L’immigré 5 décembre 2012 06:51

Ne faisons point mine de l’ignorer, Wiki-leaks est passé par là ce qui fit de cette organisation, au minimum, un déclencheur, si ce n’est la cause non avouée, de cette volonté de contrôler Internet en se cachant derrière le paravent de la bonne gouvernance. En effet, la bonne gouvernance telle qu’elle est définie a comme objectif principal la gestion saine des affaires de l’État.
La gestion saine de l’État suppose un contrôle, voire, un audit.
Le mot « contrôle » heurte à juste titre la sensibilité de tout un chacun : Internet se veut un système non partisan. Vouloir contrôler Internet est un comportement partisan. En effet, le contrôle des flux de données, des échanges commerciaux, des organisations, etc. entraînent souvent la censure ou, tout du moins, des ajustements.

La question est alors : qui sera l’autorité légitime chargée de réguler l’Internet et pourquoi ? Je n’ose répondre.
Je subodore aussi une histoire sonnante et trébuchante : les multinationales ne seraient pas assez assujetties aux taxes. Pourquoi pas ? Mais, que de telles taxes n’aient point d’effets défavorables sur nos vies, s’il vous plaît.

Je soutiens toute action en faveur d’un Internet libre, neutre et non partisan. C’est un des rares bastions de liberté d’expression et d’information que je connais.

Big Brother is watching you...

@BOBW
Yes ! Je me suis mis à Linux, donc, je soutiens votre idée pour la cause. Je serais honoré d’être aux côtés des Linuxiens.

@Laurent C. :
Très intéressant. À développer.
Le provider dispose d’un firewall, mon PC aussi d’un firewall. La Box aussi ? Comment expliquer son implémentation ? J’aimerais comprendre.

Sur le point numéro 4, je crois que l’auteur semble vouloir faire comprendre les risques en termes de barrières : les délocalisations de serveurs dans des lieux plus avantageux financièrement et techniquement au détriment d’autres endroits. Conséquences ? un risque de fossé technologique important, donc, d’un fossé social (ceux qui auront accès et les autres).
Si je suis dans l’erreur, veuillez me corriger.

@cedricx :
Mouais... Je consens à vous donner raison en termes de principes et sur le plan de la légitimité de l’action du poète. Le monarque n’aurait pas dû. Néanmoins, une lecture plus internationale, donc, moins occidentale aurait été plus judicieuse.
Je m’explique :
« hymne à la révolution tunisienne espérant le même soulèvement dans son pays ». C’est joli, certes.
Transposons cela en termes juridiques : incitation à la violence et même atteinte à la Sûreté de l’État. Il a souhaité « le même soulèvement ». N’oublions pas qu’un poète est susceptible d’influencer les foules : c’est un artiste, un amuseur public.
Comment un État devrait-il réagir ? Par l’application de la législation en vigueur : la sanction.
Dans de nombreux cas, l’atteinte à la Sûreté de l’État est punie de peine de mort ou de travaux forcés... J’ai bien peur que cela soit le cas au Qatar. Le poète est encore en vie, j’espère : c’est l’essentiel.
En d’autres termes, le sujet n’est pas de débattre sur la pertinence de la sanction sur le plan éthique, la chose étant entendue que nous désapprouvons, mais, de comprendre les mécanismes qui aboutirent à une telle décision néfaste et ceci afin d’éviter de graves erreurs d’interprétation.

Support the Internet against States power and have fun with it, wise people !


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