velosolex velosolex 11 septembre 2011 16:49

Bravo pour cet article.
Comment en est on arrivé là ?
 Est ce la peine que ces gens fassent sciences po, et l’ENA (ou peut-être à cause de ça...) que les pouvoirs régaliens des états ont été bradés, qu’ils se sont mis dans la main des économistes, eux mêmes dans la main des lobbys, des fonds de pension, et des spéculateurs en tous genre.
On a ouvert les frontières en nous jouant l’air « enfants de tous pays », délocalisé les sièges sociaux, défiscalisé à tout va, désindustrialisé le pays en vendant les brevets à la chine, à l’inde, au plus offrant, supprimé les taxes douanières.
Devinez ce qu’il s’est passé !

Deuxième acte de cette mauvaise pièce :

La dette dit-on, en faisant semblant de se désespérer, navré de voir qu’elle nous bouche l’avenir, comme ces consommateurs prenant d’autres crédits pour rembourser, dans une course sans fin.
Qui peut croire à la sincérité de tels propos !
Est ce bien la peine de payer si cher des experts présentant beaux, mais guère plus affuté qu’un débile moyen, adepte du crédit revolving, qui s’achète une mercedez à crédit avec ces mille euros par mois ?
La dette à mon avis n’est pas un accident , mais bien le moyen de justifier le retournement des acquis sociaux, en fronçant les sourcils et en appelant à la rigueur, en bon père de famille.
Père de famille qui a en fait une double vie, tant il arrose en fait ses maitresses de ses libéralités.
Troisième acte de cette comédie de boulevard :
Il va bientôt se tirer, à Saint-Martin ou dans je ne sais quelle république bananière, en emportant les bijoux de famille (l’or) et en laissant les dettes ( en euros dépréciés) à ses enfants


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