Mais les cours en anglais existent déjà. La question est de savoir si un
enseignement intégral dans cette langue est acceptable. La pérennité du
modèle que l’enseignement intégral en anglais dans nos
universités présuppose est largement sujette à caution. C’est admettre
qu’un système planétaire peut se mettre en place et perdurer avec des
états-usines et des états-consommateurs, animé par une armée de VRP
globe-trotters ayant adopté la langue commune de leur corporation. Je
prétend déjà que ce système n’est pas viable pour des raisons
de bon sens, je vous laisse trouver lesquelles.
Pourquoi alors ne pas
apprendre le mandarin, l’hindi ou l’espagnol qui nous donneraient des
atouts bien supérieurs dans ces pays, plutôt que de communiquer dans un
baragouin commun où les codes de langage et les subtilités seraient
absents, dont
seuls les anglophones de naissance ou les personnes vraiment douées
pour les langues ont la maîtrise, leur donnant de fait un avantage
permanent sur nous.
Votre pragmatisme consiste seulement à vous laisser descendre dans une ligne de plus grande pente.
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