Mycroft 18 octobre 2012 13:57

Oui, vive l’héritage, c’est vrai que c’est tellement dur de se donner la peine de naitre.

Après tout, l’état, avec sa dette considérable, il peut se débrouiller seul, hein, l’important, c’est que fifils, il ai droit a son bel appartement, même s’il est incompétent et incapable de se trouver la moindre utilité pour la société (haaa, mais j’oubliais, si fifils était nul à l’école, c’était bien sur la faute de ses méchants professeurs et pas le fait que fifils est un crétin).

L’héritage, c’est la noblesse qui revient en force. On pensait l’avoir décapité une bonne fois pour toute en 1791, mais non, elle revient. Et elle se prétend de gauche en prime.

La suppression totale de l’héritage (et la taxation lourde des donations, hors pension pour études) est une nécessité. C’est en favorisant ses propres enfants par rapport à l’état qu’on trahis l’intérêt collectif.

Quand je pense que certains défendent la suppression du travail à la maison des élèves pour des raison « d’équité » (alors que c’est justement pendant le travail à la maison qu’on apprend le mieux puisqu’on n’est pas ralentie par le niveau des autres et qu’on peut enfin cesser d’être passif devant les problèmes). Et dans le même temps, on vient nous expliquer qu’il est normal que les « fils à papa » se fassent payer un logement par leur parents ?

Si les parents ont les moyens de payer de telles choses, il est urgent de réquisitionner de telles richesses pour renflouer les caisses de l’état, créer des entreprises publiques productive (notamment dans les domaines de pointes), favoriser la recherche, lancer des travaux d’aménagement du territoire, notamment par l’installation de métro et trams dans toutes les villes moyennes et j’en passe. Bref, on a largement mieux a faire avec l’argent des français que payer l’appartement de fils à papa.


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