RBEYEUR RBEYEUR 14 janvier 2012 19:26

Richard Schneider

Si vous ne voyez pas ce que Jean-Baptiste Say vient faire dans le débat, on constate, par contre,  que les catastrophiques théories de John Maynard Keynes y sont tout à fait puisqu’elles sont responsables de l’actuelle faillite financière planétaire, au demeurant déclenchée par les Etats Unis, centre institutionnel mondial du keynésisme.

A mon tour, franchement je ne vois pas ce que vient faire Théodore Roosevelt dans l’épanouissement des théories keynésiennes alors même que la réussite de son « new deal » repose essentiellement sur la « loi des débouchés » de Jean-Baptiste Say, ceci par le lancement d’une production tous azimuts, notamment de grands projets territoriaux, qui relança l’économie américaine.

Lorsque vous dites : « …Pour avoir des débouchés, il faut que les gens puissent acheter ; or ce n’est pas avec ce que la très grande majorité du peuple gagne qu’il peut faire fonctionner une économie reposant uniquement sur les débouchés… », vous vous situez là au cœur des théories keynésiennes où on distribue de l’argent aux gens pour qu’ils puissent acheter, cet argent étant acquis, directement ou indirectement, par assistanat.
Or, l’emprunt nécessaire au financement de l’assistanat conduit inéluctablement aux dettes souveraines, c’est-à-dire, fatalement à la situation financière où nous sommes plongés aujourd’hui …

En termes de « loi des débouchés » on peut par contre dire : « 
Pour avoir des débouchés, il faut que les gens puissent produire afin de pouvoir acheter. ».
Cela change tout, car celui qui produit pour pouvoir acheter crée lui-même des richesses elles-mêmes génératrices d’autres débouchés, et ainsi de suite…
Par extension cela se qualifie quelque fois dans l’expression : « l’offre crée sa propre demande. ».


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