Pale Rider Pale Rider 30 octobre 2013 09:53

@ Constant danslayreur (et dans l’observation)

Merci pour votre fine observation. 
Effectivement, dans l’hébreu, le mot est apparenté au nombre « un » (« ton unique, celui que tu aimes »).
Dans la Septante, traduction grecque rabbinique du IIe s. av. JC, il est dit : « ton fils aimé, celui que tu as aimé » (ou : que tu aimes).
En logique occidentale, vous avez évidemment raison puisqu’Ismaël avait 14 ans de plus qu’Isaac (Cf. Gn 16.16).
MAIS, comme toute cette histoire de famille douloureuse le montre, Ismaël était le fils de la servante, donc semi-légitime. Il n’était pas le fils de la promesse, qui survient plus tard, de sa femme légitime et non de sa reproductrice « par défaut » (Cf. Gn 18.10). En ce sens, Isaac est « unique », mais en ce sens seulement. 
En Gn 16.7-12, on voit que Dieu n’oublie pas Ismaël ni sa mère égyptienne, même s’il faut reconnaître que sa bénédiction est ambiguë et semble nous renvoyer à une actualité brûlante...
Merci de cette occasion que vous me donnez d’approfondir ma connaissance des Ecritures ! ça fait plaisir de débattre avec quelqu’un d’intelligent et d’honnête !

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