bluebeer bluebeer 11 septembre 2011 12:10

Merci de votre intervention nemosophie. Je ne m’en sentais pas le courage.

Mais corriger le tir, chaque fois, c’est un peu comme vider la mer avec un seau. Nombre d’interlocuteurs ont choisi leur chapelle, et tout ce qu’ils vous disent, c’est : « je veux croire ». Dans un camp comme dans l’autre. Les vrais sceptiques - c’est le thème de l’article - sont rares.

Internet nous informe, et nous devons réfléchir, certes, mais il ne nous fédère pas encore. Même une information « vraie » n’est au fond qu’une information, un concept, un objet théorique.

Imaginons que tout à coup, une toute autre histoire des attentats et de ce qui en a découlé soit lâchée dans la presse mainstream, que des officiels admettent des manipulations, du laissez-faire, ou même un false flag, avec comme objectif lointain une suprématie géopolitique sur les autres nations émergentes. J’ai le sentiment que si c’était balancé dans le format habituel des informations télévisées, le degré d’indifférence et le sentiment d’impuissance sont tels que ça ne soulèverait qu’une très légère indignation. Tout le monde s’est habitué à cohabiter avec les mensonges médiatiques, et à ne pas y réagir. N’importe quel idiot sait que l’Otan n’est pas en Lybie pour les droits de l’homme. Mais qui réagit réellement ? Nous vivons dans un monde où nos états de droit peuvent commettre un acte de brigandage international sans que cela ne suscite même une réflexion officielle. Nos capacités d’indignation sont émoussées, anesthésiées. Notre monde est devenu virtuel par la force des écrans. Il ne nous concerne plus vraiment.

Démocratie ? Oui, celle du meilleur des mondes.


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