De toute façon la vente de chiens et le nombre de chiens total en France est en déclin.
Il est clair que l’augmentation de TVA va être répercutée sur les prix de vente.

Il est devenu très onéreux de posséder un chien pour différentes raisons qui n’ont rien à voir avec la fiscalité :
- le coût de l’alimentation à explosé : un sac de 15kg de croquettes dite « haut de gamme » était vendu 300 frs en 1995, à l’heure actuelle il faut compter minimum 75 euros, les croquettes « bas de gamme » ont suivi la même évolution.
- Cette même alimentation (contenant des céréales pour la plupart) ne peut pas convenir physiologiquement aux chiens et engendre des maladies = augmentation des frais vétérinaires depuis la généralisation de ces croquettes.
- L’augmentation du nombre de vaccins, dont aucun n’est obligatoire, hormis chiens catégorisés, mais que le marketing vétérinaire à rendu obligatoire dans les esprits.
- Les éleveurs de race ont vu leurs contributions financières à la SCC régulièrement augmentées (répercutions sur le prix de vente).
- Les chiens ont plus de troubles du comportement qu’auparavant, donc c’est un coût induit que l’acheteur ne néglige pas.
-Les chiens ont plus de troubles du comportement donc si aucune solution n’est trouvée, les gens n’en reprennent pas (diminution du potentiel de vente).
- Les chiens de race (du fait de la sélection phénotypique) sont plus fragiles (en général !) que les bâtards et corniauds.
- Les frais de pension ou coûts supplémentaires si le chien accompagne ses maîtres .

Bref, l’augmentation de la tva est un goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase.

Sujet annexe : quid de l’exploitation des esclaves légaux que sont les stagiaires et apprentis dans la filière canine ?