Francis, agnotologue JL1 18 novembre 2011 11:58

Aimé Fay,

vous dites : « Ce qu’on demande à un thermomètre, c’est qu’il indique au moins, à un instant donné, la bonne température.

Désolé, cette plaisanterie sur les montres en panne ne marche pas avec les thermomètres

Vous écrivez : »mais, l’essentiel n’est malheureusement pas là. C’est surtout le manque de crédibilité, le manque de confiance que nos gouvernants n’arrivent pas à donner aux investisseurs."

Les marchés s’en moquent de croire de travers, pourvu que ça marche : que les Etats acceptent d’emprunter à ces taux débiles ! Ils sont comme des enfants gatés qui n’ont jamais eu à admettre que le Père Noël n’existe pas : et pour cause, ceci explique cela.

Les marchés pleurnichent que si l’on ne rembourse pas les dettes, ce sont les malheureux détenteurs d’assurances vie qui perdront !

A ce sujet, deux ou trois choses : la première, les anglo-saxons entrés dans la déréglementation libérale avant nous ont vendu beaucoup plus d’assurances vie que nous.

La seconde qui en découle : quelques % de la dette est détenue par des Français, le reste par des étrangers.

Perso, malgré l’insistance répétée durant des années de la part de mon ’excellent conseiller’, j’ai toujours refusé ces trucs, car je savais bien que le but était de nous ’mouiller’ dans cette magouille internationale : l’avenir m’a donné raison, nous sommes au pied du mur.

Devons nous payer pour ceux qui se sont laissés entrainer et qui nous feront perdre 10 fois plus que ce qu’il perdraient si nous faisions défaut ?

C’est un marché de dupes exécrable qui nous imposé par des méthodes terroristes. La seule solution : les États doivent, quoi qu’il advienne, refuser de payer un intérêt plus élevé que le taux le plus bas pratiqué sur le marché.

Des solutions existent, et les politiques félons qui les refusent doivent céder la place !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe