents, mais aussi les inconnus. Ainsi lorsque de nouvelles personnes rencontrent mon fils, certaines (les mamans) « tirent » littéralement sur son tuyau à inonder les fourmis. Déjà voilà une habitude quelque peu déroutante pour un européen plein de tabous comme moi et pour une canadienne (très légèrement) puritaine comme ma femme. Mais ce n’est pas le plus … « déroutant » ; lorsque les bébés pleurent, les mamans ont pris l’habitude de « masser » le pénis de leur moutard. Oui, vous m’avez bien lu, les mamans masturbent leurs bébés pour les calmer et les endormir ! Et c’est très efficace. Une maman est venue voir le docteur chez qui je vis, toute affolée et lui a demandé de soigner son fils stérile. Le docteur surpris du diagnostic précoce de la maman lui a demandé pourquoi elle pensait que son fils est stérile.
« Lorsque je le masse pour l’endormir, son pénis ne durcit pas, est ce qu’il va pouvoir avoir des enfants si son pénis ne durcit pas ? »
Votre première réaction est certainement la même que la mienne : ce n’est pas très sain de masturber son fils de 2 ans pour l’aider à dormir. Mais en essayant d’oublier tout mes tabous et mes conceptions puritaines hérités de siècles de pudibonderies religieuses ; j’observe qu’il en résulte une relation beaucoup plus naturelle avec la sexualité. Je ne parle pas ici du complexe d’œdipe car je n’ai pas passé assez de temps immergé dans la culture khmer pour apprécier ce concept ici. Mais il n’y a pas ce tabou de « bouh c’est sale ! », que je trouve si négatif dans notre culture. En effet si c’était si sale, pourquoi certains prennent beaucoup de plaisir à mettre des pénis dans leur bouche ? (OK voilà une petite touche d’humour, un peu graveleuse, mais qui reflète la réalité de nos relations avec notre sexualité).
Autre résultat de l’absence de tabous (sexuels parce qu’il en existe beaucoup d’autres), il est normal et accepté que pendant les menstruations de l’épouse, le mari se rende au « karaoké ». Puisque vous ne vivez pas au Cambodge (et que vous n’avez pas saisi le pourquoi des guillemets) je tiens à préciser qu’en Asie, les karaokés et les salons de massage sont très répandus ; et que certains proposent des services plus « privés » que des chansons en groupe ou des massages ayurvédiques. Voilà, tout le monde à compris ? OK, donc il est normal qu’un mari aille voir quelques filles de joie pendant que sa femme est « indisponible » ; surtout parce que l’homme est considéré faible fasse à la volonté de son bas ventre (un point commun avec nous !), ainsi la femme préfère voir son mari forniquer avec une pro plutôt que d’aller voir la voisine. Vu comme cela je les comprend.
Il est peu être un peu rapide de faire un lien entre les massages maternels et les visites mensuelles au bordel, mais il est certain qu’ici les hommes n’ont pas besoin de se cacher pour céder au volontés de l’olisbo. Par contre, comprenez moi bien, je ne cherche pas à dire qui a raison ou tort, je cherche juste ici à partager ma surprise et mon intérêt face aux différences culturelles entre les peuples. Pour en conclure que la richesse réside dans la diversité et que la monoculture mondialisée est un danger pernicieux…
source : LGV