lundi 10 janvier 2011 - par olivier cabanel

Roulez, roulez, petits plastiques

Au moment où le prix de l’essence atteint des sommets, l’ingéniosité de nos concitoyens fait des miracles.

Elle trouve le moyen de carburer autrement, par exemple, en transformant les déchets de plastique en essence.

L’Inde, comme on le sait, est un pays en pointe au niveau technologique.

Avec ces 30% de taux de croissance dans le domaine des technologies de l’information, l’Inde est l’un des pays les plus prometteurs dans de nombreux domaines scientifiques.  lien

Alka Zadgaonkar, responsable du département de chimie à Nagpur à trouvé en 1995 un moyen bon marché pour transformer des déchets de plastique en bon pétrole, sans pertes, et sans pollution.

Chacun sait que la matière plastique provient de la transformation des hydrocarbures.

La seule différence est que la chaine moléculaire du plastique est plus longue que celle des hydrocarbures.

Pour parvenir à ces fins, cette scientifique a donc trouvé le moyen de casser cette chaine, afin d’obtenir des segments plus petits.

Le résultat obtenu est pour 80% des hydrocarbures liquides, 15% de gaz, et 5% de résidus de charbon (coke).

Ces derniers sont utilisés pour l’incinération, et les hydrocarbures vont servir de carburant.

L’IOC ((Indian Oil Corporation) a évalué le processus, testé les produits, et présenté un rapport en mars 2003, suivi en juin suivant par un protocole d’entente entre l’administration et la professeure Alka Zadgaonkar.

Selon Niranjan Raje, directeur de la branche recherche et développement de l’IOC, le procédé demande à être optimisé, mais çà marche.

Alka a donc pris contact avec la plus grande banque de l’Inde (C.Slate Bank of India) et obtenu une aide financière qui va permettre de développer le procédé sur une grande échelle.

C’est une bonne nouvelle pour sa ville de Nagpur qui produit 60 tonnes de matières plastiques par jour. lien

C’est aussi une bonne nouvelle pour la planète, puisque les 150 millions de tonnes de plastique que nous produisons annuellement pourraient être transformés en carburant, à un prix plus que raisonnable.

Quand l’on songe qu’en 2004, en Amérique du Nord, 28 milliards de bouteilles de plastique ont été utilisées, nécessitant 17 millions de barils de pétrole pour leur fabrication, on devine tout l’intérêt de cette invention. lien

Alka Zadgaonkar a estimé que le cout total de la production avoisinerait les 20 cts d’euros le litre, en tenant compte de tous les frais.

En France, on joue, comme souvent, la carte du scepticisme.

Jean François Gruson, est directeur adjoint aux affaires économiques de l’IFP (institut français du pétrole).

Après avoir épluché le brevet, il a déclaré avec dédain : « il s’agit d’un document plutôt pauvre en informations, qui décrit un appareil de laboratoire, une sorte de catalyseur- mais laisse en suspens tout un tas de questions : quels sont les bilans de matières employées, ou sont les descriptions thermiques ?...Bref, je ne vois pas comment on pourrait créer une unité de raffinage à partir d’un tel brevet (…) pour notre part, nous travaillons plus sur la façon de fabriquer des plastiques neufs à partir de matières usagées ». lien

Fermez le ban.

La France continue donc de nager à contre courant.

Ailleurs, on a pris l’affaire au sérieux.

Au Japon, par exemple, un chercheur, Akinori Ito de la Blest Corporation a inventé une petite machine qui transforme le plastique en pétrole.

1 kilo de déchets plastiques devient 1 litre de pétrole, en utilisant 1 kilowatt d’électricité, et ceci sans émission de CO2.

La machine qu’il a inventé utilise une chaleur contrôlée, sans flammes, et peut traiter du polyéthylène aussi bien que du polypropylène ou du polystyrène. vidéo

L’intérêt de sa machine est sa petite taille, et le fait d’éviter la création d’une usine, ce qui lui permet d'être directement utilisée par le consommateur.

En même temps, elle évite le problème lié à l’incinération du plastique, qui rappelons le, produit, sous certaines conditions, des dioxines dont on connait les conséquences sur notre santé. lien

Et puis, pour la faire fonctionner, rien n’empêche d’utiliser l’énergie photovoltaïque, c'est-à-dire celle de la lumière,  qui permet de transformer celle-ci en électricité, d’autant que d’énormes progrès viennent d’être réalisés dans ce domaine, avec les panneaux Graetzel.

Rappelons que ce nouveau procédé photovoltaïque, au lieu d’utiliser du silicium amorphe, s’inspire de la fonction chlorophyllienne des plantes, pour proposer des panneaux souples et transparents, en utilisant de l’oxyde de titane. lien

Une équipe américaine, dirigée par le professeur Guozhong Cao vient d’améliorer encore plus ce procédé en doublant le rendement des cellules Graetzel, pour un prix de revient toujours plus bas. lien

Mais revenons à nos plastiques.

Malgré l’indifférence française à ces avancées indéniables, l’Europe semble à son tour être intéressée par ce choix.

Une usine a ouvert ses portes à Berlin pour transformer les déchets plastiques en gasoil.

Ce procédé, importé d’Australie, est développé par une société Hollandaise « EnvoSmart Technologie  »et repose sur le principe de la pyrolyse.

Les plastiques sont brûlés, et dégagent des gaz qui sont condensés en liquide appelé par les inventeurs du procédé « Envofuel ». La partie solide restante peut être utilisée pour le revêtement des routes.

Ce système permet de faire 1 litre de gasoil avec 1 kilo de plastique, alors qu’on se souvient qu’il faut plus de 2 litres de pétrole pour faire un kilo de polystyrène. lien

La Suède, puis la Pologne se sont lancé à leur tour dans l’aventure, suivis par les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique, l’Italie, le Danemark, la Norvège, la Slovaquie, la République Tchèque, la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie. lien

Une filiale de Suez Environnement, Sita UK, associée à Cynar Plc vient à son tour d’annoncer la possibilité de transformer à l’échelle commerciale le plastique en carburant pour diesel.

Le communiqué de presse proposé par l’entreprise affirme que « Chaque usine est conçue pour assurer la conversion de quelque 6000 tonnes de déchets plastiques mixtes par an (…) chacune devrait produire plus de 4 millions de litres de combustible diesel (…) ce processus de valorisation des déchets plastiques devrait conduire à un coût inférieur à celui du diesel normal ». lien

Ces inventions sont aussi une bonne nouvelle pour « the Pacific Trash Vortex ». vidéo

Pour ceux qui l’ignoreraient encore, il existe en plein Pacifique, entre Hawaï et la Californie une ile grande comme la France constituée d’un assemblage improbable de déchets de plastique. vidéo

Il est probable que d’autres iles du même type existent ailleurs.

François Chartier, membre de l’association « Greenpeace  » raconte : « Ce sont les courants océaniques qui sont à l’origine de cette concentration de déchets  »

Elle est constituée de plastiques et de plancton.

Les études ont prouvé qu’il y a 6 kg de plastique pour 1 kilo de plancton, et qu’il s’agit en fait d’un continent de 3,5 millions de km2.

Ce sont les membres de l’équipage de l’Algalita Fondation qui affirment avoir vu cette ile quasi synthétique. vidéo

On imagine la quantité phénoménale de pétrole qui pourrait être tirée de cette masse de déchets de plastique.

Encore faudrait-il pouvoir la récolter.

En Méditerranée, une récente étude menée par plusieurs laboratoires universitaires européens, il y aurait environ 250 milliards de microplastiques flottants pour l’ensemble de la méditerranée.

On peut trouver leur rapport sur ce lien.

Bruno Dumontet, chef de l’expédition qui a fait les prélèvements affirme : « nous avons fait les premiers prélèvements sur une hauteur de 10 à 15 cm d’eau, et c’est donc une extrapolation sur des micros déchets flottants, ce n’est pas sur toute la colonne d’eau (…) mais c’est déjà particulièrement inquiétant ». lien

Les scientifiques qui ont mené cette expédition ont lancé une pétition européenne que l’on peut signer sur ce lien.

Pour que cette pétition aboutisse, il faudrait 1 million de signataires, soit 54 000 signatures pour la France.

Depuis le jour où il a découvert 17 bouts de plastique dans le ventre d’un poisson qu’il venait d’ouvrir pour s’en nourrir, Marcus Eriksen, docteur en enseignement des sciences, et amateur de sushis, à fait un voyage original : avec son collègue Joël Paschal, ils ont construit un radeau à l’aide de 15 000 bouteilles de plastique vides, afin de relier, en 2008, Los Angeles à Hawaï. lien

Façon pour lui de tenter de dénoncer l’utilisation du plastique dans les produits de consommation.

Pas sûr que sa belle initiative ait changé grand-chose, mais il a eu le mérite d’essayer.

Car comme dit mon vieil ami africain :

« Celui qui n’essaye pas ne saura jamais s’il aurait pu réussir »

.L’image illustrant l’article provient de : « synchro-blogue.com »



48 réactions


  • geo63 10 janvier 2011 10:49

    Bonjour.
    Il me semble que votre article contient beaucoup d’affirmations sans une référence véritable sur un problème d’une extrême complexité.

    Les matières plastiques sont constituées par un ensemble de polymères et d’additifs qui se retrouvent dans les déchets actuels, c’est un terrible problème, je suis d’accord avec vous, mais j’invite les lecteurs à aller voir par exemple l’article de wikipedia à la rubrique « matière plastique » qui est très bien fait, et d’un niveau assez élevé.
    Il paraît assez difficile d’obtenir un « carburant » de composition chimique satisfaisante et surtout sans molécules toxiques pour une utilisation dans les moteurs qui vont cracher à tous les vents !! Si, par exemple il y a du PVC dans les déchets (forte probabilité), la formation de dioxines ou molécules apparentées semble inévitable...alors vive le génie des autres et la connerie des chercheurs et ingénieurs de chez nous.


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 10:59

      geo63
      ce n’est pas très gentil, ni très juste.
      en effet, j’apporte un soin particulier a donner tous les liens confirmant ce qui est écrit,
      en ce qui concerne les dioxines que vous évoquez, je vous rappelle qu’elles se dégagent lorsque, mélangées à des produits fermentescibles, elles sont incinérées à certaines températures,
      http://www.inrs.fr/htm/dioxines_et_furanes.html

      je crois connaitre assez bien le problème, pour avoir fait fermer, avec mon association, un incinérateur dangereux qui polluait l’environnement avec ses dioxines justement.
      vous devriez quand même ouvrir les liens proposés.
      ou si vous contestez les liens proposés, aller au dela de wikipédia, qui, tout intéressant soit cette encyclopédie, il vaut parfois mieux avoir des sources encore plus pointues.
      si j’en crois votre dernière phrase, vous vous classez dans la branche des ingénieurs, ou chercheurs, et croyez bien que je déplore que la France, une fois de plus, rate une marche.
      je n’en suis pas responsable.
       smiley


  • Ronald Thatcher rienafoutiste 10 janvier 2011 11:15

    Juste le lien d’un reportage d’« un oeil sur la planète » illustrant l’invention de Alka Zadgaonkar... les images parlent plus que n’importe quel mot !

    Sans être trop parano, c’est à se demander pourquoi certains gros industriels ne sautent pas sur ce marché potentiel ? la matière première presque gratuite (quelques roupies aux dalits qui ramassent le plastoc dans les rues poussiéreuses de Delhi), une indépendance par rapport au lobby pétrolier...

    63 roupies le litre de carburant en Inde (1euro = 59 roupies) lorsque que l’on sait que la majorité vit avec 2 dollars par jour... 


  • foufouille foufouille 10 janvier 2011 11:42

    il y aussi des iles d’algue vertes qui pourraient produire du carburant en se decomposant


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 11:46

      très juste, foufouille,
      c’est aussi une piste qui pourrait être exploitée.
      bien sur.
      mais là, on rentre dans un procédé simple de méthanisation,
      procédé qui permettrait de produire du carburant sans craindre d’en manquer un jour.
      merci de ton commentaire.
       smiley


    • brieli67 10 janvier 2011 15:19

      des aLGUES DES ALGUES DES ALGUES

      Toujours le même style de débat. L’avenir sera de le mix aucun espoir sans la participation des pétroliers. Et des états ... qui sont friands de leurs taxes.

      Dans un avenir très proche nous ne brûlerons plus le carbone mais l’hydrogène. Si si ça progresse très vite. Au japon se vend une montre-bracelet, sa conso à l’année une goutte d’éthanol ou le cognac ou le marc de votre choix

      et plus de « piles »

      Dites une source d’algues éternelle, celle du calamiteux Cousteau échappée des cuves de l’Aquarium de Monte-Carlo. Pour la sécher... Il ya plein de soleil au Sud de cette mer intérieure...

      http://www.journaldunet.com/science/biologie/dossiers/06/0604-especes-invasives/caulerpa-taxifolia.shtml


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 16:15

      brieli
      hélas, oui, parfois l’activité humaine pose des problèmes,
      le cas de l’aquarium de Monaco en est l’une des preuves..
      pour l’hydrogène, tu prêches un convaincu
      mais l’un n’empêche pas l’autre.
      @+


  • HELIOS HELIOS 10 janvier 2011 11:48

    ... rappelons que tout ce qui peut etre fait, en dehors d’un contrôle industriel total, --- c’est a dire et en clair qui peut etre fait a petite echelle et/ou par un particulier --- , n’a AUCUNE CHANCE de voir le jour.


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 12:32

      helios
      faut voir.
      un résistant de légende nous appelle à nous indigner.
      c’est peut-etre un domaine où l’on pourrait s’indigner.
       smiley
      ou baisser les bras, et laisser le nucléaire faire son sale boulot.
       ?


    • HELIOS HELIOS 10 janvier 2011 19:58

      Bonsoir M. cabanel.

      Je voulais exprimer le fait que nous sommes dans un environnement ou la concurrence libre et non faussée n’existe que pour les grosses structures. Donc, une solution quelconque, qui ne serait pas captée par une grande structure industrielle n’a aucune chance.

      Un exemple ? pouvez vous imaginer une agriculture qui permette de faire du biodiesel ? toutes les fermes pourraient presser leur graines. Pas de transport, retour economique locaux, donc pas d’alimentation de la machine financière etc... alors que les taxes et la securité peuvent parfaitement etre appliquée grace au mesures des cultures...

      Quand au nucleaire, je fais parti, horreur, de ceux qui pensent qu’on a pas trop le choix, POUR L’INSTANT. alors, plutot que de scier la branche, je prefere qu’on s’assure de la qualité de cette industrie en la rendant la plus sure possible. 

      Je suis un ferme partisan de la sortie par « le haut » c’est a dire par une evolution organisationelle et technologique (disons societale) qui permettent de diminuer nos dependances sans pour autant rajouter de contraintes. Si cela se traduit par une diminution de nos consommations, c’est parfait. .. et c’est possible, il faut juste foutre un coup de pied au c.. aux dogmatiques de tout poil qui voudraient qu’on fasse caca dans la sciure, alors qu’on a pas de probleme d’eau.

      Bon, c’est fini pour ce soir


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 21:13

      hélios
      au moins les choses sont plus claires,
      elles expliquent vos propos antérieurs.
      bien du bonheur.
       smiley


  • Clojea Clojea 10 janvier 2011 12:35

    Salut Olivier. Merci pour cet article fouillé. La France, faut toujours qu’elle se démarque, et dans ce cas précis, les taxes sur le carburant sont une mane pour l’Etat. Le plastique n’est pas taxable pour le moment, donc l’Etat pas interessé. S’il trouve le moyen de taxer le plastique transformé en carburant, je pense que les yeux de Picsou vont apparaître.
    Pour le reste, c’est une excellente initiative des indous. Tout ce qui peut combatre la pollution est le bienvenu.


  • psain psain 10 janvier 2011 12:48

    Merci Olivier CABANEL pour cet article intéressant il y a urgence de traiter tous les déchets plastiques abandonnés dans les océans et sur terre.
     Mais il y a aussi urgence de faire payer aux industriels leur choix d’emballage plastique(vrai prix,comprenant la fabrication mais aussi le recyclage du plastique) plutôt que papier ou carton.
    Je pense que la pression de l’argent est la seule manière d’influencer les industriels à moins polluer.

    (petit exemple ,les pots de yaourt en plastique ne sont pas recyclés mais partent à l’incinerateur ou à l’enfouissement alors qu’ils seraient en carton comme avant le problème ne se poserait pas c’est pour ça que personnellement je privilégie les pots en verre, malheureusement plus onéreux)


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 13:01

      psain
      merci de votre réaction.
      au sujet des pots de yaourt en verre, il faudrait comparer ce qui est comparable.
      en effet, outre que le verre à l’avantage d’être encore plus facile à recycler, puisqu’après un bon lavage, ils peuvent être réutiliser directement, je suis d’accord avec vous d’inciter les citoyens à abandonner définitivement le plastique, lorsque le verre le remplace à meilleur compte,
      le surremballage pratiqué par les grandes surfaces pour des raisons de « sécurité » devrait aussi etre remis sur le tapis.
      pourquoi ne pas obliger ces commerçants a installer des bennes afin que le consommateur puisse se débarrasser de ces déchets encombrants sur place,
      ce qui obligerait les dits commerçants à gérer leurs choix.
      c’est toujours du pétrole économisé.
      c’est étonnant qu’en haut lieu, on ne s’en soit pas encore rendu compte.
      merci de votre commentaire.


  • brieli67 10 janvier 2011 13:19

    CETTE ILE PLASTIQUE QUI DERIVE DANS NOS OCEANS

    EST UN HOAX

    BRAVO NOTRE GRAND COLLECTIONNEUR DE HOAX D AGORAVOX

    t’es pas le premier ici............. devine qui d’autre ??


  • LE CHAT LE CHAT 10 janvier 2011 13:28

    bonjour olivier ,

    maintenant il y a plus qu’à filtrer les océans , avec tout ce plastique qui flotte , on pourra se chauffer l’hiver prochain !


  • AntoineR 10 janvier 2011 13:30

    « 1 kilo de déchets plastiques devient 1 litre de pétrole, en utilisant 1 kilowatt d’électricité, et ceci sans émission de CO2. »

    ça ne veut rien dire, 1 kilowatt pendant combien de temps. Ou serait-ce plutôt un kilowatt heure ?
    Sans émission de CO2 ? En plus du kilowattheure ?
    C’est plus qu’approximatif !


  • Vincent 10 janvier 2011 14:06

    bonjour,
    votre article est intéressant, cependant, j’ai vu un reportage traitant de cette invention il y a maintenant 4 à 5 ans, à l’époque je m’étais documenté un peu plus et il s’avairait que ce professeur indien ajouter une fameuqse poudre de perlinpipin dans son cathalyseur, dont elle ne souhaitait pas révéler la composition.
    Depuis pas beaucoup d’évolution, je trouve étonnant que depuis le milieu des années 90 d’après votre article, le recyclage des plastiques en carburant n’ai pas évolué plus que ça.
    Il estcertainement possible d’inverser le processus de tranformation, mais je vois mal comment le rendement de cette transfomation pourrait être rentable. N’oubliez pas qu’il y a encore peu de temps les pétrolier afin de pouvoir toujours produire plus de carburant en sont arrrivés à exploiter les sable bitumeux dans le nord du Canada et cette exploitation coûte très cher, aussi je pense que la transformation dont vous parlez coûte encore plus cher si toute fois elle est possible.


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 16:28

      vincent,
      vous avez tout à fait le droit de douter,
      comme vous aurez pu le remarquer, il y a plusieurs procédés décris dans l’article,
      ils ne fonctionnent pas tous de la même manière,
      celui des Indes n’a rien à voir avec le système japonais,
      ni avec les usines « pyrolise » (procédé australien)
      qui sont, je vous le rappelle déjà installées dans plusieurs pays européens,
      si vous avez bien lu l’article.
      désolé.
       smiley


  • brieli67 10 janvier 2011 15:59

    en attendant

    le fantôôôôme du Commandant COUSTEAU

    on a les écolos qu’on mérite.


  • Ariane Walter Ariane Walter 10 janvier 2011 16:09

    Chercher, inventer est une des grandes joies de l’humanité. Quelle excitation que cette enquête sur le réel pour mieux vivre.
    j’imagine une grande route et sur cette route une montagne d’immondices. Ce sont les actes de ceux qui nous dirigent. Mais cette montagne qui nous paraît infranchissable est en fait fragile.

    ils veulent nous imposer des taxes, des lois, mais un jour nous passerons en force et cette force ne sera même pas utile. Tout s’écroulera car tout est pourri.


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 16:31

      Ariane,
      merci de votre bel enthousiasme communicatif.
      çà me fait penser à la voie qui mène au sommet du Mont Blanc parsemé parait-il d’immondices divers,
      à se demander à quoi pensent tous ces « amoureux de la nature » qui ne sont même pas capable de repartir avec la merde qu’ils ont emmené avec eux !
      http://hosannas.hautetfort.com/archive/2007/07/18/immondices.html
      c’est à se demander ce qu’ils ont dans la tête !!!


    • brieli67 10 janvier 2011 17:13

      Madame la Blanche Colombe sous le FERGUS du jour


       Ariane Walter (xxx.xxx.xxx.33) 10 janvier 11:00

      je sais, hélas, mais je voterai blanc. Un peu de blanc ne fait de mal à personne.

      AU MOINS C EST CLAIR 

      C DU TROLL 

    • slipenfer 10 janvier 2011 18:59

      «  »Le résultat obtenu est pour 80% des hydrocarbures liquides, 15% de gaz, et 5% de résidus de charbon (coke).«  »

      le résidus (coke) c’est breili67 qui le fumera (comme d’ab) smiley

      il y a du travail en tout cas,on va recycler les jouets de noël des mômes  smiley

      Je garderai précieusement mes vieux préservatifs, ça va en faire du pétrole !  smiley

      bon article, merci
      a+


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 19:07

      slipenfer,
      voila qui me parait tout a fait approprié.
      à+
      et merci de ton commentaire.
       smiley


  • Gavroche Gavroche 10 janvier 2011 18:26

    Bonjour Olivier : un ptit post hors sujet concernant les oiseaux : peut-être le sais tu déjà : il semble bien que ce soit une onde électromagnétique :

    http://www.alterinfo.net/Des-elements-de-preuves-suggereraient-l-utilisation-d-armes-electromagnetiques-dans-la-mort-subite-de-choucas_a53625.html


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 janvier 2011 19:10

      Gavroche,
      Oui, mais çà concerne uniquement les choucas de Goteborg, en Suède.
      ce qui confirme qu’il ne faille pas fatalement tout lier.
      à suivre quand même et merci.
       smiley


  • A. Nonyme A. Nonyme 10 janvier 2011 22:39

    Bonjour Olivier,
    il devient urgent de trouver une solution. Je me baladais sur le « chemin des douaniers » d’un petit village du Var dont je suis natif, pendant les vacances de Noël. En cette période, les tempêtes d’est drossent sur les plages et les criques de nombreux déchets - naturels comme les bois de flottage - mais aussi polluants. Il était alors facile de constater à l’œil nu que 8 déchets polluants sur 10 émanaient de bouteilles et autres flacons plastiques.


    • olivier cabanel olivier cabanel 11 janvier 2011 06:57

      ANonyme
      oui, c’est vrai,
      mais un autre problème concerne la méditerranée, surtout dans ces parages,
      je suis bien placé pour le savoir, j’ai participé à la réalisation d’un documentaire sur un sujet assez ignoré en France, lié aux tensio-actifs.
      ce sont les agents de blanchiment de nos lessives, entre autres.
      quand il y a des tempètes en méditerranée, on observe la formation de mousse sur le rivage, et les pouvoirs publics font croire qu’il s’agit seulement d’écume.
      en fait ce sont les produits chimiques des lessives, quasi indestructibles, qui se mettent à mousser, ainsi que les analyses de l’eau l’ont prouvé.
      c’est pour cette raison que dans les roches du coté d’hyères, bormes les mimosas, et ailleurs, les moules et autres coquillages ont disparu.
      je me suis éloigné du sujet,
      c’est juste une info en passant,
      j’avais écris un article la dessus il y a assez longtemps,
      peut etre que j’y reviendrais avec d’autres éléments.
      à+


    • A. Nonyme A. Nonyme 11 janvier 2011 09:41

      Merci pour ce complément. Je sais maintenant précisément pourquoi les moules ont disparu depuis, oui, un quinzaine d’années dans le coin de Saint-Aygulf...


    • olivier cabanel olivier cabanel 11 janvier 2011 09:55

      Anonyme,
      voici le lien pour lire l’article en question :
      http://www.naturavox.fr/biodiversite/La-Grande-Bleue-lave-plus-blanc
      à+


  • slipenfer 11 janvier 2011 00:20

    SLt A.Nonyme

    je connais le Chemin des douaniers,j’ai fait quelques plongées pour voir
    un peu (en 1998) a priori il n’y a pas une quantité énorme de déchés coulés,
    et beaucoup mois si on s’éloigne du bord (50m).
    par contre les tessons de bouteilles des fêtards, c’est pas génial,
    surtout pour les mômes qui sautent sans rien voir, j’ai failli me
    faire avoir, mais avec un masque tu vois bien,et des grosses palmes
    protègent bien les pieds.
    bonnes balades.


    • A. Nonyme A. Nonyme 11 janvier 2011 09:48

      Salut Slipenfer,
      t’as pas rouillé pendant tes plongées ?....

      Le problème des déchets coulés semble moindre désormais, et ma vie sous-marine parait même reprendre un peu le dessus. C’est plus les courants et les cours d’eau qui pourrissent la marmite.

      Quand aux tessons de bouteille malheureusement, il y a toujours quelques décervelés pour casser leur bouteille de bière dans les rochers, les vagues se chargeant de ramener tout ça dans le sable...


  • manu25 manu25 11 janvier 2011 08:38

    En France ,ni pétrole ni idées vive la TIPP


    • olivier cabanel olivier cabanel 11 janvier 2011 13:37

      manu
      je ne suis pas convaincu que l’on règlera le problème à coup de taxes.
      ne pensez vous pas qu’il vaudrait mieux agir en amont ?
       smiley


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