Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 octobre 2013 18:37

Bonjour,
La question mérite qu’on s’y intéresse, les Français épargnent beaucoup, 17% de leurs revenus en moyenne. A l’effondrement des banques s’ajouterait pour les pays de la zone euro le fait qu’ils ne disposent plus des droits régaliens pour y faire face.

La première solution « Je maintiendrai », suppose que les caisses de l’Etat ne soient pas vides, no comment.

La solution 2 , « la planche à billets », suppose que l’ Etat dispose de ses droits régaliens.
Une petite erreur au passage, vous écrivez « il faudra très probablement sortir de l’ euro ».

Tant de gens prononcent cette phrase maintenant, qu’il n’est pas inutile de répéter qu’il n’y a aucun article dans les Traités pour sortir de l’euro. Il est déclaré irréversible.

Le seul moyen de sortir de l’euro, c’est d’abord d’utiliser la clause de sortie de l’ Union européenne, l’article 50, qui est une négociation de sortie.

Ce n’est qu’à partir de la signature de cet accord de sortie, que l’ Etat pourra, avec la Banque de France, recréer des francs, remettre en place un contrôle des capitaux, et gérer le taux de change externe du franc, ( impossible de dévaluer l’euro actuellement, qui est 30% trop cher par rapport au dollar, pour les entreprises françaises).

Ce qui ne signifie pas pour autant que l’ Etat remboursera tout, ni même une partie.
Comme dit un intervenant, « consommez et endettez-vous ! »

Il faudrait pour cela un débat et un référendum sur la dette, comme en l’ Islande (pays souverain) . Cela fonctionne, le chômage est à 5%, et l’ Islande vient de supprimer la commission qui discutait de son entrée dans l’ UE..., elle laisse le Titanic sombrer sans elle.

Les USA et la GB ont utilisé cette option parce qu’ils sont des Etats souverains et qu’ils peuvent contrôler leurs monnaies.

L’inflation que vous semblez craindre, est le moyen d’ajuster la monnaie à la productivité de l’économie. Quand on ne peut pas dévaluer la monnaie, on fait « une dévaluation interne », avec une contraction de la masse salariale, ce qui au final, est pire que mieux pour la population.

Pour les importations, Sapir indique que les prix des carburants augmenteraient de 7%, pas l’apocalypse annoncée par les européistes.

Pour comprendre le fonctionnement de l’ euro, Asselineau a fait une conférence : « La tragédie de l’euro » à voir sur le site de l’ UPR.


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