samedi 5 novembre 2016 - par Nicolas Kirkitadze

Prix Goncourt 2016 : qui est vraiment Leïla Slimani ?

"Femme, jeune et née à l'étranger : un profil atypique parmi les prix Goncourt" titrait Le Monde, visiblement en plein extase. Ce titre fait bien sûr référence à Leïla Slimani, jeune écrivain de 35 ans, qui s'est vue attribuer le prix Goncourt pour son roman Chanson douce, une "pépite" de cette rentrée littéraire selon les critiques.

L'histoire ? Deux enfants sont assassinés par leur nounou, on l'apprend dès l'incipit. La suite du roman s'attèle à retracer le cheminement morbide qui a conduit cette jeune femme fragile et en apparence parfaite à une telle horreur. Le tout sur fond de misère humaine et d'une interrogation sur les "préjugés de classe et de culture"

Ce n'est pas sur le livre (dont je viens à peine de commencer la lecture) mais sur l'auteur et ses déclarations que se porte l'intérêt de cet article. "Femme, jeune, née à l'étranger"… un profil qui ravit les bobos progressistes et les Français d'origine maghrébine, heureux d'un tel symbole de réussite. Beaucoup d'entre eux s'en sont d'ailleurs réjouis.

Mais qui est donc Leïla Slimani ?

Fille d'une ORL franco-algérienne et d'un riche banquier marocain devenu ministre, elle nait en 1981. Après ses classes au lycée français de Rabat, elle vient en France pour suivre des études à Sciences Po et à l'ESCP, tout en prenant des cours de théâtre au prestigieux Cours Florent. Elle y rencontre le journaliste Christophe Barbier qui lui ouvre les portes de l'Express où elle travaille jusqu'en 2008, avant de rejoindre la rédaction de Jeune Afrique où elle traite les dossiers relatifs au Maghreb. C'est à partir de 2012 qu'elle se consacre pleinement à l'écriture. Chanson douce est son troisième livre.

Elle revendique haut et fort ses origines, tout en se targuant d'avoir eu une "éducation progressiste" et de mal maîtriser l'arabe.

Elle se considère en outre comme une "femme libre" : en témoigne son précédent livre Dans le jardin de l'ogre, qu'elle décrit comme "semi-autobiographique", elle y raconte la vie intime d'une jeune journaliste paresseuse et nymphomane.

Lorsque Jean-Pierre Elkabach lui demande si elle est Française ou Marocaine, "les deux" répond-elle sans sourciller, et d'ajouter sur un ton d'humour : "si je ne suis pas déchue…"

Sur France 5, elle dit ne pas vouloir en rester là : un nouveau livre serait en préparation. Pas de roman cette fois-ci, mais un essai pour la libération sexuelle au Maghreb. En effet, Leïla Slimani se dit "progressiste" et vilipende les mœurs de son pays natal où les gens vivraient "dans la misère sexuelle, le mensonge perpétuel et l'hypocrisie". Les voilà rhabillés pour l'hiver !

La jeune femme fait également part de son désarroi quant à la législation marocaine sur le caractère pénal de s'embrasser en public, ou d'avoir des relations homosexuelles publiquement affichées : "Je suis évidemment pour la dépénalisation de ces lois honteuses" argue-t-elle. Petit rappel : ce sont les délits que l'on dépénalise et non les lois, que l'on abroge.

Voilà un portrait bien éloigné du pauvre Maghrébin, enfant d'ouvriers et fervent Musulman, qui s'en est sorti sans pistons grâce à un travail acharnés. Ici, on est plus proche du "beurgeois" issu des grandes écoles, nécessairement progressiste, désireux d'occidentaliser son pays natal et d'en critiquer le mode de vie au nom d'un hypothétique "progrès". Mais, leur position semble souvent ambigue quant aux Musulmans de France...

C'est effectivement le cas de Mme. Slimani qui veut apporter les lumières de l'Occident à ses compatriotes de l'Atlas au nom de la "liberté des femmes", mais n'a d'autre réponse que le silence sur le débat que pose la liberté des Musulmanes vivant en France : "On me demande toujours ce que je pense de l'islam, du moyen-orient, du burkini. J'essaie alors de botter en touche, de ne pas répondre" se vantait-elle dans un entretien accordé au Point.

Le choix de Leïla Slimani comme lauréate apparait d'un coup moins atypique, n'en déplaise à nos confrères du Monde.



29 réactions


  • Elliot Elliot 5 novembre 2016 12:16

    " Elle est femme, elle est jeune et elle est née à l’étranger " : je ne vois pas qu’il faille là chercher une ode misérabiliste et encore moins la promotion déguisée de la réussite des Musulmans de France : leur qualité de musulman étant d’ailleurs, semble-t-il, à vos yeux rédhibitoire.

    Je n’ai entendu personne entonner ce prétendu hymne à la beurette qui s’en est sortie qui vous taraude l’esprit. 

    A force de lire entre les lignes, on finit par perdre le fil.

    Mais que des Français d’origine maghrébine tout aussi bourgeois et cultivés qu’elle d’ailleurs - les autres, peu curieux de littérature ou illettrés s’en contrefichent royalement - pussent être légitimement fiers d’une des leurs couronnées par le Goncourt ne me semble pas plus extravagant ni illégitime que la comptabilité extatique des médailles aux Jeux olympiques.

     
    Seul le temps long nous apprendra si Leila Slimani marquera son époque ou si elle ne rejoindra pas l’immense majorité des lauréats passés dans les limbes de l’oubli total.

    Quant aux graves problèmes sociétaux que vous évoquez comme le burkini, elle laisse ce débat inepte aux imbéciles dont c’est l’aune de référence et elle fait bien.


    • La mouche du coche La mouche du coche 5 novembre 2016 15:31

      Je m’appelle François Hollande et j’approuve cet article politiquement correct. 


    • J.MAY MAIBORODA 5 novembre 2016 16:37

      @Elliot


      Avis partagé.

    • mmbbb 5 novembre 2016 18:46

      @Elliot " Quant aux graves problèmes sociétaux que vous évoquez comme le burkini, elle laisse ce débat inepte aux imbéciles dont c’est l’aune de référence et elle fait bien." quel mepris pour notre histoire .  Cette auteur ( e ) entend faire progresser la liberte dans son pays le Maroc. Les legislatives ont ete remportees par les Salafistes . Le burkuni est un vetement remplacant le hijab pour les pratiques sportives et evidemment nous ne pouvons pas le qualifier de vetement liberant le corps de la femme . Les salafistes sont heureux de trouver en occident, des personnes et des institutions ( conseil d’ etat ) qui promeuvent leurs cultures et qui se perdent dans des debats ineptes .  Le burkini n’est pas un vetement neutre . Je ne sais pas qui est le plus imbécile dans cette fable . Quoi qu il en soit vous en etes pas a un paradoxe pres
       


    • Elliot Elliot 5 novembre 2016 19:21

      @mmbbb

      Vous l’écrivez vous-même, c’est une fable.
      Je préfère m’intéresser à des réalités ( c’est sans doute ce que vous appelez des paradoxes ) comme la paupérisation de la société avec la multiplication des travailleurs pauvres, le chômage de masse ( que le bidouillage des chiffres n’efface pas ou très mal ) plutôt qu’à des extravagances vestimentaires qui n’ont d’importance sinon pour ceux qui croient intelligent de favoriser leur surexposition pour en tirer des arguments électoralistes à l’usage des sots.

      Je ne sais si les islamistes revendiqués qui ont triomphé au Maroc ( ce qui en dit plus long sur l’arriération de ce pays pourtant si cher à nos élites autoproclamées qui ont toutes leur Riyad à Marrakech ) sont d’obédience salafiste et en l’occurrence le vocable recouvre tout et n’importe quoi aussi bien viens-je déjà d’exprimer mon sentiment sur la question.
      Cependant je ne vois pas en quoi le Goncourt attribué à Leila Slimani lui imposerait d’entrer dans des débats ineptes qui n’intéressent que ceux qui, à défaut d’avoir à défendre des causes qui en valent la peine, sombrent dans la paranoïa et se contentent de combats don-quichotesques contre des moulins à vent affublés de niqab et autres burqas d’ailleurs interdites par la loi que certains, forts en gueule pour le moment, sont chargés de faire appliquer.


    • mmbbb 5 novembre 2016 19:33

      @Elliot ne deplacez pas les problemes je suis tres attache aux travail de nous aieux qui ont oeuvre pour que le religieux s ’exprime dans la sphere privée ( separation du regulier et du seculier ) voir l essai de Michel Winock.  Il n’est pas etonnant que Boutin et les autres religieux et meme la philosophe Delsol Chantal ( qui a affirme sans ambages que l etat laic empeche la pratique religieuse , entretien dans le FiG cet ete ) s’engouffrent dans cette brèche . Quant aux autres problemes je ne les nie pas evidemment salutation


  • Aristoto Aristoto 5 novembre 2016 13:58

    Je vais faire semblant de pas avoir compris...mais cette article traite bien de cet auteur parce qu’il est « Femme, jeune et née à l’étranger ».

    Donc vous voulez pas que les jeunes maghrébin de cité deal, vous ne voulez pas qu’il caillasse des véhicules de polices et des écoles, qu’ils se regroupe dans des caves à haut niveau de prosélytisme djihado-islamiste ! C’est noté ça.

    Je rajoute aussi que vous ne voulez pas que des « femme jeune, mate, binationaux et cosmopolite bourgeoise » écrivent et obtiennent des prix littéraire.

    D’accord c’est compris on s’y mettra des demain que vous vous sentiez à vos aises sur cette terre.


    • escoe 5 novembre 2016 16:25

      @Aristoto "Donc vous voulez pas que les jeunes maghrébin de cité deal, vous ne voulez pas qu’il caillasse des véhicules de polices et des écoles, qu’ils se regroupe dans des caves à haut niveau de prosélytisme djihado-islamiste ! C’est noté ça."

      Ce n’est pas avec une orthographe aussi lamentable que vous aurez le prix Goncourt ni aucun autre prix d’ailleurs.


    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 5 novembre 2016 16:49

      @Aristoto
       
      Bonjour

      J’ai été surpris par la lecture de votre commentaire, et d’autres commentaires du même genre selon lesquels je sous-entendrais que l’attribution du Goncourt à cette dame serait dû non à son talent mais à son côté « atypique »...

      C’est tout le contraire ! Mon propos visait justement à dire le contraire. Pour moi, ce n’est pas la nationalité mais les idées et le parcours qui font le côté « atypique » d’une personne. Or, son parcours est celui d’une Parisienne qui a gravité dans les milieux soi-disant « élitistes » et qui a des idées bien-pensantes que beaucoup de Musulmans désapprouveraient... Si elle s’appelait Michèle Durand, j’aurais dit la même chose. Regardez mon nom, je ne suis pas à vrai dire un Gaulois :)

      Selon vous, je ne veux pas que les femmes et les maghrébins obtiennent des prix littéraires ? Mais où êtes-vous allé chercher cela ? Ce que je ne veux pas, c’est cette bien-pensance que véhiculent certains auteurs à travers leurs déclarations.

      Et pour vous répondre franchement, j’ai plus de respect pour les Maghrébins des cités qui triment pour s’en sortir, que pour ces « beurgeois » gauchisés et schizophrènes qui veulent à la fois encenser leurs origines et jouer sur le côté « diversité » tout en fréquentant l’élite française et en refusant l’assimilation...

      Mais là, il s’agit uniquement des idées et de la personne, non de son oeuvre. Je viens de terminer la lecture de « Chanson douce » et je peux vous dire que le prix Goncourt n’est pas usurpé : l’histoire est bien ficelée et nous mène lentement vers le paroxysme de l’horreur, ce qui est à la fois dérangeant et jouissif. Je n’ai absolument pas remis en cause la légitimité d’attribuer ce prix à Mme. Slimani qui est un écrivain (ou « une écrivaine ») de talent, j’ai plutôt exprimé mon ras-le-bol de cet « hymne à la beurette » (terme que j’ai lu dans un commentaire ci-dessus) alors que pour moi les auteurs devraient être jugés uniquement sur le talent. Et le talent est la, il n’en demeure pas moins que la bobosphère ne retient que le côté « exotique » de l’auteure, et non son oeuvre qui traite de la folie humaine.

      Bien à vous

      Nicolas Kirkitadze


    • Aristoto Aristoto 5 novembre 2016 17:30

      @Nicolas Kirkitadze

      Moi quand on me résente une lauréate de je ne sais quel prix littéraire même avec une frimousse et un patronyme typé je me serai pas plus focalisé que ça sur son statut de « femme, binationale, métissé, bobo-gauchiste cosmopolite etc etc »

      C’est peut être une affaire de subconscient profond.

      Et vive la mondialisation et la fin des frontière smiley


    • baleti baleti 6 novembre 2016 07:17

      @escoe


      trou du q

    • baleti baleti 6 novembre 2016 07:29

      @Nicolas Kirkitadze

      Et pour vous répondre franchement, j’ai plus de respect pour les Maghrébins des cités qui triment pour s’en sortir, que pour ces « bourgeois » gauchisés 


      Tous le monde comprendra le contraire.
      avec un père, pro-sioniste, le message est claire.

      si tu veut réussir, il faut aimé les juif et les sioniste.

      jamel debouze est un autre exemple.et son comédie club, ??????????
      il rechute les futur bico de service.


      la culture française et au main de ses banquier.
      arrêtez de relayer la propagande sioniste.

    • mmbbb 6 novembre 2016 08:17

      @Nicolas Kirkitadze pourquoi limitez vous cet aspect de votre propos aux maghrebins . Vous savez tres bien que l education nationale n’est plus une institution permettant de promouvoir les jeunes gens. Christophe Barbier a fait sa scolarite au lycee du parc à Lyon Je passe souvent devant ce lycee En effet comme melange social ( ouvrier francais ou autres categories ) il est exemplaire rire . Raisonnement par l’absurde les personnes ayant des difficultes et etant une chance pour la france doivent etre d’origine etrangere Ce réductionnisme est deletere


  • jef88 jef88 5 novembre 2016 14:36

    Le goncourt, le renaudot !
    vive la diversité ; elle est à la mode ! ! ! !
    les franchouillards ? booofff ! tous des c***


  • Albert123 5 novembre 2016 15:34

    en résumé un bon petit soldat de la finance internationale avec toute l’idéologie gauchiste nihiliste qui va avec.

    effectivement rien d’étonnant dans ce choix totalement convenu.


  • J.MAY MAIBORODA 5 novembre 2016 16:48

    Belle ? Assurément.

    Jeune ? Idem.
    Née à l’étranger : formulation assez curieuse. 
    Ceci dit, il importe peu en la matière qu’elle soit fille de bourgeois ou non, qu’elle soit gauloise ou non : le cénacle des Goncourt (c’est le cas de le dire) a jugé, espérons le, les qualités littéraires et la virtuosité de l’expression en langue française.

  • cristobool 5 novembre 2016 18:03

    A la lecture de votre article cher auteur on ne peut pas ne pas se faire la réflexion suivante :

    C’est une jeune femme belle et nymphomane, on peut supposer que ça l’a aidée à se faire pistonner ! (oui avec mauvais jeu de mots ^^ )


  • non667 5 novembre 2016 20:06

    je .... ne vois toujours pas au nom de quoi on se laisse emmer.....par les étrangers qui nous posent problème ?????????

    lepen vite,vite,vite 2017 dernier délais avant que 5 ans de laxisme nous fassent submerger par la mer...


    • Elliot Elliot 5 novembre 2016 22:41

      @non667

        Et surtout pas de prix littéraire aux métèques alors qu’il y a tant de talents littéraires qui s’ignorent et qu’on ignore dans la mouvance du Front National.
        Crédieu ! mais quelle injustice quand être un âne vous colle à la peau et vous empêche de paraître un aigle !

        Vive l’aculture frontiste ! 


    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 6 novembre 2016 14:05

      @non667

      Bonjour

      Je pense, avec tout mon respect, que vous vous méprenez sur le sens de mon article.

      Faire de moi le défenseur des Français de souche et des lepénistes et un pourfendeur des métèques, est non seulement une erreur mais un détournement de mes idées. Je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup de « Kirkitadze » à la bataille d’Alésia, donc le minimum serait de se renseigner sur moi avant de me prêter telle ou telle idée.

      Donner un prix littéraire français à une personne étrangère est non seulement bon mais aussi salutaire, car cela montre le souci qu’à la France de récompenser ceux qui parlent sa langue et en produisent des perles artistiques. Et c’est déjà arrivé à plusieurs reprises. Il y a quelques années, je crois que c’est un auteur d’origine libanaise qui en a été lauréat... Mais, bizarrement, les médias bobos n’en ont pas fait grand bruit.

      Ce n’est pas l’attribution dudit prix à Mme. Slimani qui me turlupine, mais plutôt l’incessant « hymne à la diversité » entonné par les médias de tous bords qui ne retiennent que le genre, la nationalité et l’âge de la lauréat. Ce n’est pas étonnant, les mêmes sont là à ne retenir que l’homosexualité de Verlaine dont ils négligent l’oeuvre allègrement. Quand jugera-t-on les auteurs sur leur talent au lieu de se focaliser sur leur cul ou sur la nationalité qui est écrite dans leur passeport ? Comme disait Jules Renard « les petits esprits parlent des personnes, et les grands esprits des idées »...


    • Elliot Elliot 6 novembre 2016 15:14

      @Nicolas Kirkitadze


      «  Voilà un portrait bien éloigné du pauvre Maghrébin, enfant d’ouvriers et fervent Musulman, qui s’en est sorti sans pistons grâce à un travail acharné »

      C’est bien vous qui écrivez ces phrases ? Non ?

      Permettez-moi de vous poser cette question ? 
      Où avez-vous lu ou entendu cette hagiographie fallacieuse ? 
      Pour ma part, je n’ai lu ni entendu nulle part cette ode à la diversité qui s’en sort Non sans vous donner à vous d’atroces migraines.
      Seriez-vous assez aimable pour citer vos sources ?

      Sinon votre article n’est qu’une vaine polémique sur des sujets, certes porteurs car vous ne manquerez pas de soutiens pour jeter le soupçon 
      sur le choix du jury mais soupçon de quoi au juste ? ah oui ! de politiquement correct, cette tarte à la crème des scrongneugneus. 

    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 6 novembre 2016 17:06

      @Elliot

      Qu’entendez-vous par « biographie fallacieuse » ?

      Le portrait que j’ai dressé d’elle, son parcours, et ses déclarations sont toutes exactes.

      Je ne vous cache pas que je me suis entre autres basé sur Wikipédia pour l’aspect général. Mais des sites autrement plus sérieux m’ont aussi aidé.

      Les principales sources de mon article sont les entretiens accordés par l’auteure à nos confrères du Point, de l’Obs, et du magasine « Elle ».

      Il y a également les émissions télévisées où elle apparait, émissions que j’ai regardés de mes yeux. Il s’agit entre autres de « la Bibliothèque Médicis » de J. P. Elkabach diffusée sur LCP, ainsi que le « C à vous » diffusé sur France 5, et « la Grande Librairie » diffusée sur la même chaîne.

      Quant à l’ « ode de la diversité », il suffit de lire l’article du Monde, ainsi que les sites francophones maghrébins, dont je concède avoir oublié les noms, mais que j’ai lus pour la rédaction de mon article. Si je retrouve les articles à ce sujet, je ne manquerai pas de vous les envoyer.

      Je vous souhaite une bonne fin de journée

      Nicolas Kirkitadze.


    • Elliot Elliot 6 novembre 2016 18:10

      @Nicolas Kirkitadze


      Mais je ne conteste pas votre biographie. Elle est à la portée de tout qui veut en savoir davantage sur Leila Slimani que, pour ma part, je connaissais avant qu’elle ait eu le Goncourt dont il ne me viendrait pas à l’idée de discuter le bien-fondé avec de pauvres arguments.
      Je vous demande simplement où vous avez pu trouver le portrait que votre phrase que je mets en exergue et que je recite 
      « Voilà un portrait bien éloigné du pauvre Maghrébin, enfant d’ouvriers et fervent Musulman, qui s’en est sorti sans pistons grâce à un travail acharné »
       C’est ça l’hagiographie à laquelle je fais allusion. 
      Où avez-vous lu ou entendu cela ?
      Ou alors à quoi faites-vous allusion ? 

  • razoumikhine razoumikhine 6 novembre 2016 18:29

    j’ai lu l’article et en diagonal les différents commentaires ...

    Tout cela en somme pour dire que le commentaire du journal Le Monde n’était pas vraiment approprié.

    Eh bien il me semble que cette petite phrase ’Femme, jeune et née à l’étranger’ résume bien le côté atypique de ce Goncourt. Il suffit de voir la moyenne d’âge habituelle, le sexe habituel et les origines habituelles des Goncourt..

    Bon, sinon elle fait partie d’une certaine élite parisienne...et alors ?

    On s’en fout si elle écrit bien et si son livre mérite le prix.

    Elle ne veut pas prendre position sur la place de l’Islam et des musulmans en France. Elle le devrait parce qu’elle est d’origine marocaine ? J’ai du mal à suivre ....

    Sinon l’article est bien écrit.

    On sent cependant une petite pointe de jalousie dans votre argumentation

    Finalement, vous devriez écrire un roman.

    Qui sait, le Goncourt vous tend peut-être les bras ...


    • baleti baleti 6 novembre 2016 19:49

      @razoumikhine


      « On s’en fout si elle écrit bien et si son livre mérite le prix. »

      je suis d’accord avec toi, 
      il y a qu’a comparer se livre avec ceux qu’elle a déjà écrit



      tu retrouve le rapport avec le journal le monde, et des banquier français entre autre ............

      la culture mondial, est entre les main des intérêt politique 

    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 7 novembre 2016 14:41

      @razoumikhine

      Bonjour, et pardon pour cette réponse tardive.

      Vos compliments me touchent et je vous en remercie, mais je suis déçu que vous prêtiez de malignes intentions à mes propos.

      Pour vous répondre sur le fond, je pense que si on s’exprime sur l’islam au Maroc, il est logique de le faire également sur l’islam en France.

      Mais vous avez bien saisi le fond de l’article en effet, il ne s’agissait pas de disserter sur le mérite ou non de la lauréate, mais simplement de dire que le commentaire de nos confrères du Monde n’était pas approprié.

      Cordialement

      Nicolas K.


  •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 8 novembre 2016 10:35

     Pour l’auteur.

    . Othmane Slimani père de Leila a été d’abord professeur d’économie à l’’ENA de Rabat ; je faisais partie de ses étudiants. Un homme brillant d’une intelligence exceptionnelle. Haut fonctionnaire au ministère des finances, il devient secrétaire d’Etat aux finances avant d’être nommé à la tête d’une banque d’’état. Le bonhomme n’était ni riche comme vous le dites ni véritablement un banquier au vrai sens du mot puisque n’avait aucune action ni participation dans cette banque d’état.  


  • hans-de-lunéville 8 novembre 2016 19:06

    La petite fiche gestapo, bien vu... smiley


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